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María
de Ágreda
Née à Agréda (Soria) en 1602, au sein d'une famille
aisée, elle entra à
La déclaration publique de visions mystiques lui procura la renommée de sainteté, réveillant en même temps les méfiances du Saint Office. Un premier procès contre elle se conclut par son absolution. Précisément sa renommée de sainte lui fit recevoir la visite Felipe IV en 1643, lorsque celui-ci gagnait le front catalan. Dès lors elle devint sa conseillère, et entama avec lui une prolixe relation épistolaire jusqu'à son décès : elle y évoque de nombreux problèmes, religieux ou politiques. Progressivement elle prit l’ascendant sur le roi, ce qui fut mis à profit par les ennemis d'Olivares afin d’empêcher son retour à la cour et essayer d'éviter la pratique de la nomination des « valables ». En outre, sa forte influence sur le monarque se concrétisa dans un grand nombre de décisions qui furent prises dans une perspective providentialiste et spirituelle. Elle est l’auteur de « La Mystique Cité de Dieu », publiée après sa mort, ouvrage dans lequel se reflète sa pensée spirituelle à travers une biographie de la Vierge. Pour sa rédaction elle s’inspira ― disent les mauvaises langues, alors que d’autres y voient une inspiration divine ― des « Évangiles Apocryphes », ce qui a donné à l'œuvre un contenu hétérodoxe qui lui valut sa condamnation par l'Inquisition et la Sorbonne en 1696. Elle est décédé en 1665. NOTA L'abbaye Saint-Benoît de Port-Valais (Suisse), met sur ses pages Web toute l'oeuvre de Maria de Agréda. Nous vous suggérons de vous y rendre, si vous souhaitez en prendre connaissance. http://www.abbaye-saint-benoit.ch/frame.html
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