Le bienheureux
Anselmo Polanco Fontecha, religieux augustin et martyr, fils de
modestes fermiers, est né à
Buenavista
de Valdavia, Palencia (Espagne) le 16 avril 1881.
En 1896, âgé de 15
ans, il rejoignit l’Ordre de Saint-Augustin, à Valladolid ;
puis, en 1922 il devînt le Prieur de cette même Communauté,
fonction qu’il occupa jusqu’à ce qu’il soit envoyé aux
Philippines comme conseiller provincial. Dix années plus tard,
en 1932, il en devînt le Supérieur provincial et se rend en
Chine, aux États-Unis, en Colombie et au Pérou, avant de venir,
en 1935, évêque de Teruel-Al-barracín — ville qui fut l’objet de
violents combats pendant la guerre civile — et administrateur
aposto-lique d’Albarracin.
Il désigne le
Bienheureux Felipe Ripoll Morata — né à Teruel, en Espagne, le
14 septembre 1878 dans une pauvre mais pieuse famille —, un
prêtre d’une gran-de foi et humble, comme vicaire général et qui
de-viendra à son tour évêque Polanco, avant d’être lui-même
assassiné par les milices républicaines.
Lorsque Teruel est
pris par l’armée républicaine en 1938, l’évêque Polanco fait
confiance en son peuple, gagnant son estime. Il refuse de rayer
sa signature de la lettre collective des Évêques espagnols
dénonçant les persécutions contre l’Église.
Malgré le danger,
Mgr Polanco, voulut demeurer aux côtés de son troupeau.
Frère Ripoll se
joint à lui et ils sont emprisonnés pendant 13 mois. À la fin de
la guerre (1939) ils sont utilisés comme boucliers par une bande
de soldats et exécutés dans une gorge près de Gerona. Leurs
restes sont conservés dans la cathédrale de Teruel.
Ils furent tout
deux béatifiés le 1er octobre 1995 par Jean-Paul II à
Rome.
Adaptation, selon
diverses sources :
Alphonse Rocha |