La réputation
d’homme de Dieu, qui accompagnait Antonio Rosmini depuis ses années de jeunesse,
est encore renforcée par certaines grâces
obtenues
par son intercession. Le père Francesco Paoli, son premier biographe, voit dans
ces grâces et dans la dévotion croissante envers lui l’occasion d’introduire la
cause de béatification immédiatement après sa mort; il consulte différentes
personnes mais trouve tout de suite des gens qui freinent son initiative. En
revanche, les cardinaux Hohenlohe et Bartolini, ainsi que les évêques piémontais
de Casale et de Turin se prononcent en faveur de la cause de béatification.
Lorenzo
Gastaldi en particulier, évêque de Turin, ne se contente pas d’approuver
l’initiative, mais offre ses conseils et son soutien. Dans une lettre au père
général Luigi Lanzoni, il le presse en écrivant: «Vous devriez présenter sans
délai votre demande à la curie de Novare pour que le procès soit ouvert...».
Et ce même
prélat soutient les pères rosminiens en adressant à l’évêque de Novare une
lettre dans laquelle il se dit certain qu’il acceptera «la requête plus que
légitime de ces excellents Pères, à la prière desquels j’ajoute la mienne»;
puis, s’étant dit disposé à donner à la cause toute l’aide possible, il conclut
qu’il «s’agit en effet de coopérer à la gloire de l’un des personnages qui ont
le plus éclairé l’Église et le clergé en ce siècle».
Le 22 avril
1882, le père Paolo demande à l’évêque de Trente la permission de recueillir
dans son diocèse des témoignages extrajudiciaires à propos des vertus du
serviteur de Dieu, dans l’intention d’ouvrir un procès informatif. La recherche
fut commencée, mais le procès ne fut pas commencé: il ne parut pas prudent au
père Lanzoni d’ouvrir «la grande cause de béatification» à ce moment-là, lorsque
les œuvres de Rosmini étaient soumises à l’examen du Saint Office.
C’est
justement sur la base de cette nouvelle que le père Lanzoni, dès le début de
1882, avait adressé au pape Léon XIII la requête suivante: «... que par grâce,
me soient communiquées (si par hasard les nouvelles privées étaient vraies), par
le moyen que Votre Sainteté trouverait le plus adéquat, les propositions qui
auraient éventuellement été incriminées dans les dites œuvres, afin d’éclaircir
les obscurités, c’est-à-dire de réfuter les objections qui sembleraient
éventuellement offenser la sainte doctrine de l’Église et du Siège apostolique».
Au cours des deux années suivantes, Paoli poursuit son inlassable travail, en
écrivant la deuxième partie du livre Della vita di Antonio Rosmini-Serbati,
sous le titre Delle sue virtù.
Dans cette
œuvre, il ne se borne pas à démontrer les vertus héroïques pratiquées par
Antonio Rosmini, mais y ajoute environ trois cents témoignages sur les vertus et
sur la sainteté de ce dernier, présentés par des personnes du monde
ecclésiastique et laïque qui l’avaient connu. Bien que le matériel prouvant sa
sainteté de vie fût devenu considérable, les supérieurs de l’Institut religieux
pensèrent qu’il valait mieux surseoir à la requête d’ouverture du procès de
béatification, notamment après le décret Post obitum de 1887 qui
indiquait des erreurs doctrinales possibles dans quarante propositions extraites
des œuvres de Rosmini. L’éventuelle requête d’ouverture du procès de
béatification est donc momentanément mise de côté et on n’en parle plus pendant
quarante ans.
C’est en 1928
que le père général Balsari jugera opportun d’essayer d’ouvrir la cause de
béatification d’Antonio Rosmini. À part les guérisons miraculeuses qui s’étaient
manifestées justement cette année-là, qui sont la raison principale, c’était
aussi l’année du centenaire de la fondation de l’Institut de la Charité et en
s’engageant en faveur de Rosmini, on insufflait de l’oxygène à l’Institut,
freiné et humilié par le fait qu’il avait été fondé par un homme qui n’avait pas
encore été compris. Et puis il fallait aussi éviter de perdre les rares
témoignages de visu encore existants et d’assurer les témoignages de
auditu.
La démarche de
Balsari est encouragée non seulement par les mots du Pape, mais aussi par l’avis
du cardinal Gamba, archevêque de Turin, et de Mgr Mariani, secrétaire de la
Sacrée Congrégation des Rites. La requête faite aux évêques de Novare et de
Trente reçoit un avis favorable. Le 13 janvier, elle reçoit sans difficulté de
la Sacrée Congrégation des Rites le mandat de procuration pour le père Giuseppe
Sannicolò et pour les deux vice-postulateurs, avec le nihil obstat émis
par la Chancellerie de la même Congrégation et signé par le substitut, Mgr Di
Fava. Sur la base des canons 2038 et 2939, alors en vigueur, les évêques
pouvaient, iure proprio,
instituer le procès informatif sur la renommée de sainteté et le procès de
non-culte. Tandis que l’évêque de Trente en tient compte, institue le Tribunal
et célèbre la première session, celui de Novare écrit le 6 janvier 1928 au
secrétaire d’État, le cardinal Gasparri, une lettre pour demander des
informations. Comme cela ne relevait pas de sa compétence, Mgr Gasparri passe la
lettre au procurateur général de la foi, Mgr Salotti. Après avoir fait ses
considérations sur le cas Rosmini, celui-ci répond à l’évêque de Novare en lui
déconseillant l’introduction de la cause de béatification pour «ne pas raviver
d’anciennes polémiques, attiser des discussions rien moins qu’opportunes et
utiles, et réveiller parmi les clercs et les laïques ces divisions que la
charité et la prudence conseillent d’éviter».
Le 5 février
suivant, le père Balsari, fort de ces témoignages, écrit au pape une longue
lettre, en partie pour l’informer et en partie pour le supplier, pour lui
demander que le procès de béatification soit ouvert dans le diocèse de Novare et
qu’il soit poursuivi dans celui de Trente, ou il est déjà commencé. Mais aucune
suite n’est donnée et tout s’arrête.
Plusieurs
autres tentatives ont été faites par la suite pour introduire la cause. À
l’exception de Lanzoni, qui est l’homme de l’obéissance humble et silencieuse au
Post obitum,
aucun père général de l’Institut de la Charité n’a renoncé à faire des
tentatives pour introduire la cause de la béatification de leur fondateur.
Après le père
Balsari, la pétition présentée par le père général Giuseppe Bozzetti sous le
pontificat de Pie XII aura le même résultat que celle de 1928. Là aussi, tout
était prêt pour l’ouverture du procès informatif dans le diocèse de Novare, et
le postulateur était déjà nommé en la personne du père John Hichey. Mais le 4
juillet 1947, le père provincial reçoit une lettre de Novare: elle est signée
par Mgr Giovanni Cavigioli, lequel «avec une âme profondément consternée»
communique la réponse négative de la Sacrée Congrégation des Rites. C’est le
cardinal Salotti lui-même, en tant que préfet de la Congrégation, qui l’a
rédigée et qui réaffirme le “non” sur la base des mêmes motivations que celles
qui avaient été données en 1928.
Au temps de
Jean XXIII, à partir de 1962, le père général de l’époque, Giovanni Gaddo,
commence à recueillir une série d’informations pour vérifier l’opportunité d’une
nouvelle tentative. Les contacts avec le cardinal Larraona, préfet de la Sacrée
Congrégation des Rites, avec Mgr Antonelli, promoteur de la Foi, et avec le
cardinal Ottaviani, secrétaire du Saint Office, ont tous une issue positive. Le
cardinal Larraona, dans les mains duquel la cause est déposée (car selon la
volonté explicite de son fondateur, l’Institut n’a pas de cardinal protecteur)
se montre particulièrement bienveillant.
Le Pape
lui-même, dans sa prudence et dans sa sollicitude, s’intéresse à la cause de
Rosmini dans le but avoué de vouloir s’en occuper aussitôt que le Concile sera
terminé et il veut que la cause de Rosmini soit une cause historique et
non doctrinale. Le nouveau climat est encourageant et la requête
d’obtention du nihil obstat de la part de la Sacrée Congrégation des
Rites part le 17 septembre 1962, mais le sursaut d’espoir d’atteindre l’objectif
est anéanti par la mort du pape, au mois de juin 1963.
Entre temps,
les Pères conciliaires discutent des problèmes liés à al liturgie, et le
procurateur général juge bon d’envoyer en hommage au cardinal Larraona le livre
Les cinq plaies, qui traite de ces questions. Il accompagne son cadeau
des réflexions sur les raisons historiques et politiques pour lesquelles ce
livre avait été mis à l’Index, en formulant le vœu que «cette interdiction
puisse être levée au moment opportun».
En mars 1965,
les contacts pour ouvrir la cause de Rosmini reprennent. Dans une rencontre avec
le cardinal Ottaviani, Secrétaire de la Congrégation du Saint Office, le père
général s’entend dire: «Commençons même tout de suite. Préparez toutes les
objections et ajoutez-y déjà des réponses, de manière que lorsque le procès nous
parviendra, tous soit préparé pour une bonne solution. Il faut chercher des gens
très compétents».
La
Supplique part à la mi-décembre, et elle est communiquée à travers Mgr
Angelo Dell’Acqua pour obtenir l’accord du Pape à l’ouverture du procès. Vers le
mois de novembre 1966, le père Bolla, rosminien, procurateur de l’Institut de la
Charité, rappelle au cardinal Larraona qu’aucune réponse n’est encore parvenue,
tandis que le père général, au cours d’une rencontre avec Mgr Dell’Acqua,
porteur de la pétition, l’interroge sur ce retard et obtient pour toute réponse
que «ce sont des choses auxquelles il faut bien réfléchir», avec le conseil de
demander une audience au Saint Père. Mais quelque temps après, il lui fait
comprendre qu’il vaut mieux y renoncer. Les nouvelles espérances, alimentées par
ces voix favorables, s’éteignent comme les précédentes, et les raisons de ce
silence demeurent vagues.
Il existe dans
les archives généralices rosminiennes des documents remontant aux premiers mois
de 1971 et qui prouvent l’intention de remettre en mouvement la cause de
béatification de Rosmini. En date du 19 mai, on trouve en effet un Rapport
sur le problème des “quarante propositions”, présenté à Mgr Giuseppe Del Ton
avec un Promemoria en pièce jointe et envoyé au cardinal Franjo Seper,
préfet de la Sacrée Congrégation pour la Doctrine de la Foi, dans lequel on
demande le Nihil obstat. Toujours le 20 mai, il existe une Pétition
au pape de la part du père général. La réponse du cardinal Seper à Mgr Del Ton
est datée du 9 juin, et elle l’informe que «ce Dicastère ne donne pas un
Nihil obstat de ce genre au stade préventif; c’est la raison pour laquelle
cette Sacrée Congrégation se réserve de traiter avec la plus grande impartialité
la question de l’éventuelle béatification en question dès que parviendra une
requête officielle de la part de la Congrégation pour les causes des saints».
Les contacts
informels pour une nouvelle tentative reprennent à la fin de l’été 1971.
Monseigneur Del Ton et le cardinal Nasalli Rocca di Corneliano réaffirment au
père rosminien Clemente Riva que les milieux du Vatican, y compris le Pape, y
sont favorables. Ce même père reçoit des indications précises sur la marche à
suivre de la part de Monseigneur Frutaz, sous-secrétaire à la Congrégation pour
les Causes des Saints. Il faut: la Supplique au Pape de la part du père
général au nom de l’Institut, d’amis et de spécialistes de Rosmini, qui mettent
en relief la personnalité et l’utilité actuelle de la vie sainte et de la pensée
rosminiennes, le Profil de sa vie et de ses vertus, l’allusion explicite
aux “quarante propositions”, le Nihil obstat et un Ponent (un cardinal ou
le supérieur général lui-même) qui présente au Pape la pétition avec tout le
matériel.
Le 24 mai
1972, une Supplique est présentée au Saint Père à travers Monseigneur
Pasquale Macchi. Les signataires en sont le père Francesco Berra, procurateur de
l’Institut, et le père Clemente Riva, vicaire du père général. À la fin du mois
de mai, Mgr Macchi fait savoir que la Supplique et la documentation qui
l’accompagne ont bien été acheminées. Le 18 novembre 1972, la Congrégation pour
la Doctrine de la foi s’adresse au père Cornelio Fabro, stigmatin et au père
rosminien Clemente Riva (le 7 décembre 1973) pour avoir leur avis sur la
question rosminienne.
Étant donnée
la complexité de la question, une commission est constituée en avril 1974 auprès
de la Congrégation pour la Doctrine de la foi afin d’étudier la question
rosminienne et de présenter les conclusions aux membres du dicastère. Fabro et
Riva font partie tous les deux de cette commission. Le travail se poursuit
jusqu’à la moitié de 1976 et il est présenté à la séance plénière du dicastère;
un grand nombre de membres semblent favorables à l’abolition du Post obitum,
d’autre contraires. Le père rosminien Clemente Riva quittera la commission en
tant qu’élu évêque auxiliaire de Rome quelques mois avant la conclusion des
travaux.
La
Congrégation pour la Doctrine de la foi, une fois examinée l’affaire, n’en tire
pas un avis négatif mais, comme le rapporte à Mgr Riva Mgr Hamer, secrétaire de
la Congrégation, elle décide le non expedit nunc en raison de la
disparité de jugement des consulteurs. Elle invite, en outre, les spécialistes à
approfondir leur connaissance de Rosmini, afin de trouver une interprétation
telle qu’elle permette de lever la censure.
Il y a dans
cette réponse un problème sérieux: un auteur peut-il être et rester condamné
lorsque la “suprême autorité” même doute que ce même auteur puisse avoir raison,
et qu’il puisse y avoir une interprétation favorable à lui? Ces doutes
tenailleront les spécialistes et les admirateurs de Rosmini.
Sur la base de
nouvelles recherches, le 5 juin 1990, le père général Giovanni Zantedeschi
envoie à la Sacrée Congrégation pour la Doctrine de la foi la documentation
relative à «de nouveaux éléments d’évaluation aptes à préciser la position
exacte d’Antonio Rosmini par rapport aux “quarante propositions” condamnées dans
le décret Post obitum».
Le mois d’août
suivant est nommé le père Remo Bessero Belti en tant qu’expert de l’Institut, en
vue de l’institution d’une commission d’études qui aura pour tâche de réexaminer
la question rosminienne.
La procédure
suivie par la Sacrée Congrégation est la suivante: dans un premier temps, on
fait connaître à l’expert rosminien les difficultés et les réserves soulevées à
propos de la pensée de Rosmini à l’occasion de l’examen précédent, accompli en
1976; suit sa réponse écrite à ces difficultés et à ces interrogations; enfin a
lieu la convocation de la Commission d’études, dont le père Bessero Belti est
membre, avec pour tâche de discuter et d’exprimer un avis en la matière.
Le résultat de
l’examen est positif et il permet de rédiger la Declaratio du 19 février
1994 avec le non obstare au fait qu’ «on puisse ouvrir la cause de
béatification du serviteur de Dieu Antonio Rosmini, prêtre fondateur de
l’Institut de la Charité et des Sœurs de la Providence». On peut lire, à la fin
du document, que la «Congrégation de la foi devra être de nouveau interpellée en
ce qui concerne le jugement doctrinal définitif à ce propos».
Le 18 février
suivant, le supérieur général en donne la communication à Monseigneur Renato
Corti, évêque de Novare, dans le diocèse duquel commencera le procès informatif.
L’évêque procède à la nomination des trois théologiens et de la Commission
historique pour le diocèse de Novare, où Rosmini a vécu et où il est mort, et il
suggère que soit constituée une commission identique pour le diocèse de Trente,
où Rosmini est né et où il a été élevé. Le 10 mars 1994, le décret de non
obstare est notifié à tous les évêques de la Conférence épiscopale
piémontaise.
Le premier
juillet 1997 se constitue le Tribunal diocésain pour le procès informatif sur la
renommée de saint du serviteur de Dieu Antonio Rosmini et moi, religieux
rosminien, je suis nommé nouveau postulateur général de l’Institut de la Charité
et des Sœurs de la Providence. La sœur Carla Cattoretti, religieuse des Sœurs de
la Providence, est nommée vice-postulateur. Elle quittera cette charge en 2001,
lorsqu’elle sera élue supérieure générale. Le 20 février 1998, se conclut le
procès diocésain et le Transunto est communiqué à la Congrégation pour
les Causes des Saints. En mars 1999, le père Ambrogio Eszer op, me convoque
immédiatement et me donne des indications précises sur la manière de conduire
l’étude pour composer la Positio.
Dans l’Instruction
communiquée par le père Eszer, il est indiqué que devront se trouver comme
document, parmi les chapitres de la bibliographie documentaire, les “quarante
propositions” condamnées par le Saint Office en 1887, avec une introduction qui
prouve que les doctrines condamnées ne sont pas celles du serviteur de dieu. Ce
chapitre sera présenté séparément à la Congrégation pour la Doctrine de la foi,
conformément à ce qui a été établi par l’excellentissime archevêque Alberto
Bovone, secrétaire de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, dans la lettre
du 19 janvier 1994 envoyée à son Excellence Révérendissime Monseigneur Giovanni
Batrtista Re, substitut à la Secrétairerie d’État.
C’est dans ce
but que le 2 décembre 1999, je remets au relateur le chapitre de la Positio
qui examine les circonstances historiques et les conclusions théologiques qui
ont mené au Post obitum. Cette étude, entièrement préparée par moi, tend
à démontrer que «le sens des “propositions” condamnées n’appartient pas en fait
à la position authentique de l’auteur».
Le premier
juillet 2001, jour du cent quarante-sixième anniversaire de la mort du serviteur
de Dieu Antonio Rosmini, L’Osservatore Romano publie la Note
de la Congrégation pour la Doctrine de la foi sur la «valeur des décrets
doctrinaux concernant la pensée et les œuvres du révérend père Antonio Rosmini
Serbati». Dans la Note, après une
enquête historique et une étude attentive du contexte, il est déclaré: «On peut
désormais considérer aujourd’hui dépassés les motifs de préoccupation et de
difficultés doctrinales et prudentielles qui ont déterminé la promulgation du
décret Post obitum de condamnation des
“quarante propositions” tirées des œuvres d’Antonio Rosmini. Et ceci est motivé
par le fait que le sens des propositions, tel qu’il est entendu et condamné par
ce même décret, n’appartient pas en réalité à la position authentique de Rosmini,
mais à des conclusions possibles de la lecture de ses œuvres». Le document porte
la signature de celui qui était alors le préfet de la Congrégation, le cardinal
Joseph Ratzinger. Plus tard, le Saint Père Benoît XVI autorise la Congrégation
pour les Causes des Saints, dirigée par le préfet, le cardinal José Saraiva
Martins, à promulguer le 26 juin 2006 le décret d’exercice héroïque des vertus
témoignées par Antonio Rosmini, et un an après, le premier juin 2007, le décret
sur le miracle advenu par l’intercession du vénérable Antonio Rosmini.
Aujourd’hui
enfin, après tout le travail accompli, d’abord par le diocèse de Novara, dont je
remercie l’évêque Monseigneur Renato Corti et sa curie diocésaine, et ensuite
par la congrégation pour les Causes des Saints, à laquelle j’exprime toujours ma
gratitude, en commençant par son préfet déjà cité ainsi que par l’actuel
secrétaire Monseigneur Michele Di Ruberto, et à tous ceux qui ont travaillé pour
mener à terme cette cause difficile, en offrant au Saint Père Benoît XVI la
documentation nécessaire pour promulguer le décret de béatification, dont il
sera donné lecture le 18 novembre prochain dans le diocèse de Novare,
conformément aux nouvelles procédures pour les rites de béatification.
30Giorni - Septembre 2007 |