Antoni Rewera
Prêtre, Fondateur, Martyr, Bienheureux
1861-1942

Le 26 mars 1999, dans la Salle du Consistoire au Vatican, en présence du Pape Jean-Paul II, a été promulgué, par la Congrégation pour les Causes des saints, le décret concernant le martyre d’Antoine Julien Nowowiejski, archevêque-évêque de Plock, d’Henri Kaczorowski et d’Anicet Koplinski, prêtres diocésains, de Marie Anne Biernacka, laïque, et de leurs 104 compagnons (Pologne), tués par haine de la foi durant la persécution de l’Église par les nazis au cours des années 1939-1945.

Trois mois plus tard, ces 108 martyrs chrétiens victimes de la barbarie nazie, durant la Seconde Guerre mondiale, ont été béatifiés à Varsovie, sur la place Pilsudski, le dimanche 13 juin, lors du voyage en Pologne (5-17 juin 1999) du pape Jean-Paul II. Parmi les 108 martyrs de la Seconde Guerre mondiale proclamés bienheureux, il y a des évêques, des prêtres, des religieuses et des laïcs chrétiens, qui ont été parfois brûlés vifs, torturés, fusillés ou battus à coups de gourdin. Parmi eux, l’archevêque du diocèse de Plock, Antoni Julian Nowowiejski, torturé à mort à Dzialdowo, l’évêque Wladyslaw Goral, de Lublin, torturé avec une haine particulière uniquement parce qu’il était évêque catholique, une laïque, Marie Anne Biernacka, le Père Jozef Cebula, le prêtre Antoni Reweera et le Père Alphonse Marie de l’Esprit Saint (Mazurek).

Le Père Antoni Rewera était professeur au séminaire de Sandomierz, en Pologne. Il fonda la congrégation des filles de Saint-François-le-Séraphique. Les troupes du IIIe Reich envahirent la Pologne le 1er septembre 1939. La Gestapo fit régner la terreur, mais la peur n'eut pas de prise sur le père Antoni Rewera. Son zèle apostolique et son influence sur les fidèles étaient, pour l'occupant, un acte de résistance. Il fut arrêté le 16 mars 1942, jeté en prison et déporté au camp de concentration de Dachau. Les épreuves insoutenables du camp n'eurent pas davantage raison de son courage. Dans les humiliations et les souffrances, il savait découvrir une source de salut. Un témoin se souvient : “Pour nous tous, il fut un exemple, tandis que, pour nos bourreaux, il n'eut que des paroles de pardon”. Les mauvais traitements minèrent sa santé. Il s'éteignit le 1er octobre 1942 à Dachau.

Sources diverses.

 

 

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