CACOPHONIE...

 

        Il faut interpréter, adapter…

Cher ami, je ne vous prends que quelques minutes pour me calmer un peu.
Il faut que nous continuions notre travail, il le faut absolument...

Je rentre de la messe consternée, c'est peu de le dire. Vous avez lu l'Évangile de ce matin… il s’agit de l’Évangile du 17 novembre 2006, où il est question du retour du Christ et des signes qui le précèderont .

Eh bien, ce n'est pas vrai, Dieu ne peut pas dire ça, Dieu n'est pas un juge. Jésus se sert comme ses contemporains du langage des apocalypses. Dieu n'envoie pas de catastrophes, etc., etc. Pauvre prêtre, soixante-huitard attardé : et c'était un professeur ! Comment s'étonner que tant de chrétiens aient quitté l'Église ?

Pour ceux qui vont au bout de tels raisonnements, il n'y a pas grand chose de vrai dans l'Évangile : il faut interpréter, adapter. En langage clair et un peu vulgaire, depuis deux mille ans on ne nous raconte que des bobards et nous sommes de grands imbéciles de croire ces sornettes.

Mais, nous, nous savons ! Nous savons si bien que notre Église se meurt.
Ce matin j'ai eu beaucoup de mal à me contenir. Quand vont-ils cesser de faire tout ce mal.

Cher ami, je ne suis qu'une pauvre sotte, mais j'ai la faiblesse de croire encore à la parole de Dieu ; je ne veux pas l'interpréter à ma façon : je crois que Jésus a dit vrai et que nous n'avons pas besoin de mettre en doute sa parole. Et je crois aussi qu'Il est ressuscité.

Vraiment, je suis bien ringarde et retardée. Mais je n'ai pas envie de changer, seulement de me mettre en colère. Prions, prions, et continuons...

(Antoinette, de la région parisienne)

SOURCE :

http://nouvelle-evangelisation.blogspot.com/

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