Chemin de Croix
avec Alexandrina de Balasar

 

Calvaire qui se trouve aux pieds du lit de la bienheureuse Alexandrina

 

INDEX

Prologue

1e station

2e station

3e station

4e station

5e station

6e station

7e station

8e station

9e station

10e station

11e station

12e station

13e station

14e station

Épilogue

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Prologue

Combien elle fut difficile à Jésus, sa vie sur la terre !
Ce ne fut pas le seul Jardin des Oliviers,
le Calvaire et la souffrance de quelques heures :
Toute sa vie fut un Jardin des Oliviers et un Calvaire.
Il grandissait en âge et en sagesse,
et avec Lui et en Lui la Croix aussi grandissait ;
Il ne s’en sépara un seul instant :
En elle Il grandissait et en elle Il souffrait,
Mais toujours souriant et plein de bonté.

1e station :
Jésus est condamné

Alors il le leur livra pour être crucifié. (Jn 19, 16)

Je vois et j’entends la grande foule
Qui d’une seule voix, sans pitié pour moi,
Crie demandant ma crucifixion.
Mes oreilles entendent ce cri : « Qu’il meurt ! Qu’il soit condamné ! »
Quels cris, ceux de la foule !

Entendant la sentence de mort.

2e station :
Il Reçoit la croix

Et ils prirent Jésus et l'emmenèrent. Jésus, portant sa croix, arriva hors de la ville au lieu nommé Calvaire, en Hébreu Golgotha. (Jn 19, 17)

Le poids de la croix est tel que je me sens écrasée ;
Je ne porte pas uniquement la croix, mais le monde entier.
Il reste peu d’amis… Presque tous sont des ennemis.

3e station :
Jésus tombe pour la première fois

J'ai regardé, et personne pour m'aider ; j'étais étonné, et personne pour me soutenir. Alors mon bras m'a sauvé, et ma fureur m'a soutenu. (Is. 63, 5)

Je tombe sous le poids de la croix.
Il me semble perdre la vie.
La perdre pour donner la vie à tous me redonne force.
Je reprends mon chemin.

4e station :
Jésus rencontre sa Mère

Jésus ayant vu sa mère… (Jn, 19, 26)

La Petite-Maman vient à ma rencontre.
Nous nous regardons intensément.
Je continue de marcher. Elle aussi chemine,
Guidée par mon regard,
Qui l’a blessée et ravit son cœur et son âme.
Je ne porte pas uniquement ma croix, mais aussi sa douleur.

5e station :
 Simon de Syrène aide Jésus

Comme ils l'emmenaient, ils saisirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait de la campagne, et ils le chargèrent de la croix. (Lc 23, 26)

À chaque pas je crois défaillir.
J’ai besoin que quelqu’un porte ma croix.
Quelqu’un la porte, non pas par amour, mais par obligation.
Malgré cela je lui dispense beaucoup d’amour
On me prend la croix, mais j’ai l’impression de porter toujours le même poids.

6e station :
Il rencontre Véronique

En vérité, je vous le dis, chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait. (Mt 25, 40)

Une femme qui compatit à ma douleur, vient à ma rencontre.
Avec quelle délicatesse et avec quel amour elle essuie de mon visage
La sueur, le sang, la poussière !
Mon visage et l’amour de mon cœur restent imprimés sur son tissu.

7e station :
Jésus tombe pour la deuxième fois

Parce qu'il a livré son âme à la mort et qu'il a été compté parmi les malfaiteurs. (Is 53, 12)

À moitié chemin, la chute est cruelle.
J’embrasse la terre dans laquelle je me blesse :
Mes lèvres sont ouvertes, le sang coule.
Les regards de mon âme couvrent toute l’humanité.

8e station :
Il rencontre les saintes femmes

Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi, mais pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants. (Lc 23, 28)

Quelques femmes me suivent ; elles pleurent amèrement.
Je les regarde avec compassion et je leur murmure :

« Ne pleurez pas pour moi, mais pour vous ;
pleurez vos fautes : elles sont la cause de mes souffrances ».

9e station :
Jésus tombe pour la troisième fois

Tu m’as réduit en poussière, je suis entouré par une motte de chiens. (Si 22, 16-17)

Le monde et le ciel sont contre moi ! Je tombe.
Une fois encore, avec fureur, mes bourreaux me traînent avec force.
Malgré cela, de mon cœur ne coule que de l’amour et de la compassion.

10e station :
On lui enlève ses vêtements

Ils se partagèrent ses vêtements, en les tirant au sort, à qui aurait quelque chose. (Mc 15, 24)

Ils me déshabillent avec une violence capable
de m’arracher la chair en lambeaux :
Quelles douleurs atroces !
Être déshabillé en public !
Les rires moqueurs sont nombreux.
Je sens que la Petite-Maman veut me couvrir avec son manteau.

11e station :
Jésus est crucifié

Lorsqu'ils furent arrivés au lieu appelé Calvaire, ils l'y crucifièrent, ainsi que les malfaiteurs, l'un à droite, l'autre à gauche. (Lc 23,33)

Ils m’allongent sur la croix.
J’offre moi-même mes mains et mes pieds pour être crucifié :
C’est une étreinte éternelle à la croix, à l’œuvre de la rédemption.

12e station :
Jésus meurt sur la Croix

Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit : « Tout est consommé », et baissant la tête il rendit l'esprit. (Jn 19, 30)

Tout s’assombrit sur le Calvaire.
– Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font !
– Père, mon Père, toi aussi tu m’abandonnes ?
– Mes enfants, j’ai soif de vous !
– Ma Mère, accepte le monde : il est à toi !
C’est l’enfant de mon sang, c’est le fils de ta douleur.
– Tout est accompli.
– Père, je te remets mon esprit : il est pour toi mon dernier soupir.

13e station :
Jésus est déposé de la Croix

Joseph prit le corps, l'enveloppa d'un linceul blanc. (Mt 27,59)

La Mère portant son fils mort sur les genoux !
Ce fut l’amour qui amena Jésus à donner la vie.
La Petite-Maman continue la même mission d’amour :
Nous aimer comme Jésus.

14e station :
Jésus est déposé au tombeau

[Joseph] le descendit, l'enveloppa d'un linceul, et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne n'avait encore été mis. (Lc 23,53)

L’amour, uni à la grâce et à la vie divine,

Triompha de la douleur et sur la mort.
Ce fut un être humain qui a souffert ; une vie divine qui a vaincu.

Épilogue

Ô Calvaire glorieux ! Ô Croix du Salut !
Le sang arrose la terre : pluie féconde, pluie d’amour,
Qui réconcilie le Ciel et la terre !
Le Ciel et la terre se sont réconciliés !
[1]


[1] Ce Chemin de Croix, établi d’après le livre « La Passion de Jésus en Alexandrina Maria da Costa », a été traduit d’après un petit dépliant publié à Milan, Italie, par « Spirito e Verità ». Nous y avons ajouté les citations bibliques.
 

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