De nos jours, de
nombreux auteurs parlent de l'Apocalypse, et semblent croire, compte
tenu des problèmes financiers mondiaux, des innombrables
catastrophes qui bousculent le monde, de l'accélération effroyable
des progrès technologiques que l'on ne maîtrise plus, et des “puces”
que l'on commence à placer dans le corps de certains malfaiteurs en
attendant que tous les hommes soient marqués, certaines personnes
semblent croire que
nous
vivons actuellement les sept plaies annoncées par l'Apocalypse. Et
la plupart d'entre nous, comme toujours, nous ne savons pas, nous ne
comprenons rien. Nous sommes dans un noir total. Seigneur, où est la
vérité, la vôtre, votre Vérité ?
Seigneur, Nous nous
tournons vers Vous. Nous Vous prions : que devons-nous faire ? Que
dois-je faire ? Tout au fond de nos cœurs nous avons peur, mais nous
n'osons pas trop en parler, bien que nous ayons tous peur ? Nous
sommes tous malheureux, tous les hommes sont malheureux parce Dieu a
été chassé des espaces humains, de la vie de tous les hommes. Nous
ne comprenons rien, Seigneur, nous avons seulement mal, très mal
dans nos cœurs et dans nos intelligences : nous Vous cherchons,
Seigneur, et comme souvent, nous retrouvons Jésus à Gethsémani.
Gethsémani… Nous ne
savons pas ce qui a pu blesser si fort Jésus pour qu'Il en ait sué
le sang. A-t-Il, comme cela est probable, au cours d'une ultime
tentation pour qu'Il s'en aille et laisse les hommes à toutes leurs
misères, a-t-Il assisté aux actions sataniques qui multiplient les
péchés, lesquels ruinent aujourd'hui la civilisation chrétienne qui
devrait être la civilisation de l'amour ? Jésus a-t-Il ressenti dans
sa chair la détresse des hommes sans Dieu ? Jésus, très souvent nous
conduit à Gethsémani, et nous, nous sommes si sots, si marqués par
le péché et nos péchés personnels, que nous ne sommes pas capables
de comprendre. Comme les apôtres avant la Pentecôte, nous sommes
incapables de comprendre les Écritures, y compris celles qui parlent
du Messie. Nous sommes incapables de comprendre ce que Dieu veut
nous dire… Et parfois nous restons près de Jésus à Gethsémani, mais
sans vraiment Le consoler comme tant de ses saints ont su le faire.
Oui, nous restons là, inertes, à nous plaindre au lieu de marcher
avec Lui lorsqu'Il va entamer le Chemin de sa Croix…
Contemplons encore
Jésus, cherchons sa vérité et prions-Le. Jésus, nous sommes là, sans
mot, consternés. Oui, Jésus, nous voulons Vous consoler, mais nous
ne savons pas faire. Pourtant la plus grande consolation de Jésus,
ce serait que nous redevenions purs, sans ces péchés qui ont marqué
en profondeur tous nos êtres humains, sans nos blessures que Jésus
est venu guérir. Jésus, que devons-nous faire ? Et voici qu'en nos
intelligences une idée revient soudain, une idée que nous croyons
vieille mais dont la jeunesse nous étonne, une idée à laquelle nous
devrions penser de plus en plus et constamment : revenir aux
commandements de Dieu.
Les commandements de
Dieu, commandements du bonheur. Oui, nous devons vraiment y revenir,
encore et encore.
Un seul Dieu tu
adoreras. Évidemment, il ne peut y avoir qu'un seul Dieu. Sinon, ce
serait un beau champ de bataille, chaque dieu voulant avoir la
suprématie sur les autres. Nous n'osons même pas y penser. Qui, en
effet, nous aurait créés ? Et quels péchés aurions-nous pu
commettre ? Peut-être le même que celui que nos premiers parents
commirent, mais multiplié par le nombre de dieux se prétendant seuls
créateurs !!! Quelle pagaille ! Et comment aurions-nous une chance
de nous en sortir ? Car, pauvres hommes, nous serions toujours des
créatures, des créatures dont chaque dieu revendiquerait la
propriété… On en arrive à ce que les mythologies, grecque et romaine
notamment, portaient en elles ; c'était à tel point que plus
personne ne croyait en ces dieux auxquels il fallait cependant
sacrifier…
Dès que l'on réfléchit,
on revient vite à la vérité. Un seul Dieu tu adoreras ! Un seul Dieu
que nous devons aimer. Dans les textes anciens, Dieu seul, Dieu
unique se manifeste fortement. Utilisant les seules paroles et
événements que les juifs pouvaient comprendre à l'époque de l'Exode,
Dieu dit à son peuple : “Je suis Yahweh, ton Dieu, qui t'ai fait
sortir du pays d'Égypte, de la maison de servitude.” Cela, les
Hébreux qui venaient de traverser la Mer Rouge pouvaient le
comprendre. Et ils avaient encore dans leurs mémoires ces souvenirs
de leurs années d'esclavage en Égypte. Oui, ils pouvaient comprendre
que Dieu leur dise : “Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma
face.” Pour eux, les hébreux, c'était très clair ; ils
avaient encore devant les yeux, les images innombrables de tous ces
faux dieux égyptiens, qui ne parlaient pas, qui n'entendaient pas,
qui étaient aussi morts que des pierres taillées. Car ces dieux
n'étaient que des pierres taillées, des images faites de mains
d'hommes. Ces pauvres Hébreux savaient, et ils comprenaient les
paroles de Dieu : “Tu ne te feras pas d'image taillée, ni
aucune figure de ce qui est en haut dans le ciel, ou de ce qui est
en bas sur la terre, ou de ce qui est dans les eaux au-dessous de la
terre.”
Dans leur grande
majorité, les Hébreux “ne se prosternèrent point devant elles et
ils ne les servirent point.” Les idoles ne peuvent rien, elles
ne sont rien. Yahweh pouvait ajouter : “Car moi Yahweh,
ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères
sur les enfants, sur la troisième et sur la quatrième génération
pour ceux qui me haïssent, et faisant miséricorde jusqu'à
mille générations, pour ceux m'aiment et qui gardent mes
commandements.” (Exode chapitre 20, 1 à 6)
Oui, Dieu peut punir
l'iniquité des pères sur les enfants, jusqu'à la troisième et
quatrième génération : cela est conforme à nos connaissances
médicales. Nous savons tous que des tares, dues souvent au péché
d'une ou de plusieurs personnes des générations antérieures peuvent
se transmettre pendant quelque temps. Ces tares disparaissent
relativement vite. Mais nous découvrons déjà que la Miséricorde de
Dieu est immense puisqu'elle va jusqu'à mille générations pour ceux
qui gardent les commandements. Ainsi, aimer Dieu et garder ses
commandements, c'est découvrir l'incroyable miséricorde de notre
Dieu créateur. Miséricorde qui pardonne, qui protège, qui guérit.
Miséricorde amoureuse de Dieu pour son peuple et chacun de ses amis.
“Et le nom de
Dieu, tu le respecteras infiniment.” C'est normal : quand on
aime, on respecte. J'aime Dieu, donc je Le respecte, et je ne vais
pas Le mêler à toutes mes sauces. Et surtout je ne prendrai pas
Dieu à témoin de toutes mes actions, y compris des plus viles.
Non, certainement pas, car Dieu est infiniment au-dessus de moi ;
chacune de ses pensées sont des millions de fois supérieures aux
miennes. Et surtout les pensées de Dieu sont toujours Vérité tandis
que les miennes sont toujours plus ou moins erronées, en raison de
ma petitesse. Car tout ce que je fais, est à mon échelle, et mes
dimensions sont proches du néant, comparées aux dimensions de Dieu.
Dieu, je ne peux pas Le
voir puisque je suis en Lui. Dieu est vérité, et mes petites vérités
à moi ne sont, comme moi, que des petites manifestations, souvent
déformées à cause de ma vision déformante, de la Vérité vraie et
infinie de Dieu. Alors, quand je pense, quand je réfléchis, quand je
cherche la Vérité, je dois toujours me dire que ma vérité à moi
n'est qu'une pâle image déformée de la Vérité qu'est Dieu. Dieu
est Vérité, seule Vérité qui dans sa Miséricorde me donne son
Amour. Et Dieu me dit : “Si tu M'aimes, observe mes
commandements. Eux seuls sont la vérité que tu cherches.”
Dieu seul est la Vérité
qu'Il exprime d'abord par ses commandements ; et parfois, par
certains événements, Il nous exprime curieusement, soit ce qu'Il ne
souhaite pas que nous fassions, soit, au contraire, ce qu'Il désire
que nous fassions pour Lui. Et l'actualité, malgré toute sa laideur,
nous le fait souvent découvrir. Ainsi, la campagne menée pendant des
mois pour l'élection présidentielle était devenue de plus en plus
abjecte ; mais cette campagne aura eu au moins le mérite de nous
dévoiler une vérité que l'on a tellement cherché à tenir cachée : la
France n'est plus un pays chrétien. Cela nous commençons à
l'entendre ouvertement, et certains disent “qu'il faut comprendre
qu'une nouvelle culture remplace en France la culture chrétienne.”
Quant à Dieu, qui est quand même notre Créateur, on n'en parle plus
dans les médias, quels qu'ils soient. De Jésus non plus…
Comment en est-on
arrivé là ? Ne devrions-nous pas, d'abord, faire cesser les
divisions qui brisent l'Église. De nombreuses personnes ont déjà
commencé, mais il faudrait faire davantage. Comment ? Tout d'abord
en revenant à l'éducation, au catéchisme et aux commandements de
Dieu, et à la prière et à l'adoration. Et puis, peut-être en
remettant les saints en honneur, ces pauvres saints qui ont été mis
sous le boisseau depuis de longues années. On découvrirait alors les
merveilles que fait le Seigneur pour nous, les hommes. Et il serait
indispensable de préciser un certain nombre de points concernant la
foi, et surtout concernant l'Eucharistie. En un mot, nous devons
revenir à la foi, donc à la vérité. Mais quelle vérité ?
(À suivre)
Paulette Leblanc |