Elle est
précieuse aux yeux du Seigneur, la mort de ses amis (Ps 115, 15).
Nous sommes au 31
décembre 1640, dans le presbytère d'un petit hameau de la montagne
du Vivarais, appelé La
Louvesc.
Saint Jean-François Régis, prêtre de la Compagnie de Jésus, est
couché dans le lit du
curé, épuisé de fatigue et de maladie. Un
Frère jésuite veille près de lui. Vers minuit, le saint, qui a
conservé toute sa conscience, dit à son compagnon qu'il se sent très
mal; et peu après: «Ah! mon frère, je vois Notre-Seigneur et
Notre-Dame, qui m'ouvrent le Paradis». Alors il répète les paroles
de Jésus sur la Croix: Mon Père, je remets mon âme entre vos mains,
et son âme s'envole au Ciel.
Cette mort édifiante
est une cause de joie, car il est certain, aux yeux de la foi, que
chaque homme reçoit sa rétribution dans son âme immortelle aussitôt
après ce passage à l'éternité. Mais pour ceux qui n'ont pas la foi,
la mort est une énigme. Et cependant nul homme ne peut écarter la
question cruciale: que se passe-t-il après la mort?
Pour les matérialistes,
la mort nous réduit au néant. Cette opinion est démentie par la
raison. En effet, l'homme peut penser, vouloir, aimer, il peut
concevoir des idées, faire des raisonnements, il possède la liberté;
tous ces éléments manifestent en lui l'existence d'un principe
spirituel, l'âme. L'immortalité de l'âme humaine se déduit à partir
de son caractère spirituel et de son désir du bonheur parfait. Le
sentiment général du genre humain témoigne également de cette
vérité. C'est pourquoi le révolutionnaire Robespierre lui-même a pu
faire écrire: «Le peuple français croit en l'immortalité de l'âme».
De son côté, Voltaire, bien qu'ennemi acharné du christianisme, n'a
pas hésité à dire du matérialisme qu'il est «la plus énorme des
absurdités, la plus révoltante folie qui soit jamais tombée dans
l'esprit humain».
UN CYCLE QU'ON NE RECOMMENCE PAS
Mais il existe d'autres
fausses réponses à la question posée. L'une d'elles se répand
aujourd'hui: la théorie de la réincarnation. Pour les tenants de
cette doctrine, après la mort l'âme humaine assume un autre corps
et, ainsi, s'incarne à nouveau. Cet enseignement se retrouve chez
plusieurs peuples. En Inde (hindouisme et bouddhisme), c'est un
dogme qui domine toute la religion et l'ensemble de la pensée. Ce
cycle des renaissances est quelque chose de redoutable car il est
lié au thème de la faute et de l'expiation: c'est une punition et
une malédiction. À l'opposé, dans nos sociétés occidentales, la
réincarnation est proposée de manière positive: elle permettrait de
réaliser toutes les aspirations de l'homme, qui ne peuvent être
satisfaites en une seule existence. Elle serait aussi le moyen de
racheter ses fautes et les erreurs commises pendant la vie.
Cette conception, née
du paganisme, contredit l'Écriture Sainte et la Tradition de
l'Église. Elle s'oppose spécialement en trois points à la foi
chrétienne:
- D'abord, son erreur
principale consiste dans le refus de la Rédemption de l'homme par
Jésus, le Sauveur, car elle est fondamentalement une théorie de
l'auto-rédemption ou de l'auto-réalisation. Au premier abord, elle
apparaît très indulgente envers les faiblesses humaines, mais elle
est en réalité d'une dureté inhumaine. En effet, elle laisse
retomber sur l'homme tout le poids d'une libération qu'en fait, il
ne peut recevoir que de Dieu. L'homme doit réussir tout seul sa
propre vie. Qui peut dire s'il obtiendra un meilleur résultat la
prochaine fois? Le christianisme, au contraire, affirme avec force:
seul Dieu est l'unique perfection de l'homme. En Jésus-Christ, nous
trouvons la Rédemption, par son sang, la rémission des fautes, selon
la richesse de sa grâce (Ep 1, 7). La communion avec Dieu et la vie
en Dieu ne peuvent jamais être à proprement parler l'œuvre de
l'homme, mais seulement un don gratuit de Dieu, proposé à tout
homme. Notre salut éternel ne dépend pas de la longueur de nos
années mais uniquement de l'accueil que nous réservons à l'amour du
Christ.
— D'autre part, les
tenants de la réincarnation ne peuvent admettre l'enseignement
suivant de l'Église sur le jugement particulier: «La mort met fin à
la vie de l'homme comme temps ouvert à l'accueil ou au rejet de la
grâce divine manifestée dans le Christ [...]. Chaque homme reçoit
dans son âme immortelle sa rétribution éternelle dès sa mort en un
jugement particulier qui réfère sa vie au Christ, soit à travers une
purification (Purgatoire), soit pour entrer immédiatement dans la
béatitude du Ciel, soit pour se damner immédiatement pour toujours»
(Catéchisme de l'Église Catholique, 1021, 1022).
— Enfin, la théorie de
la réincarnation ne peut être conciliée avec la résurrection des
corps, à la fin du monde, pour le jugement universel. L'Église
«croit et confesse fermement qu'au jour du Jugement général, tous
les hommes comparaîtront avec leur propre corps devant le tribunal
du Christ pour rendre compte de leurs propres actes» (CEC, 1059). Ce
jugement universel à la fin du monde ne remettra pas en cause le
verdict irréversible porté lors du jugement particulier à l'instant
de la mort, mais il aura pour but de rétablir la justice sociale:
nos bonnes ou mauvaises actions ont une répercussion d'édification
ou de scandale sur notre prochain. Parfois cette influence dure même
après la mort par les œuvres laissées ici-bas. À la fin des temps,
la vertu sera exaltée et le mal condamné devant tous les hommes.
Justice sera faite aussi aux corps ressuscités selon la
participation qu'ils auront eue au bien ou au mal. Enfin, la Sagesse
de la divine Providence dans la conduite de l'histoire des hommes
apparaîtra clairement.
UNE SUPRÊME MISÉRICORDE
Seule l'Église, fidèle
dépositaire de l'enseignement de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, nous
apporte la pleine lumière sur la mort et les réalités de l'au-delà.
À la suite de toute la Tradition, le Concile Vatican II affirme que
«le cours de notre vie terrestre est unique» (Lumen Gentium, 48). Le
moment de la mort est donc décisif.
Celui qui meurt dans
l'amitié divine, entièrement purifié de ses péchés, entre
immédiatement dans la gloire du ciel. Le ciel est l'état de bonheur
suprême et définitif et la réalisation des aspirations les plus
profondes de l'homme. Là, les bienheureux vivent pour toujours avec
le Christ; ils sont semblables à Dieu parce qu'ils le voient face à
face.
À l'opposé, si
quelqu'un meurt en état de péché grave, dans le refus de l'Amour de
Dieu, il descend immédiatement dans l'enfer éternel (cf. CEC, 1035).
La mort le fixe dans l'état intérieur de rébellion contre Dieu.
Voici ce que disait sainte Catherine de Gênes: «Les âmes qui sont en
enfer, pour être sorties de ce monde avec cette mauvaise volonté,
sont toujours en état de péché. Et ce péché ne leur est jamais
remis, et ne le peut être, parce qu'elles ne sont plus en état de
changer leur volonté. Le moment de la mort la fixe et l'arrête pour
jamais» (Le Traité du Purgatoire, ch. 4).
Enfin, certains meurent
dans la grâce et l'amitié de Dieu, mais imparfaitement purifiés.
«Bien qu'assurés de leur salut éternel, ils souffrent après leur
mort une purification, afin d'obtenir la sainteté nécessaire pour
entrer dans la joie du ciel... Cette purification finale des élus
est tout à fait distincte du châtiment des damnés» (CEC, 1030-1031).
Rien de souillé ne peut
être introduit en présence du Seigneur. Toute tache est un
empêchement à la rencontre intime avec Dieu dont la sainteté
requiert une pureté parfaite chez ceux qui entrent au ciel. Ce
principe doit être compris non seulement quant aux péchés graves
("mortels"), qui rompent et détruisent l'amitié avec Dieu, mais
également à propos des taches qui obscurcissent cette amitié. À
celles-ci appartiennent les péchés véniels, et les séquelles des
péchés graves, qui peuvent demeurer chez l'homme en état de grâce
après la rémission de la faute obtenue par le sacrement de Pénitence
ou par la contrition parfaite jointe au désir du sacrement. Saint
Césaire d'Arles dit que les péchés véniels, «sans pouvoir tuer
l'âme, la rendent cependant difforme, de telle sorte qu'elle puisse
à peine, ou avec une grande confusion, venir au baiser du céleste
Époux» (Sermon 104, 3). Heureusement, la miséricorde de Dieu nous
offre la consolante possibilité d'une entière purification après la
mort.
Une petite fille va
nous aider à mieux connaître le mystère du Purgatoire.
ÊTRE LA PROVIDENCE DU BON DIEU
Un jour, poursuivant
des papillons avec ses compagnes, Eugénie, dans l'exubérance de ses
sept ans, arrête tout à coup sa course rapide: «Savez-vous à quoi je
pense?» dit-elle à ses amies; et, sans attendre de réponse, elle
continue gravement: «Dites-moi, si l'une d'entre nous était dans une
prison de feu et qu'il nous soit possible par un simple mot de l'en
délivrer, comme nous prononcerions vite ce mot, n'est-ce pas?...
Voilà pourtant ce qui arrive dans le Purgatoire: les âmes y sont
comme dans une prison de feu. Le bon Dieu n'attend de nous qu'une
prière pour les en délivrer, et cette prière, nous ne la disons
pas». Ces mots à peine prononcés, la petite reprend sa course avec
ardeur, quelque beau papillon l'ayant rappelée des profondeurs
invisibles où une grâce surprenante l'avait plongée un instant..
Mais qui est cette jeune fille?
Eugénie Marie-Joseph
Smet est née le 25 mars 1825, à Lille en France, dans une famille
aux traditions chrétiennes solides. Très tôt l'action de la grâce se
fait sentir dans son âme, et deux choses la fascinent surtout: le
Purgatoire et la Divine Providence. «Mon Dieu, prie-t-elle à l'âge
de 12 ans, vous êtes ma Providence: ah! si je pouvais un jour être
la vôtre!» Alors qu'elle cherchait le moyen d'«être la providence de
Celui qui la comblait de biens», elle se fit cette réponse: «Ah!
voici comment je serai la providence du bon Dieu: Il aime tant les
âmes du Purgatoire et il ne peut les délivrer à cause de sa justice!
eh bien! moi, je lui donnerai ces âmes qu'Il aime et je demanderai à
tout le monde de Lui en donner par des prières et par de petits
sacrifices».
Les âmes du Purgatoire
endurent en effet des souffrances très grandes, pour leur entière
purification. La nature des peines du Purgatoire n'a pas été
précisée par le magistère de l'Église. Sainte Catherine de Gênes
affirme que le retardement de la vision de Dieu face à face est très
douloureux pour l'âme. En effet, celle-ci, séparée de son corps,
voit clairement que Dieu est son unique fin ultime; aussi
désire-t-elle avec véhémence s'unir au Souverain Bien qu'elle aime
très ardemment.
Il y a également au
Purgatoire quelque peine sensible. L'attache désordonnée aux
créatures, qui se trouve dans tout péché actuel, même véniel, y est
compensée par une souffrance sensible de la part de créatures.
L'Église latine, à la suite de nombreux Pères et Docteurs de
l'Église, enseigne que l'un des instruments de cette peine du sens
est un feu réel. «La tradition de l'Église, faisant référence à
certains textes de l'Écriture, parle d'un feu purificateur» (CEC,
1031). L'intensité des peines du Purgatoire reste cependant
proportionnée à la nature et à la gravité des fautes à expier.
SOLIDARITÉ SURNATURELLE
Bien que décidée à
secourir les âmes du Purgatoire, Eugénie ne sait pas encore à quel
genre de vie Dieu l'appelle. Le jour de la Toussaint 1853, pendant
la Sainte Messe, l'inspiration d'établir une association de prières
et de bonnes œuvres pour les âmes des défunts lui est donnée. Le
lendemain, jour de la Commémoraison des fidèles trépassés, cette
pensée lui vient: «Il y a des communautés qui répondent à tous les
besoins de l'Église militante, mais il n'y en a aucune qui soit
entièrement consacrée à l'Église souffrante par la pratique des
œuvres de zèle et de charité». Ce sera là l'idée maîtresse de
l'Association, et de l'Institut religieux qui en sortira. Eugénie,
qui deviendra Mère Marie de la Providence, avait toujours eu
l'intuition que les œuvres de miséricorde, surtout celles qui sont
faites en faveur des pauvres de ce monde, sont le moyen le plus
efficace pour secourir les pauvres de l'au-delà. En se faisant les
servantes des pauvres, des malades, des prisonniers, des vieillards,
en un mot de tous les nécessiteux, les Auxiliatrices des âmes du
Purgatoire réaliseront l'idéal de leur fondatrice: «Prier, souffrir
et agir pour les âmes du Purgatoire».
La Sainte Écriture nous
enseigne en effet, que l'on peut soulager les âmes du Purgatoire.
Commentant l'offrande faite par Judas Maccabée d'un sacrifice pour
les morts, elle affirme: Elle est donc sainte et salutaire la pensée
de prier pour les morts, afin qu'ils soient délivrés de leurs péchés
(2 M 12, 46 - Vulgate). L'Église a toujours honoré la mémoire des
défunts, et offert en leur faveur des prières, des bonnes œuvres et
surtout le Saint Sacrifice de la Messe. La liturgie du 2 novembre a
été spécialement instituée à cette fin, grâce à une initiative de
saint Odilon, Abbé de Cluny (998). À chaque Messe, la prière du
Canon comporte une intercession en faveur des fidèles défunts. Cette
solidarité surnaturelle est un aspect de la communion des saints
très agréable à Dieu, comme Notre-Seigneur le révéla un jour à la
Vénérable Marie Lataste: «Tu ne saurais rien faire de plus agréable
à Dieu que de venir au secours des âmes du Purgatoire». En retour,
les âmes que nous aurons secourues par nos prières, nos aumônes, nos
sacrifices, les Messes dites à leur intention, et à qui nous aurons
ainsi témoigné notre affection d'une manière efficace, ne manqueront
pas de nous secourir à leur tour.
Cet usage, si salutaire
pour les défunts, l'est également pour nous. Il réveille notre foi
et notre espérance, et devient ainsi un puissant aiguillon de
sanctification et de pénitence. Nous pouvons en effet nous purifier
déjà sur la terre des fautes légères, dues à notre fragilité
humaine. «Il a ici-bas un grand et salutaire purgatoire, l'homme
patient qui, en butte aux outrages, s'afflige plus de la malice
d'autrui que de sa propre injure; qui prie sincèrement pour ceux qui
le contristent, et leur pardonne du fond du cœur; qui, s'il a peiné
les autres, est toujours prêt à demander pardon; qui incline à la
compassion plus qu'à la colère; qui se fait violence à lui-même et
s'efforce d'assujettir entièrement la chair à l'esprit» (Imitation
de Jésus-Christ, l. 1, ch. 24).
UN IDÉAL ATTEINT
La fondation d'un ordre
religieux passe toujours par le creuset de l'épreuve. Mille
angoisses vont assaillir le cœur de la Mère Marie de la Providence:
désolations intérieures profondes, dénuement matériel complet. Mais
la Providence ne lui manque jamais. Un jour, alors que son âme est
éprouvée par de profondes amertumes, elle confie ses perplexités au
saint curé d'Ars. Celui-ci lui fait répondre: «M. le Curé sourit au
récit de toutes vos épreuves, et il me charge de vous dire que ces
croix sont des fleurs qui bientôt donneront leurs fruits... Si Dieu
est pour vous, qui sera contre vous?» Dans une autre lettre, il
conclut ainsi: «Une maison qui s'élève sur la croix ne craindra plus
l'orage ni la pluie: c'est le sceau divin».
Pendant que son
Institut étend ses ramifications en France et à l'étranger, Mère
Marie de la Providence gravit son calvaire, rongée par un mal qui ne
lui laisse aucun répit. Accablée par la souffrance, elle garde
extérieurement sa tranquille assurance, sa ferveur et sa gaieté
communicatives. Personne mieux qu'elle ne sait consoler toutes les
peines, répandre la confiance et la paix. «Toute ma force,
répète-t-elle souvent, est dans la vue de mon crucifix». Son ardente
charité la consume entièrement pour Dieu et les âmes. Elle réalise
ce que sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus écrira quelques années plus
tard dans une de ses poésies:
«Afin de pouvoir
contempler ta gloire - Il faut, je le sais, passer par le feu - Et
moi, je choisis, pour mon Purgatoire - Ton amour brûlant, ô Cœur de
mon Dieu» (Poésie n. 23).
Au Purgatoire
également, règne l'amour de Dieu. Sans lui, la souffrance serait
impuissante à produire l'œuvre merveilleuse de la purification. Les
âmes y jouissent d'une paix profonde et inaltérable, car elles
acceptent pleinement la volonté de Dieu sur elles. Malgré leurs
grandes souffrances, elles sont heureuses par leur amour de Dieu,
l'assurance d'être aimées de Lui, de Notre-Dame et des Saints, la
ferme espérance du ciel et la certitude de leur salut.
SÉCURITÉ INVINCIBLE
En 1870, au plus fort
de la guerre franco-allemande, les pensées de la Mère l'emportent
davantage encore au Purgatoire: «Mon Dieu, s'écrie-t-elle, que
d'âmes paraissent devant vous! Mon Jésus, miséricorde! Je ne puis
plus penser à autre chose qu'aux âmes qui entrent dans leur
éternité. Ceci au moins est une vérité! et quelle vérité!» Le 7
février 1871, la sainte fondatrice rend doucement son âme à Dieu.
Elle avait vécu sur la croix, la croix lui ouvrait le Paradis.
«Attachons-nous à la croix, avait-elle dit peu de temps auparavant:
elle est notre unique espérance... La vie est si courte...! et
l'éternité ne finira jamais. Soyons déjà de l'éternité».
Au lendemain de la
cérémonie de béatification, le 26 mai 1957, le Pape Pie XII résumait
dans une allocution l'essentiel du message laissé par sœur Marie de
la Providence: «Quiconque poursuit ainsi le dépouillement de tout
intérêt personnel et de tout égoïsme, et se consacre sans réserve à
l'œuvre rédemptrice universelle, connaîtra, comme Marie de la
Providence, la souffrance et l'épreuve, mais aussi l'invincible
sécurité de qui s'est établi sur la force de Dieu même et attend
avec une humble confiance l'heure du triomphe sans fin: In te
Domine speravi, non confundar in aeternum; c'est en vous,
Seigneur, que je cherche mon refuge; que mon espoir ne soit jamais
déçu (Ps 70, 1)».
Telle est la grâce que
nous vous souhaitons, à vous ainsi qu'à tous ceux qui vous sont
chers. Nous prierons spécialement pour vos défunts pendant le mois
de novembre, consacré à l'intercession en faveur des âmes du
Purgatoire.
Dom Antoine Marie
osb, abbé
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