|
Bienheureux “Saint” Gonçalo – le peuple l’a “canonisé” – était chanoine de Braga, capitale du Minho, au nord du Portugal.
Un jour, il partit en pèlerinage pour la Terre
Sainte. Comme son pèlerinage se prolongeait plus que prévu, son neveu en profita
pour annoncer sa mort, prit le deuil et s'appropria tous ses biens. A son
retour, saint Gonçalo y vit un signe de la Providence. Il lui laissa tout, entra
dans l'Ordre mendiant des Dominicains et, dès la fin de son noviciat, il obtint
d'aller vivre en ermite. On dit qu'il fut l'un des rares dominicains à n'être
pas "un grand théologien". D'aucuns disent qu'il fut l'un des plus grands, parce
que sa connaissance de Dieu (ce que veut dire le terme "théologie") fut celle
plus directe que celle des penseurs car cette science de Dieu lui fut acquise
par la méditation, la prière et la contemplation. Il décéda en 1259 et sa fête
est fixée au 10 janvier.
L’église qui perpétue sa mémoire, à Amarante,
est l’objet de nombreuses visites et même de pèlerinages en l’honneur de ce
saint qui jouit d’une grande popularité auprès des demoiselles d’un âge mûr, car
il est censé leur trouver un mari… Alphonse Rocha
|