par Albert Fandos

ELEMENTS SUR LA VIE
DE GREGOIRE DE NYSSE
[1]

Origines de Grégoire, sa famille

Grégoire est né entre les années 331- 335 (IV siècle après J-C) dans la province antique du Pont (le nord de la Turquie actuelle) dont sont originaires ses ancêtres paternels. Ses grands-parents appartenaient à une lignée de nobles riches et cultivés. Chrétiens convaincus, ils ont dû fuir les persécutions des empereurs Galère et Maximin Daïa (entre 306 et 313). Le jeune Grégoire a sans doute recueilli auprès de sa grand-mère Macrine « l’Ancienne » le récit des ces temps éprouvants où la famille se cacha pendant sept ans dans les montagnes de la région.

Côté maternel, Grégoire est issu d’une puissante famille chrétienne de Cappadoce (au centre de la Turquie actuelle) exerçant des charges civiles et militaires à la cour de l’empereur. La branche maternelle n’a pas non plus échappé aux persécutions, puisque le grand-père de Grégoire fut mis à mort pour avoir indisposé l’empereur. Ses biens furent confisqués, puis sans doute restitués à la famille après la tourmente. Grégoire a dû aussi entendre sa famille parler avec vénération de Grégoire le Thaumaturge ( « le faiseur de miracles »), apôtre de la Cappadoce au 3e siècle …

Le père de Grégoire, Basile « l’ancien », était rhéteur (professeur d’art oratoire) dans sa province du Pont (sans doute à Néocésarée - aujourd’hui Niksar) où il avait une réputation d’éloquence. Sa mère, Emmélie, orpheline renommée pour sa beauté, recherchée par de nombreux prétendants, trouva en la personne de Basile, un mari et un protecteur.

Grégoire a eu 3 frères et 5 sœurs (peut-être la famille comptait-elle un dixième enfant, mort en bas âge). Outre Grégoire, L’Église a reconnu la sainteté de trois d’entre eux : Macrine la sœur aînée, dont la vie nous est connue par le récit qu’en fit Grégoire, Basile (le cadet, né vers 329, dit « le grand » ou encore « de Césarée », capitale de la Cappadoce dont il fut l’évêque) et Pierre (le benjamin, né vers 341, dit « de Sébastée », ville dont il fut évêque). Grégoire parle aussi dans son œuvre de son frère Naucratios, mort accidentellement à l’âge de 27 ans après s’être retiré avec son compagnon Chrisaphios pour une vie d’ermites. On sait aussi qu’au moins une des sœurs de Grégoire s’est mariée et a eu des enfants.

Vers 341, au moment de la mort du père, c’est Macrine qui prend la direction de la famille. Macrine a fait vœu de virginité et exerce sur tous ses frères et sœurs une grande influence religieuse. Après avoir entraîné sa mère à se convertir à un idéal de vie dépouillée, les deux femmes se retirent, en compagnie de Pierre, le jeune frère, dans leur domaine d’Annesi (ou Annisa) au bord du fleuve Iris (aujourd’hui : le Yesil Irmak) où elles vont créer un monastère.

Basile, de son côté, a le privilège d’entreprendre des études dans les grandes écoles de Constantinople et d’Athènes, auprès de maîtres renommés. Grégoire, quant à lui, semblant avoir été destiné à l’état ecclésiastique [2], accomplira sa formation initiale dans les écoles locales de Cappadoce.

Jeunesse et première carrière de Grégoire

Outre l’éducation chrétienne reçue de sa famille, Grégoire s’applique à étudier les sciences et la philosophie, il s’exerce aux techniques de l’éloquence et du langage [3]. Grégoire lit des œuvres de Platon, subit l’influence des Stoïciens, de Plotin et des néo-platoniciens … Il apprend les mathématiques, l’astronomie, s’intéresse à la médecine [4]. Son œuvre théologique et spirituelle sera toujours profondément marquée par sa culture générale.

Son frère Basile met Grégoire, tout à l’enthousiasme de ses vingt ans, en contact avec Libanios, philosophe dont il a été l’élève et qui est un des maîtres de la Seconde Sophistique (école de rhétorique florissante au 4ème siècle). Toute sa vie, Grégoire honorera la civilisation grecque et païenne, aimant s’entourer de gens lettrés et correspondant avec des personnes cultivées. Peut-être Grégoire a-t-il été marqué par les derniers soubresauts d’un « paganisme d’État », tel qu’a tenté de le promouvoir dans son bref règne l’empereur Julien (dit « l’Apostat »), entre 361 et 363 ? [5] En tous cas, Grégoire exhortera les jeunes à étudier la culture « profane » qui peut aider à s’élever plus haut (Vie de Moïse) [6].

Appelé comme lecteur dans l’Église, Grégoire est amené à approfondir sa connaissance des textes de la Bible. Ses qualités de rhéteur sont très appréciées à Césarée. Il a probablement séjourné plusieurs fois auprès de Basile, lorsque ce dernier s’est retiré, pendant un temps, non loin de la communauté de Macrine, pour mener une vie monastique. Peut-être est-ce au contact de son frère qu’il acquiert des connaissances sur les travaux de l’École d’Alexandrie (Philon, Origène). Grégoire qualifiera plusieurs fois sa sœur Macrine et son frère Basile de didaskalos (professeur, maître).

Vers 364 pourtant, en abordant la trentaine, Grégoire abandonne sa charge de lecteur et reprend une brillante carrière de rhéteur. Sans doute la passion de la rhétorique est-elle la plus forte. Plus tard, dans une lettre à Libanios (Lettre 14) [7] Grégoire exaltera encore cet amour pour les lettres et l’éloquence. Peut-être aussi ressent-il le besoin de s’émanciper de ses aînés.

Cette réorientation suscite des remous auprès de ses proches et des milieux chrétiens de Césarée. Le lectorat est en effet considéré comme la première marche vers une carrière dans l’Église. Son frère Basile et son ami Grégoire de Nazianze s’en affligent et ce dernier lui adresse des reproches appuyés [8]. Cependant « Grégoire n’a pas choisi entre sa foi chrétienne et une carrière de rhéteur, mais entre une vocation ecclésiastique et une carrière mondaine » [9].

Grégoire exercera pendant une dizaine d’années son métier de maître en rhétorique. Il est à peu près certain que Grégoire se soit marié. Mais on ignore précisément pendant combien de temps il le demeura. Certains auteurs, se fondant sur la correspondance de Grégoire de Nysse, Basile de Césarée et Grégoire de Nazianze, avancent que l’épouse de Grégoire s’appelait Théosébie, que le couple eut un fils nommé Cynégios et que Grégoire devint veuf vers 385 [10].

Au début de 369, Emmélie, la mère de Grégoire, meurt. Sa dépouille est placée dans le sarcophage de son mari et enterrée dans la chapelle des Quarante martyrs qu’elle avait fait construire près d’Ibora, dans la Province du Pont.

Le rhéteur à Césarée devient évêque de Nysse

En 370 [11], Basile est élu évêque de Césarée, devenant ainsi métropolite (= archevêque) de Cappadoce. Une petite anecdote livre un trait de caractère de Grégoire. A l’occasion de cette élection, des dissensions interviennent entre Basile et l’un de ses oncles qui est aussi évêque. Grégoire essaie maladroitement de les réconcilier en rédigeant de toutes pièces une lettre censée provenir de l’un des protagonistes. Mais l’artifice est mis à jour : colère et reproches pleuvent sur Grégoire de la part de son aîné (Lettre 58 de Basile) ! [12]

En 371, Grégoire n’est pas loin de ses quarante ans. Basile l’invite à rédiger, comme cela se pratique à l’époque, un éloge de la virginité et de la vie monastique. Le Traité de la virginité est l’un des premières textes connus de Grégoire. Dans cette œuvre de commande dédiée à son frère, Grégoire force la note pour décrire les inconvénients du mariage, mais sans pour autant dénigrer ce dernier. On voit même transparaître, entre les lignes, la propre expérience de Grégoire et l’attachement qui a pu être le sien pour l’amour conjugal.

Vers 372, l’empereur arien [13] Valens découpe la province de Cappadoce, peut-être pour réduire l’influence de Basile, fidèle au dogme de Nicée. L’Église est divisée. Basile cherche à accroître le nombre de ses suffragants et mobilise alors son frère Grégoire en le nommant de force évêque de Nysse, petite bourgade de l’ouest de la Cappadoce, à quelques kilomètres au sud du fleuve Halys (aujourd’hui : le Kizil Irmak).

Mais Grégoire n’est pas homme de poigne, les affaires administratives et ecclésiastiques ne sont pas son fort et il fait preuve, aux yeux de son frère, d’une certaine naïveté au milieu des luttes entre partisans de différents courants théologiques. Il rencontre des difficultés au point que Basile doit dépêcher à Nysse, en 373, Amphiloque d’Iconium pour remettre de l’ordre.

En 375, voilà Grégoire injustement accusé par une conspiration arienne de dilapider les biens de l’Église et de  procéder à des ordinations illégales. Un synode réuni à Ancyre (auj. : Ankara) le dépose de sa charge épiscopale et l’oblige à fuir. Un autre synode arien réuni à Nysse en 376 remplace Grégoire par un évêque acquis aux thèses d’Arius. Grégoire est condamné à l’exil, comme d’autres évêques du  « parti nicéen » [14]. Il faudra attendre l’automne 377 pour que la mort de l’empereur Valens et la révocation des sentences d’exil permettent le retour à Nysse de Grégoire. L’accueil de la population est triomphal (Lettre 6) [15]. Grégoire peut reprendre les initiatives qui lui tiennent à cœur : renforcer la vie monastique à Nysse, achever l’oratoire (martyrium) dédié aux martyrs de Sébastée.

C’est aussi, semble-t-il, en août 377 (selon P. Maraval) [16] ou en août 378 (selon J-R. Pouchet) [17] que survient la mort de Basile de Césarée [18]. Grégoire a environ 45 ans. C’est un tournant de sa vie qui s’amorce alors. Grégoire se sent investi de l’héritage pastoral de son  illustre frère : soutenir coûte que coûte la foi de Nicée, achever l’œuvre théologique de Basile, développer le mouvement monastique initié par son frère et sa sœur. Il semble que la disparition de Basile ait libéré en Grégoire des capacités d’engagement et des dimensions de sa personnalité jusqu’alors retenues. Il va désormais passer en première ligne.

L’homme des conciles, le conseiller du Prince

Théodose succède à Valens comme empereur d’Orient. L’arianisme recule car le nouveau pouvoir soutient la théologie du concile de Nicée. Grégoire prend une part active au synode d’Antioche en 378 (ou 379) autour de l’évêque Mélèce. Il contribue à rapprocher deux courants (et surtout des personnes !) tendant à s’opposer au sein des fidèles à la foi de Nicée.

Au retour d’Antioche, il se rend auprès de sa sœur Macrine mourante. Deux œuvres sont inspirées de ses derniers entretiens avec son aînée : la Vie de Macrine et le dialogue Sur l’âme et le résurrection.

Grégoire apparaît de plus en plus aux yeux de ses pairs comme le successeur du grand Basile. Sa renommée s’étend au-delà de la Cappadoce. Il résout non sans difficultés des crises fomentées par divers hérétiques ariens, anoméens [19] et sabelliens [20]. C’est ainsi qu’en 380, il est appelé à Ibora (province du Pont) pour veiller à une élection d’évêque. Puis il est conduit à Sébastée, en Arménie, pour dénouer des rivalités autour du siège épiscopal. Il y fait élire son frère Pierre (se souvenant des leçons politiques de Basile !).

Revenu à Nysse, il s’attèle à poursuivre le combat dogmatique entamé par Basile contre Eunome, prêtre influent qui nie la Trinité divine. A cet effet, il publie les deux premiers livres d’un Contre Eunome destiné à réfuter les thèses adverses et à nourrir le dogme trinitaire.

Théodose convoque en 381 ce qui restera pour l’Histoire le « Concile de Constantinople » (second concile œcuménique après celui de Nicée). L’empereur entend affermir les acquis du concile de Nicée face aux controverses ariennes. Il s’agit aussi de répondre à l’hérésie des « pneumatomaques » qui nient la divinité de l’Esprit-Saint. Grégoire est chargé par le président du concile, Mélèce, de raffermir la confiance et l’unité des évêques nicéens. Cependant, Mélèce meurt au bout de quelques semaines. Grégoire prononcera son éloge funèbre. Grégoire ne sera pas alors étranger à l’élection de son ami Grégoire de Nazianze pour présider la suite du concile (mais Grégoire de Nazianze sera, peu après, poussé à la démission). Au terme de ce concile est promulgué le célèbre « Symbole de Nicée-Constantinople », qui demeure aujourd’hui encore le résumé de la foi chrétienne.

Grégoire sort du concile avec la réputation de garant de l’orthodoxie. Il a gagné la confiance de l’empereur qui le choisit, avec Hellade (successeur de Basile), comme autorité de référence vis-à-vis des autres évêques de la région. Dès lors, Grégoire reçoit des missions de médiateur : en Arabie, il part avec la poste impériale (on dirait aujourd’hui : en voiture de fonction avec chauffeur !) tenter de réconcilier deux évêques qui se disputent le siège de Bostra. Au retour, il s’arrête à Jérusalem, dont il garde un souvenir mitigé : joie de rencontrer des gens de bien (Lettre 3) [21], peine de voir comme ailleurs hérésies et désordre moral.

Fin 382, on retrouve Grégoire à Nysse. Il a le goût d’enseigner auprès des fidèles qui se rassemblent et il sait mettre en valeur les grands thèmes de la liturgie. En mai 383, il prononce dans un synode à Constantinople son discours Sur la divinité du Fils et de l’Esprit-Saint. Grégoire a cinquante ans passés. L’empereur l’invite souvent. En 385, Théodose perd sa jeune fille Pulchérie, puis peu après son épouse Flacille : Grégoire sera désigné pour prononcer les deux éloges funèbres. En 386, Théodose quitte Constantinople pour s’installer à Milan. La faveur de la cour passe à d’autres conseillers. Grégoire va alors se consacrer davantage aux fidèles de l’Église de Nysse, à la prière et à son propre approfondissement spirituel.

Le recueillement des jours, le partage spirituel

A partir de 385, les dix dernières années de la vie de Grégoire de Nysse sont peu connues. Il n’est plus occupé par la cour de Constantinople et il a perdu son épouse. Il se voue à son diocèse et aux communautés monastiques avec lesquelles il partage les fruits de sa recherche mystique. C’est en effet l’époque où Grégoire compose l’essentiel de son œuvre spirituelle : notamment les Homélies sur le Cantique des Cantiques (dédiées à la diaconesse Olympias et prêchées lors d’un carême entre 390 et 394) ; la Vie de Moïse (datant de 392 environ et portant le sous-titre : « traité de la perfection en matière de vertu ») ; trois écrits spirituels exaltant l’ardeur contemplative : le traité Sur la perfection (au moine Olympios) ; la Profession chrétienne (au moine Harmonios) et l’Enseignement sur la vie chrétienne.

Mariette Canévet écrit dans un article (Dictionnaire de spiritualité p. 394 – éd. Beauchesne, 1965) : « il semble que Grégoire ait reçu la grâce d’une expérience mystique de plus en plus élevée au cours de sa vie, dont ses ouvrages se font les échos de plus en plus profonds ».

On relève une dernière fois la présence de Grégoire dans un synode à Constantinople. Nous sommes en 394. Sa trace est ensuite perdue. Sans doute est-il mort en 395, à l’âge tout au plus de soixante cinq ans.

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Arrivés au terme de cette notice, quels sont les traits de caractère qu’on peut discerner chez Grégoire, en se fondant sur son œuvre et sur le témoignage de ses proches (son frère Basile, Grégoire de Nazianze) ?

Sa santé paraît avoir été fragile (peut-être souffrait-il de calculs rénaux ?) [22]. Malgré des ressources ménagées, Grégoire avait tendance à se dépenser, ce qui l’exposait régulièrement à la fatigue, voire l’épuisement.

Certains commentateurs estiment que la très forte personnalité de Basile a pu susciter chez Grégoire de Nysse un complexe d’infériorité [23]. De fait, tout en aimant son jeune frère, Basile livre sur lui des appréciations négatives : simplicité, manque de sens politique, irréflexion, imprudence … Sûrement les deux frères avaient-ils des personnalités contrastées : alors que Basile atteste de qualités d’organisateur (avec le risque de ne pas toujours approfondir les sujets qu’il aborde), Grégoire est plus porté à la recherche spéculative.

On note aussi chez Grégoire un tempérament fier, conscient de son rang et de sa valeur. Dans une lettre (Lettre 1) [24], on le voit offusqué d’être mal reçu par son métropolite Hellade, successeur de Basile. Les prétentions aristocratiques de Grégoire, jointes au sentiment d’outrage fait à sa condition « d’homme libre », s’expriment  avec force. Cet événement est à rapprocher d’autres échecs dans des missions de médiation (Jérusalem). Grégoire peut susciter l’opposition, il semble peu enclin au compromis.

Par ailleurs, c’est une personne qui révèle aussi une grande sensibilité. Au-delà des figures de rhétorique, il sait manifester sa joie, son amitié. De même il peut s’indigner, montrer de la tristesse. L’homme se passionne pour sa quête, tout en s’efforçant de garder une apparence paisible, de se contenir. Perfectionnement, connaissance et maîtrise de soi sont des valeurs de vie auxquelles Grégoire a souvent fait référence dans son œuvre.

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La localisation de Nysse en Capadoce

La ville de Nysse, dont Grégoire a été l'évêque, n'existe plus aujourd'hui. Les archéologues spécialisés dans l'étude de l'empire byzantin ont retrouvé des vestiges de Nysse sur deux collines appelées Büyükkale Tepe et Küçükkale Tepe et situées à deux kilomètres au nord du village d'Harmandali, dans la Turquie actuelle.

Il ne faut pas confondre Nysse en Cappadoce avec son homonyme, une autre ville antique d'Asie mineure (appelée Nyssa en latin) située près d'Ephèse, à côté du village de Sultanhisar. On trouve sur ce site d'importantes ruines de monuments romains que visitent aujourd'hui les touristes. Mais ce n'est pas la ville de Grégoire qui, elle, se trouve dans la partie ouest de la Cappadoce entre le lac Tüz et le fleuve Kizil Irmak.

Bibliographie :

Pour plus de précision sur l'histoire de Nysse et sa localisation, on pourra consulter les articles et ouvrages suivants :

En français :

MARAVAL, Pierre "Nysse en Cappadoce", Revue d'Histoire et de Philosophie Religieuses, n° 55, 1975, P 237-242

En allemand :

RESTLE, Marcell Studien zur frühbyzantinischen Architektur Kappadokiens, Vienne 1979
HILD, Friedrich et RESTLE, Marcell, Tabula Imperii Byzantini, II. Kappadokien, Vienne 1981 (ouvrage consultable dans les bibliothèques universitaires de la Sorbonne et de Toulouse 2)


[1] Sources principales de cette notice biographique : - M. Aubineau, Traité de la virginité, SC 119, Cerf, 1966 ; - P. Maraval, Lettres, SC 363, Cerf, 1990 ; - M. Canévet,  art. « Grégoire de Nysse » dans Dictionnaire de Spiritualité, Beauchesne, 1967 ; - D. Coffigny, Grégoire de Nysse, Éditions de l’Atelier, 1993

[2] Daniélou, « Le mariage de Grégoire de Nysse et la chronologie de sa vie », Revue des Études Augustiniennes, 1956 (T II 1-4), p.77.

[3] M. Aubineau, ouvrage cité, p. 43-44.

[4] M. Aubineau, ouvrage cité, p. 47.

[5] M. Aubineau, ouvrage cité, p. 64-65.

[6] La Vie de Moïse, éd. et trad. J. Daniélou, SC 1bis, Cerf, 2000 : voir p. 127, § 37.

[7] Grégoire de Nysse – Lettres, éd. et trad. P. Maraval, SC 363, Cerf, 1990, p. 201-207.

[8] Grégoire de Nazianze – Lettre XI, éd. Gallay (tome 1), Les Belles Lettres.

[9] M. Aubineau, ouvrage cité, p. 64.

[10] J. Daniélou, ouvrage cité, p.76-77.

[11] Sur les discussions concernant cette date, voir : J-R. Pouchet, « La date de l’élection épiscopale de saint Basile et celle de sa mort », Revue d’Histoire Ecclésiastique 87, 1992, p. 5-33.

[12] Basile – Lettres, éd. Y. Courtonne (3 tomes), Les Belles Lettres, 1957.

[13] Disciples d’Arius, prêtre à Alexandrie, mort en 336. Les ariens niaient la nature divine du Christ.

[14] Les nicéens professent la vraie foi du concile de Nicée (325) : Jésus est vrai Dieu et vrai homme.

[15] Grégoire de Nysse – Lettres, éd. et trad. P. Maraval, SC 363, Cerf, 1990, p. 165-171.

[16] P. Maraval, « La date de la mort de Basile de Césarée », Revue des Études Augustiniennes n°34, 1988.

[17] J-R. Pouchet, article dans Vig. Christ. N°42, 1988, p. 28-46.

[18] Les sources traditionnelles mentionnent la date du 1er janvier 379 pour la mort de Basile.

[19] Disciples d’Eunome. Ils affirment que le Fils est « dissemblable » (anomoios) du Père.

[20] Disciples de Sabellius, ils voient dans les trois personnes divines de simples manifestations d’une même individualité.

[21] Grégoire de Nysse – Lettres, éd. et trad. P. Maraval, SC 363, Cerf, 1990, p. 125

[22] Lettre 225 de Basile de Césarée (réf. : voir note 12).

[23] A-G Hamman, Les Pères de l’Église, collection les Pères dans la foi (n°1), éd. Migne, 2000, p. 122

[24] Grégoire de Nysse – Lettres, éd. et trad. P. Maraval, SC 363, Cerf, 1990, p. 83-10.

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