Jules,
pape,
fils
de
Rustique,
élevé
an
souverain
pontificat
après
saint
Marc,
brilla
remarquablement
par
la
sainteté
de
sa
vie,
et
par
son
zèle
à
affermir
la
foi
chrétienne.
L'hérésie
impie
d'Arius
progressait
dangereusement
dans
tout
l'Orient,
et
un
grand
nombre
de
saints
évoques
se
voyaient
obligés
de
quitter
leurs
sièges
il
les
reçut
à
bras
ouverts,
surtout
saint
Athanase,
et
les
défendit
jusqu'au
bout
contre
leurs
adversaires. Il
condamna
les
synodes
de
Tyr
et
d'Antioche
réunis
par
tes
Ariens
pour
abolir
la
foi
de
Nicée.
Il
assembla
deux
conciles
à
Rome
dans
lesquels
il
reçut
les
plaintes
des
évêques
exilés,
et
proclama
leur
innocence.
Par
ses
conseils,
l'empereur
Constant,
religieux
prince
qui
régnait
en
Occident,
agit
auprès
de
son
frère
Constance,
fauteur
des
Ariens,
pour
qu'il
rappelât
saint
Athanase
de
l'exil.
H
rejeta
la
formule
de
foi
trompeuse
imaginée
par
les
Eusébiens,
sectateurs
d'Arius
au
second
concile
d'Antioche.
Il rassembla
le
second
concile
de
Sardique
composé
d'évoqués
d'Occident
et
d'Orient ;
ses
légats
y
présidèrent
et
il
s'y
prit
de
nombreuses
et
utiles
mesures
pour
le
maintien
de
la
foi
catholique
et
pour
le
rétablissement
de
la
discipline
ecclésiastique.
En
outre,
il
bâtit
deux
basiliques
dans
la
ville
de
Rome,
et
les
orna
de
peintures
sacrées
l'une
auprès
du
Forum,
l'autre
sur
la
voie
Flaminienne. Il
construisit
trois
cimetières
l'un,
sur
la
même
voie
Flaminienne,
un
autre
sur
la
voie
Aurétienne,
le
troisième
à
Porto.
Il
régla
qu'un
prêtre
ne
plaiderait
pas
sa
cause
ailleurs
que
devant
un
juge
ecclésiastique,
il
ordonna
que
tous
les
actes
relatifs
aux
affaires
ecclésiastiques
seraient
faits
par
un
protonotaire.
En
trois
ordinations
célébrées
au
mois
de
décembre,
M
créa
trois
diacres,
dix
prêtres
et
neuf
évoques.
Après
avoir
gouverné
l'Église
de
Dieu
pendant
quinze
ans,
cinq
mois
et
dix-sept
jours,
il
s'envola
vers
le
Seigneur
le 12
d'avril. Il
fut
enterré
dans
le
cimetière
de
Calepode.
De
là
ses
reliques
furent
transférées
dans
l'église
de
Sainte-Marie,
au-delà
du
Tibre,
agrandie
par
lui
et
déposées
honorablement
sous
le
grand
autel.
SOURCE : P. Giry : Les
petits Bollandistes : vies des saints. T. IV. Source :
http://gallica.bnf.fr/ Bibliothèque nationale de
France. |