Première Partie

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Une vie de travail et de souffrance

Dorénavant Ida Peerdeman ne vivra plus que pour la Vierge Marie. Elle écrit: "Elle[1] était tellement belle, telle que j’ai pu la voir, et tous les jours, je m’occupe d’elle, de sa venue et de ses paroles (les messages). C’est avec ces pensées que je me lève et que je me couche." Pourtant, malgré les apparences, et à l'insu de tous, dans le silence, la vie d'Ida est un long martyre, de l'âme et du corps.

5-1-Une vie de travail

Tout ce que la Dame de tous les Peuples lui disait par des paroles empreintes d'une grande douceur se gravait de façon indélébile dans le cœur d'Ida qui s'appliquait à le consigner par écrit et à le transmettre par obéissance. C'était le ciel doublé d'un dur labeur.

5-2-Martyre du corps

La Dame avait dit à Ida, dès le 1er avril 1951: "Toi, mon enfant, tu dois coopérer sans angoisse et sans peur. Tu vas souffrir, spirituellement et physiquement." Ida souffrit d’un cancer au sein. Mais, par crainte de l’hospitalisation, elle ne se fit opérer que très tard. Elle était aussi gravement malade du cœur.

5-3-Martyre de l'âme

Si, dans ses visions, Ida percevait les choses du ciel et en goûtait la béatitude, au quotidien, par contre, elle se trouvait confrontée au mépris, aux calomnies, à la méfiance et aux doutes. Tournée en dérision et dénigrée par les médias, -déjà- elle connut la douleur de perdre sa réputation par fidélité à la vérité et à la Dame.

Ida savait qu’elle n’était pas l’objet d’une illusion. Tout en restant un simple instrument, elle était consciente de porter le message le plus important du XXe siècle. Le poids de sa responsabilité et l'indifférence hostile et généralisée la faisaient souffrir cruellement. Même ceux qui la connaissaient et savaient son obéissance héroïque vis-à-vis des autorités de l’Église, ne pouvaient soupçonner à quel point il lui en coûtait de se taire et d’attendre patiemment, indéfiniment, continuellement, et cela presque jusqu'à la fin de sa vie.

 

Ida n'eut jamais une seule plainte contre ceux qui la faisaient souffrir. Elle accepta le départ de ceux qui lui étaient le plus chers: d’abord Piet, son frère bien-aimé, puis le Père Frehe. En 1981, c’est son second et fidèle directeur spirituel qui décéda, le Père Kerssemakers (de la Congrégation des Pères du Saint Sacrement). On plaignit alors Ida qui n’avait plus de sainte Messe dans la chapelle et qui ne pouvait plus communier. Sa réponse a surpris plus d’un de ses amis: "Et pourtant, je communie. Je reçois la communion d’une main invisible."


[1] La Dame et Mère de tous les Peuples.

   

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