Les Expériences Eucharistiques
d’Ida Peerdeman

Introduction

 

Les Expériences Eucharistiques d’Ida Peerdeman commencèrent le 17 juillet 1958, soit un an avant la fin des messages. (Le dernier message eut lieu le 31 mai 1959) Il y eut plusieurs Expériences Eucharistiques par an, de 1959 jusqu’au 31 mai 1961. Puis il n’y en eut plus qu'une chaque 31 mai, jusqu’au 31 mai 1969, sauf toutefois, le 19 juin 1966, à la Chapelle de la rue du Bac, à Paris. L’Expérience du 31 mai 1969 eut également lieu dans cette Chapelle de la rue du Bac, dite de la Médaille Miraculeuse. 

À partir de 1970 les Expériences Eucharistiques se firent plus nombreuses, jusqu’à dix fois par an, et ceci jusqu’en 1981. Une dernière Expérience fut signalée le 25 mars 1984. Ces Expériences Eucharistiques se manifestèrent toujours pendant la messe, d’où leur nom: Expériences Eucharistiques. On pourra constater qu’elles reprennent en partie les thèmes des messages, en insistant toutefois sur la situation de l’Église dans le monde contemporain, et sur la nécessité de l’unité des chrétiens sous un seul pasteur, le descendant de Pierre. La nature même de l’Eucharistie est spécialement développée, ainsi que ses liens avec la Sainte Trinité.

Des choses terrifiantes furent annoncées, dont certaines se sont déjà réalisées; heureusement, de nombreux messages d'espérance peuvent nous rassurer: finalement l’Eglise s’en sortira, mais les prêtres et les fidèles doivent se convertir et faire ce que Dieu demande. Les Expériences Eucharistiques donnaient, dès 1960,  une image saisissante de la situation dans le monde et dans l'Église. Pourquoi nos responsables n’ont-ils pas tenu compte de tous ces avertissements? Oui, l’Eglise est et sera attaquée de toutes parts;  elle tombera même très bas à cause de ses prêtres et de ses religieux infidèles. Mais elle se redressera car Dieu aime tous ses enfants. Et une grande joie l’attend: l’Eglise sera victorieuse et reviendra à l’unité des croyants, sous un seul Pasteur, Céphas, le pape, successeur de Pierre. Ceci se réalisera avec l’aide de la Dame de tous les peuples. C’est "pour bientôt", mais nous ne savons pas quand, ni sous quel pape, le temps de Dieu n’étant pas le nôtre…
 

Avertissements préalables
 

Plusieurs difficultés se présentent quand on essaie de comprendre en profondeur les visions et les messages reçus par les mystiques y compris ceux qui, dignes de foi, ont été reconnus officiellement par l'Église. Ce que l'on a appelé les Expériences Eucharistiques d'Ida Peerdeman ne font pas exception à la règle. En effet, les visions qu'elle rapporte, utilisent fréquemment des symboles ou des images souvent proches de ceux de l’Apocalypse. De plus, comme dans presque toutes les visions dites prophétiques, la  chronologie est absente et les images reçues par Ida, même celles qui sont séparées de plusieurs années, voire davantage, se superposent, d’où les interprétation difficiles.
 

Nota:
 

On remarquera que la voyante, Ida, remercie toujours le Seigneur après chacune des visions qu'elle qualifie de "célestes".

Souvent, l'Hostie est encore intacte dans la bouche d'Ida quand elle reprend conscience.

Ses visions ne l'empêchent pas d'aller communier normalement.
 

Remarque sur les “états célestes”
 

L’éducation d’Ida se poursuivra après la série des Messages, mais les enseignements qu’elle recevra désormais, dans ses Expériences Eucharistiques, se feront presque toujours quand elle se trouvera déjà dans un état un peu particulier. Elle est, non pas en extase, mais comme hors d’elle-même, et pourtant elle se déplace normalement quand cela est nécessaire, notamment pour aller communier. Elle dira parfois que ce qu’elle vit et ressent est inexplicable[1]; elle parle de ces états comme des états célestes. Ainsi, dit-elle le 31 janvier 1960: "Quand je revins à ma place après la communion… un état délicieux s’empara soudain de moi… Il me semblait être soulevée et je m’en allais en planant vers quelque part pendant un instant dans un état céleste. Quand tout fut fini, la Sainte Hostie était encore intacte dans ma bouche."


[1] Tous les vrais mystiques font ce genre de remarque: il leur est impossible d'expliquer les grâces que le Seigneur leur fait vivre.

   

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