Certaines
réflexions de prêtres, d'évêques, voire de cardinaux au
sujet du péché, de l'éducation ou de l'évangélisation
peuvent étonner les chrétiens fidèles à l'Évangile. En
effet, pour ces prêtres, le péché n'est qu'une erreur…
l'évangélisation est remplacée par le respect de l'autre;
quant à l'éducation, c'est-à-dire la connaissance des
commandements de Dieu, on l'a presque totalement oubliée.
Pourtant Jésus a montré comment on devait vivre les
commandements. Ainsi, Jésus n'abandonne pas sa mère, mais Il
la confie à Jean, selon le 4ème commandement de
Dieu: "Honore ton père et ta mère." Souvent, dans la
Bible il est demandé de s'occuper de la veuve et de
l'orphelin.

Il faut
évangéliser : ce sont les dernières paroles de Jésus avant
son Ascension: "Allez, enseignez toutes les nations.
Baptisez-les…" Quant au péché, Jésus a été très clair:
c'est pour délivrer les hommes de l'emprise du péché qu'Il
s'est incarné, et qu'Il ira jusqu'à la crucifixion. Ces
prêtres dont nous parlons, disent qu'il faut être prudent,
donc qu'il faut respecter les personnes, mais la prudence,
ce n'est pas ne rien faire... et respecter l'autre, ce n'est
pas le priver de la Bonne Nouvelle… Le Bon Pasteur nourrit
ses brebis, et parfois il donne sa vie pour elles. Jésus a
été parfois prudent, lorsqu'on voulait l'arrêter alors que
ce n'était pas encore l'Heure. Mais lorsqu'il s'agissait de
dire la vérité il n'était pas prudent; tout le monde se
souvient de son attitude vis à vis des marchands du temple.
Enfin, lorsque l'Heure du Sacrifice, l'Heure de sa Passion,
son Heure fut arrivée, Jésus ne fut plus prudent du tout...
Ensuite, après son ascension, Il laissera ses apôtres
poursuivre son travail; et ces bons pasteurs donneront, eux
aussi, leur vie pour leurs brebis; et leur sacrifice sera
semence de chrétiens. Cela continuera tout au long des
siècles. Et cela doit toujours continuer, Jésus le veut.
Jésus le veut car Il veut que tous les hommes soient
correctement évangélisés pour pouvoir se convertir et
revenir à Dieu, donc au salut. Mais l'évangélisation passe
toujours par la Croix.
Dieu veut
la conversion des méchants, et encore plus des ignorants. Et
là, la prudence n'est pas de mise. Ainsi, lorsque les
musulmans, via les turcs, persécutèrent trop les chrétiens
de Terre Sainte, et même les pèlerins, l'Église lança les
Croisades. Il faut enfin faire cesser les mensonges
concernant les Croisades; les croisades ne furent pas
lancées pour conquérir des territoires mais pour défendre
des chrétiens persécutés. Certes, il y eut des seigneurs
féodaux qui se conduisirent très mal, mais ce n'était pas
but des Croisades, ni de l'Église. De même, en ce qui
concerne les guerres de religion, en France, ces guerres
furent le plus souvent des guerres féodales. C'est trop
facile de toujours accuser l'Église pour justifier ses
erreurs! Oui! Il y a toujours eu des brebis galeuses, mais
l'Église véritable ne persécute pas; d'ailleurs elle ne le
peut pas car Jésus a dit: ""Aimez
vos ennemis… Bénissez ceux qui vous maudissent… Faîtes du
bien à ceux qui vous veulent du mal…"
La
doctrine de Jésus est une doctrine d'amour universel.
Cependant, on doit aussi constater, que Jésus n'a pas
interdit que, dans certains cas, les hommes se défendent.
C'est le devoir des chrétiens de défendre ses enfants, ses
amis lorsqu'ils sont en danger. Ainsi, contre l'islam, le
plus grand danger aujourd'hui, il faut défendre les
chrétiens persécutés, sinon ce qui est arrivé aux Arméniens
en 1915 recommencera, avec des millions de morts. Cela a
d'ailleurs déjà commencé au Kosovo, en Europe, dans
l'ancienne Yougoslavie, où les musulmans chassent ou tuent
les chrétiens. Cela se passe aujourd'hui partout, sous nos
yeux. Les chrétiens du Kosovo nous appellent au secours,
mais personne ne fait rien et les médias se taisent. On
pourrait aussi remplir des dizaines de pages relatant ce qui
se passe aujourd'hui partout où l'islam se sent fort.
Après le
communisme, voici l'islam. Certes Jésus a demandé d'aimer
ses ennemis, mais il est aussi "le chemin, la vérité et
la vie." Oui! Il y a l'exemple des martyrs qui, en
mourant, disaient : Père, pardonne leur…" Mais
avons-nous, aujourd'hui, le droit de nous taire? C'est sûr,
les musulmans dans leur grande majorité, ne savent pas ce
qu'ils font, ayant été intoxiqués par le Coran, depuis leur
plus jeune âge. Ils ne connaissent que le Coran, et rien
d'autre. De plus, aujourd'hui, les extrémistes musulmans ne
retiennent que les sourates les plus pernicieuses, celles
qui conduisent aux attentats et même au suicide pour pouvoir
tuer davantage de non musulmans… L'urgence est donc, pour
les chrétiens, de revenir au bon sens, de prêcher Jésus à
temps et à contre temps et de prier, beaucoup, pour la
conversion des musulmans. Et peut-être aussi faut-il prendre
les moyens pour la protection de certaines régions très
exposées, et pour remédier à toutes les exactions qui, de
plus en plus, rendent la vie des chrétiens insupportable.
Revenons
à l'enseignement. Très récemment, notre pape François a
bousculé les évêques, en insistant pour qu'ils aillent
rencontrer leurs ouailles, le plus souvent possibles, pour
qu'ils les instruisent. Incontestablement, dans les diocèses
européens, les fidèles manquent du véritable enseignement.
On parle beaucoup de la pauvreté matérielle, mais très
rarement de la pauvreté spirituelle. Pourtant, la véritable
pauvreté c'est l'ignorance spirituelle. Il faut d'urgence
ré-enseigner le catéchisme, le vrai catéchisme, pour montrer
à nos enfants et à nos jeunes ce qu'est l'amour véritable
qui débouche toujours sur la paix. Oui, il faut enseigner
Dieu, et Jésus-Christ, par tous les moyens mis à notre
disposition. Il faut aussi utiliser Internet, ce merveilleux
outil qui peut devenir le moyen idéal pour l'apostolat.
Nous
devons tous évangéliser, sans nous lasser malgré les
apparences d'échec. Nous devons utiliser tous les moyens,
malgré les difficultés et nos insuffisances. Et nous devons
êtres des modèles vivants du bonheur que l'on trouve en
servant Dieu et ses enfants. Cela est de plus en plus urgent
dans notre monde où tant de pauvres gens ne connaissent plus
rien de Dieu. Comment vont-ils découvrir Dieu? Et comment
apprendront-ils que la Loi de Dieu nous libère. Non! la Loi
de Dieu n'est pas une contrainte, mais un amour, un bonheur.
Nous devons montrer aux gens comment l'obéissance nous rend
libres; et comment l'obéissance qui exige souvent, de notre
part, un certain effort, donne toujours du bonheur. Car la
volonté donne la force, et la maîtrise de soi construit des
êtres fiers tout en demeurant humbles. En effet, obéir est
toujours difficile, mais c'est en obéissant à la Loi de Dieu
que nous nous rendons compte que c'est la grâce de Dieu qui
nous permet d'agir. D'où une nouvelle petite équation:
Obéissance + volonté + difficultés nées de nos résistances +
humilité = réussite + bonheur + bonheur des autres et la
paix.
De la
volonté de Dieu naît le bonheur, comme de la foi naît la
raison. Théoriquement tout cela est facile, mais une grande
difficulté subsiste, difficulté qui est aussi la condition
que rencontrent les convertis pour obéir et appartenir à
Dieu, c'est le changement de vie.
Revenons
à l'urgence de faire connaître Jésus-Christ. Nos
contemporains qui ont perdu Dieu courent après tous les
plaisirs. Mais rapidement les gens s'aperçoivent que les
plaisirs laissent toujours le cœur vide. Alors, à quoi ça
sert, la vie? À rien! Alors nos jeunes, et d'autres, se
suicident… De plus, des lois ignobles, toutes suicidaires,
ont été insérées dans la vie des occidentaux, et d'autres
lois tout aussi ignobles se préparent, mais très
discrètement. Vite, nous devons évangéliser, redonner Dieu
qui seul redonnera un sens à la vie des hommes. Seigneur,
viens nous aider, car sans ta grâce, indispensable, nous ne
saurons pas Te faire connaître comme il faut, sans ta grâce
au cœur des pauvres spirituels, nous ne serons pas écoutés.
Ou plutôt, c'est Toi, Jésus, qui ne seras pas reconnu, Toi
qui ne seras pas compris.
Seigneur,
viens vite nous aider à faire connaître ta Bonne Nouvelle.
Tu sais bien que c'est urgent…
Paulette Leblanc - Janvier
2014 |