LISTE DES PAPES - 12
176 à 190


 

176

Innocent III (1198-1216)

Giovanni Lotario, comte de Segni, né à Anagni en 1160, mort à Rome en 1216.

Son pontificat marque l’apogée de la puissance pontificale. Il intervint dans les affaires des plus puissants souverains (Angleterre, France, Allemagne), provoqua la 4e croisade ainsi que celle contre les albigeois en 1209 et, pour anéantir l’hérésie, institua l’Inquisition. Il convoqua le quatrième concile du Latran en 1215. Il décéda atteint par la malaria à l’âge de 56 ans.

177

Honorius III (1216-1227)

Cencio Savelli, né à Rome, mort à Rome en 1227.

Il parvint à organiser la 5e croisade qui se termina par un échec.

Honorius lutta contre les albigeois.

Il approuva définitivement les règles des Franciscain et des Dominicains et confirma l’ordre des Carmélites.

178

Grégoire IX (1227-1241)

Ugolino de Segni, né à Anagni, vers 1170, mort à Rome en 1241.

Il lutta contre l’empereur Frédéric II. Il est auteur d’ordonnances importantes en droit canon.

Son nom est lié à institution du Tribunal de l’Inquisition.

Il proclama saints: François d’Assise, Antoine de Padoue ou de Lisbonne) et Dominique de Guzman.

179

Célestin IV (1241)

Goffredo Castiglioni, régna quelques jours en 1241.

Lors de son élection les cardinaux n’arrivaient pas à un accord. Le Sénat et le peuple perdirent patience et décidèrent d’enfermer les cardinaux à clef (cum clave — d’où le mot conclave), dans le Palais de Setizonio, jusqu’à ce qu’ils élisent un pape.

Étant déjà très âgé et malade, il décéda 17 jours après son élection.

180

Innocent IV (1243-1254)

Sinibaldo Fieschi, né à Gênes vers 1195, mort à Naples en 1254.

Son élection eut lieu après deux ans de vacance.

Las des tracasseries que lui imposait l’empereur Frédéric II, il l’excommunia et le déposa au premier concile de Lyon en 1245. Il dut alors quitter Rome et attendre la mort de l’empereur, en 1250, pour pouvoir retourner dans la ville éternelle. Pendant son pontificat fut organisée la septième croisade qui se termina, elle aussi, par un cuisant échec.

181

Alexandre IV (1254-1261)

Rinaldo di Segni, mort à Viterbe en 1261

Rome étant devenue peu sûre le pape alla résider à Viterbe — ville d’Italie qui fut la résidence pontificale de 1257 à 1309.

Il canonisa sainte Claire d’Assise et déclara véridiques les stigmates de saint François.

182

Urbain IV (1261-1264)

Jacques Pantaléon, né à Troyes vers 1200, mort à Pérouse en 1264.

Il institua la fête du Saint-Sacrement.

183

Clément IV (1265-1268)

Gui Foulques, né à Saint-Gilles fin XIIe siècle, mort à Viterbe en 1268.

Il était militaire et secrétaire de Louis IX (saint Louis).

Il commença la 8e croisade qui, comme les précédents fut un échec.

184

Grégoire X (1271-1276)

Tebaldo Visconti, né à Plaisance en 1210, mort à Arezzo en 1276. Bienheureux.

Il fut élu lors du conclave le plus long de l’histoire des papes.

L’élection prit tellement de temps que le peuple, fatigué d’attendre, arracha la toiture du palais où les cardinaux étaient réunis.

Il convoqua le concile de Lyon de 1274.

185

Innocent V (1276)

Pierre de Tarentaise, né à Champagny en Savoie vers 1225, mort à Rome en 1276. Bienheureux.

Il protégea les ordres religieux.

186

Adrien V (1276)

Ottobono de Fieschi, mort à Viterbe en 1276.

Son pontificat fut si bref qu’il n’eut pas le temps d’être intronisé.

187

Jean XXI (1276-1277)

Pedro Julião ou Pedro Hispano, né à Lisbonne vers 1220.

Médecin fameux.

Il fut archevêque de Braga et professeur à l’Université de Paris.

Il eut des démêlés avec le roi du Portugal

Il décéda à Viterbe. (Voir la page Jean XXI).

188

Nicolas III (1277-1280)

Giovanni Gaetano Orsini, né à Rome entre 1210 et 1220, mort près de Viterbe en 1280.

Il rétablit de nouveau le Saint-Siège au Vatican.

189

Martin IV (1281-1285)

Simon de Brion, français, né vers 1210, mort à Pérouse en 1285.

Il dut abandonner Rome pour Pérouse, où il est mort.

190

Honorius IV (1285-1287)

Giacomo Savelli, né à Rome en 1210, mort à Rome en 1287, petit-neveu d’Honorius III.

Il chercha à rétablir l’ordre à Rome.

Ce fut lui qui introduisit l’étude des langues orientales à l’Université de Paris.

   

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