

Maria Clara do Menino Jesus
1843-
Le 125e anniversaire de la
congrégation portugaise
CITÉ DU VATICAN, Mardi 24 juillet
(Zenit.org) – Le pape Jean-Paul II renouvelle à la congrégation des
Franciscaines hospitalières de l'Immaculée Conception "la confiance du
Successeur de Pierre", rappelant que Dieu "appelle la vie consacrée à élaborer
de nouvelles réponses aux nouveaux problèmes d'aujourd'hui".
Le
pape a adressé un message à la Révérende Mère Irma Isilda de Freitas, Supérieure
générale des Franciscaines hospitalières de l'Immaculée conception à l'occasion
du 125e
anniversaire de l'approbation de leur congrégation par le
Saint-Siège en 1876. Le message, en date du 27 mars, date anniversaire du
rescrit de Pie IX, "Sanctissimus Dominus", est publié aujourd'hui par la
salle de presse du Saint-Siège avec sa traduction en italien. L'original est en
Portugais.
Le pape rappelle les conditions difficiles de
la fondation par Mère Maria Clara. Libânia do Carmo (c'était son nom de baptême)
était née en 1843. Elle fut orpheline de mère à 7 ans et perdit son père à 13
ans. Elle fut alors éduquée par les Filles de la Charité de Saint Vincent de
Paul, jusqu'à la persécution religieuse qui obligea les sœurs à quitter le pays.
Elle trouva alors refuge chez une famille amie. Mais l'appel de Dieu se fit plus
fort que la vie mondaine qui s'offrait à elle.
A 25 ans, elle se consacre au service de Dieu
au "Pensionnat de S. Patrick", sorte de "cœur apostolique" de Don Raimundo dos
Anjos Beirão, explique Jean-Paul II. Il avait pour but à la fois l'éducation de
la jeunesse et l'aide aux moniales Capucines de Notre-Dame de la Conception,
tertiaires de S. François d'Assise fondées en 1710, faisant le vœu de confesser
en public comme en privé "l'Immaculée Conception de la souveraine Mère de Dieu". Libânia fut accueillie dans cette communauté avec le nom de Maria Clara do
Menino Jesus.
Mais
la persécution n'était pas éteinte et la profession religieuse était encore
interdite au Portugal. C'est pourquoi Maria Clara et ses consœurs se rendirent
en France pour faire leur noviciat dans le Tiers Ordre régulier de S. François à
Calais. A peine rentrées au Portugal, elles voulurent adopter les œuvres de
charité, la règle, les usages et l'habit de la branche française. Les autorités
portugaises tolérèrent la communauté qui allait être reconnue par Pie IX, car
officiellement elles n'y voyaient qu'une "association de bienfaisance". Mais le
rescrit de Pie IX stipule clairement leur but qui est "l'union intime à Dieu" et
de "faire le bien partout où il doit être fait".



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