Maria Giuseppina Rossello
Religieuse, Fondatrice, Sainte
1811-1880

Bénédicte Rossello est né à Albissola dans la province de Savona le 27 Mai 1811. Ses parents étaient modestes et très pieux, plein de charité envers les nécessiteux et en particulier dévots à la croix et la Sainte Vierge. Vers l'âge dix-neuf ans, elle se met au service d'une riche famille, les Mauleone, pour soigner le maître de maison. A la mort de celui ci, Mme Mauleone, qui n'a pas d'enfants veut l'adopter avec la perspective d'hériter les biens mais Bénédicte refuse.

Elle se sentait la vocation religieuse et voulait faire partie d'une congrégation vouée à la charité. Il se tourne vers les Filles de Notre-Dame des Neiges mais subi un refus car la mauvaise situation économique de sa famille ne permettait pas d'avoir une dot. Les années suivantes elle perd plusieurs membres de sa famille, sa mère, son frère, sa sœur Joséphine, et enfin le père.

En 1837, à la suite d'un appel de l'évêque, Mgr Augustine De Mari (1835-1840), qui recherche des bénévoles pour s'occuper des jeunes les plus pauvres, Bénédicte se met, à 26 ans, à la disposition du prélat.

La fondation porte la date du 10 août 1837 ; Angela Pescio, la plus ancienne, a été élu supérieur; Bénédicte avait la tâche de maîtresse des novices, vicaire et économe. Le 22 Octobre 1837 eu lieu la prise d'habit et Bénédicte reçut le nom de Sœur Maria Josefa, tandis que l'Institut était officiellement intitulé Filles de Notre-Dame de la Miséricorde, du nom du célèbre sanctuaire de Savona. La mission de la nouvelle institution est l'éducation des jeunes et l'assistance des malades. Le 2 août 1839, les sœurs prononcent leurs vœux perpétuels. En 1840, il y avait déjà sept sœurs et quatre novices profès au cours de ce chapitre de la même année, Sœur Maria Josefa a été élu à l'unanimité supérieur, qui eu cette fonction pendant environ quarante ans, jusqu'à sa disparition.

Sous la direction de Sœur Maria Josefa, l'Institut commence à se développer en Ligurie, dans la période 1842-1855. L'esprit de missionnaire s'est montré encore plus grand quand, en 1876, elle envoya un premier groupe de quinze religieuses à Buenos Aires, Argentine. En 1859, une nouvelle fondation, la Maison de la Providence, est lancée par Sœur Maria Josefa pour la réhabilitation et l'intégration dans la vie des filles des classes pauvres.

Dix ans plus tard, en 1869, Sœur Maria Josefa ouvre le Séminaire pour les petits enfants de la classe ouvrière. Sa dernière initiative a été la création à Savona d'une institution pour les filles repenties, du vol à la prostitution. Elle est morte le 7 décembre 1880 à 69 ans. En 1887, son corps est transféré à la maison-mère.

Son corps se vénère à Savone à la chapelle de la maison-mère des filles de la miséricorde.

Béatifiée le 6 novembre 1938, par le Pape Pie XI. Et canonisée le 12 juin 1949 par le Pape Pie XII.

 

 

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