MARIE DU DIVIN CŒUR
Maria Droste zu Vischering
Religieuse du Bon-Pasteur, Bienheureuse
1863-1899

« Oh Qu'il est beau de se livrer à aider les gens les plus pauvres et méprisés ! »

Maria Droste est née le 8 septembre 1863 à Münster, Allemagne. Elle est la quatrième des dix enfants du Marie du Divin Coeur, Religieuse, BienheureuseCompte Clemens Heidenreich Droste zu Vischering et son épouse, la comtesse Hélène. Elle reçoit le baptême deux jours après sa naissance avec son frère jumeau Max.

C'était une enfant espiègle, elle courait dans le jardin, jouait... Elle avait un cœur tendre, était simple, ouverte, mais elle savait aussi se mettre en colère...

Le 25 avril 1875, à l'âge de 11 ans, Maria reçoit l'Eucharistie par la première fois et quelques semaines plus tard, la Confirmation (8 juin). « Ce jour-là j'ai entendu pour la première fois l'appel de Dieu. J'ai compris que je devais Lui consacrer ma vie.

Passionnée pour le salut des enfants et filles en difficulté, Marie est entrée dans la Congrégation du Bon-Pasteur à Münster le 21 novembre 1888 où elle a pris le nom de Marie du Divin Cœur.

Elle a prononcé ses vœux perpétuels le 29 janvier 1891 : « Seigneur j'ai tout laissé, absolument tout pour t'aimer jusqu'au dernier moment de ma vie et pour diffuser tant que possible, la vénération du Sacré-Cœur ».

Marie a travaillé comme éducatrice des jeunes filles. Elle avait une préférence pour les plus difficiles : elle disait : « Celles que j'aime le plus sont les plus marginalisées, celles qui sont dans la plus grande détresse. Elles sont mon trésor ».

En 1894 Marie est destinée à Lisbonne (Portugal). Quelques mois après, elle est nommée supérieure à porto. Elle trouve la maison dans un état pitoyable, Des vrais des bienfaiteurs et son ingéniosité, et la maison prend un nouveau départ.

Sa santé, toujours faible se ressent d'une inflammation de la moelle épinière. La paralysie est progressive...

À Porto se répand encore plus l'opinion que « la supérieure du Bon-Pasteur est une sainte » et on prie pour sa guérison.

Entre 1897 et 1899 elle demande à plusieurs reprises au Pape Léon XIII la consécration du monde au Sacré Cœur de Jésus.

Finalement, Maria apprend par les journaux que l'Encyclique « Annum sacrum », a été publiée le 25 mai 1899, dans laquelle le Pape fixe le jour où il fera la consécration du monde au Sacré Cœur.

Marie meurt le 8 juin 1899, la veille du triduum préparatoire à cette consécration.

Elle est déclarée Bienheureuse par le Pape Paul VI le 1er novembre 1975.

LA BIENHEUREUSE MARIA DROSTE
ET L'AMOUR DES FEMMES EN DIFFICULTÉ

Témoignage des Religieuses du Bon-Pasteur de Porto vers 1900.

« La dévotion au Cœur de Jésus est inséparable du zèle pour le salut des âmes » (1895)

Expérience personnelle de Maria Droste :

« Le trait qui la caractérisait et qui a fait d'elle  une vraie fille de Sainte Marie Euphrasie, c'était son grand zèle pour le salut des âmes. Nos chères enfants étaient sa perpétuelle préoccupation. Tant qu'elle a été sur pied, elle allait les voir souvent.

Quel soin ne prenait-elle pas pour les savoir heureuses et contentes ? Dès que l'une ou l'autre était triste ou ennuyée, elle cherchait par mille moyens ingénieux à ramener le calme dans ces pauvres cœurs.

Nous l'avons vue passer des heures à consoler et à encourager ces chères enfants. Les plus déshéritées et les plus misérables avaient toujours sa préférence ».

Lettre de Maria Droste écrite pendant ses années à Porto.

« Les enfants sont notre unique bonheur, et il me semble que je mourrais de désolation si je devais refuser de les recevoir, voyant ces pauvres enfants qui se perdent si elles ne trouvent pas un secours chez nous. Rien ne pourrait abréger ma vie comme de m'imposer une restriction en ce qui concerne le salut des âmes. Il ne faut pas mesurer avec des mesures naturelles ce qui est vraiment surnaturel ; on n'obtiendrait rien dans la vigne de Dieu.

J'ai les mains pleines de travail, la tête pleine de soucis et le cœur plein d'amour »

CONSÉCRATION AU SACRÉ CŒUR DE JÉSUS

Mon très aimable Jésus, je me consacre aujourd'hui, de nouveau et sans réserve, à votre divin Cœur.

Je vous consacre mon corps avec tous ses sens, mon âme avec toutes ses facultés, et mon être tout entier. Je vous consacre toutes mes pensées, mes paroles et mes œuvres, toutes mes souffrances et mes peines, toutes mes espérances, mes consolations et mes joies, et principalement je vous consacre mon cœur, afin qu'il vous aime.

Agréez, ô Jésus, le désir de vous appartenir pour toujours. Prenez possession de moi. Je mets en vous toute ma confiance, une confiance sans bornes, et l'espère de votre miséricorde infinie le pardon de mes péchés.

Je remets entre vos mains tous mes soucis. Je vous promets de vous aimer et de vous honorer jusqu'au dernier instant de ma vie, et de propager, autant que je le pourrai, le culte de votre Sacré-Cœur.

Pour d'autres renseignements, veuillez vous adresser à :

http://www.bonpasteur.com

 

 

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