MAXIME DE Riez
(ou de Lérins)
évêque, saint
(
 ca. 460)

Né dans le pays de Riez (Basses Alpes), plus précisément à Chateauredon près de Digne, il devint moine à l'abbaye de Lérins, où son érudition, son humanisme et sa profonde piété furent reconnus par tous. Il succéda à son fondateur, Saint Honorat, lorsque celui-ci devint évêque d'Arles.

Parlant de l’île de Lérins et de son abbaye à cette époque, l’encyclopédie universelle, nous rappelle que « l'action exercée par l'abbaye de Lérins sur la christianisation de la Provence et d'autres parties de la Gaule, ainsi que l'Irlande (avec Patrice) ou l'Angleterre (avec Augustin), ressort du fait que les évêques les plus marquants de ce mouvement religieux sont presque tous passés par le monastère, comme Hilaire d'Arles (mort en 449), Eucher de Lyon (évêque, mort vers 450), Loup de Troyes (mort en 479), Césaire d'Arles (mort en 542), pour les plus connus, mais aussi Cassien, fondateur de Saint-Victor-de-Marseille, Vincent, qui y compose vers 434 son Commonitorium, où il justifie le critère fameux de l'orthodoxie, définitivement adopté par l'Eglise : quod semper, quod ubique. Salvien y rédige son De gubernatione Dei. Maxime, Fauste, et d'autres. »

Aimant probablement la solitude de l'île de Lérins — que l'on appellait aussi l'île des Saints — il refusa une première fois d'être l'évêque — il s'agissait de l'évêché de Fréjus —, mais il fut bien obligé, par l'enthousiasme des fidèles, à accepter l'évêché de Riez dans les Basses-Alpes, où sa renommée ne cessa de croître.

Maxime entretint une correspondance suivie avec les papes, fit bâtir des monastères et participa activement au rayonnement de l’Église en Provence.

Il fit triompher la vérité catholique dans plusieurs conciles provinciaux à Orange (441), Vaison-la-Romaine (442), Arles (451 et 453)

Maxime mourut au milieu de ses fidèles, après les avoir édifiés, pendant vingt-sept ans, par sa pénitence et sa charité.

 

 

pour toute suggestion ou demande d'informations