De Noël à l’Epiphanie

 

« La pauvreté n’a pas été créée par Dieu. C’est nous qui avons créé la pauvreté. Devant Dieu, nous sommes tous pauvres » (Mère Térésa).

Pour la naissance de Son Fils en notre monde, Dieu a convoqué deux groupes d’adorateurs : les mages et les bergers.

Les mages scrutent le mystère de Dieu dans la création ; et avec l’aide des docteurs de la loi, ils scrutent aussi les Ecritures Saintes. Dans les deux cas, il s’agit d’une démarche active, mettant en exercice les dons naturels de l’homme. Dieu guide les mages par la seule étoile, signe matériel et néanmoins divin. Leur quête, parce qu’elle est vécue jusqu’au bout, les conduit jusqu’au Sauveur qui vient de naître.

Les bergers sont bien différents des mages. Ils n’attendent rien, ils ne sont dans aucune quête de Dieu ; et cependant ils sont appelés soudainement par les anges pour venir adorer l’Enfant divin. Ils figurent les dons surnaturels que Dieu accorde aux hommes sans aucun mérite de leur part. Ces dons sont totalement au-delà de notre nature humaine : et c’est ce que figure la pauvreté des bergers.

Ces deux groupes, que tout semble séparer, se retrouvent en une adoration commune du Dieu Incarné. Ils nous redisent combien, pour adorer Jésus, nous devons être à la fois entreprenants et abandonnés !

P. Philippe Plet, passioniste

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