Odile de Hohenbourg
Moniale, Sainte
(657 - 720)

La lumière de l’Alsace[1]

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L’enfance et la jeunesse d’Odile

1-1-Les parents d’Odile

Sainte Odile est la grande patronne de l’Alsace. Elle serait née vers 657. Son Père, Adalric, 3e duc d’Alsace, habitait Ehenhein, devenu Obernai. Il était chrétien, brave, juste envers ses subordonnés, et bon envers le plus démunis. Mais c’était un guerrier rude, orgueilleux, qui n’admettait aucune contradiction.

La mère d’Odile, Berswinde, femme tendre et douce, était une des rares personnes à pouvoir apaiser les emportements de son rude époux. Elle savait tenir parfaitement sa maison et sa domesticité, et, femme au grand cœur, elle était la providence des pauvres. Pour plaire à son épouse, Aldaric débroussailla le sommet du Hohenbourg et fit construire un château, non loin des ruines d’une forteresse romaine, dont subsistent toujours les murailles, appelées aujourd’hui le “Mur païen”. C‘est là que naquit Odile. Mais Odile était une fille, et pire, elle était aveugle. Aussi son père, blessé dans son orgueil, décida-il de la faire disparaître.

1-2-L’enfance et l’adolescence

Pour sauver son bébé d’une mort certaine, Berswinde le confia à une nourrice en qui elle avait toute confiance. Mais des indiscrétions ayant mis la vie de sa fille en danger, Berswinde  l’envoya, avec sa nourrice, jusqu’en Franche-Comté, près de Besançon, au couvent de Palma[2] dont sa tante était l’abbesse. C’est là, dit-on, qu’Odile fut initiée aux saintes et grandes vertus de charité, d’obéissance et d’humilité.

À l’âge de treize ans, Odile n’était pas encore baptisée... Mais le Seigneur veillait... Une nuit, en Bavière, Erhard, l’évêque de Ratisbonne, veillait et priait quand soudain le Seigneur lui apparut et lui demanda d’aller à Palma et de baptiser une jeune fille aveugle en lui donnant le nom d’Odile. L’évêque obéit aussitôt, se faisant toutefois accompagner de son frère.

Alors ses yeux s’ouvriront aussitôt à la lumière.

Quand Erhard et son frère arrivèrent à Palma, la supérieure leur révéla l’identité de la jeune fille. Quand on eut plongé l’adolescente dans l’eau baptismale, les yeux d’Odile s’ouvrirent. La foule exulta de joie et décision fut prise d’aller informer Aldaric. Ce dernier fut bien content, mais, il ne voulut pas recevoir sa fille chez lui, par crainte de devoir reconnaître publiquement son erreur. Pendant ce temps, à Palma, Odile découvrait les merveilles du monde, et son cœur s’ouvrait de plus en plus à l’amour de Dieu. Elle apprenait aussi à lire... Mais elle souffrait de ne pouvoir retrouver sa famille, sa mère, ses frères et ses sœurs.

La nourrice mourut, et Odile, dans son chagrin, regrettait encore plus de ne pouvoir rentrer chez elle. Son frère Hugues prit sur lui d’aller la chercher, sans prévenir son père. Dès qu’elle eut mis pied à terre, Odile reconnut son père et s’élança vers lui. Aldaric étreignit longuement sa fille. Mais encore une fois le respect humain -que dirait la rumeur publique en apprenant l’histoire d’Odile?- fut plus fort qui l’affection, et il fut décidé que la jeune fille resterait à Hohenbourg, mais reléguée dans une aile inoccupée du château, sous la surveillance d’une religieuse.

Malgré ses pauvres ressources, Odile aidait les pauvres. Un jour son père la rencontra, et pris de remords, la fit enfin entrer dans la vie de famille. C’était une vie mondaine, compte tenu du rang de ses parents, qui ne correspondait pas à ses aspirations. Elle menait publiquement sa vie de princesse, mais elle se réservait chaque jour quelques heures pour l’oraison, la prière et les visites aux pauvres et aux malades d’Hohenbourg en compagnie de sa sœur.

2
La vocation

L’influence de la douce Odile se faisait sentir chaque jour davantage et sa réputation se répandait. Un duc allemand vint la demander en mariage. Le parti était bon, aussi Adalric donna-t-il son consentement sans même consulter sa fille, la principale intéressée. Odile protesta, arguant de son vœu de virginité. Adalric s’obstinant, Odile s’enfuit, un soir, déguisée en mendiante. On ne s’aperçut de son absence que le lendemain vers midi. Furieux, son père rassembla tous ses cavaliers et partit à sa poursuite.

À partir de maintenant, les événements rapportés par les agiographes ne permettent plus de distinguer le vrai de la légende. Odile avait traversé le Rhin, et s’en allait vers Fribourg, en Brisgau. Bientôt, elle entendit des cavaliers et reconnut son père dans la troupe. Elle supplia Dieu de lui venir en aide, et à cet instant précis, le rocher sur lequel elle s’était appuyée, s’entr’ouvrit légèrement, puis se referma sur elle. Le duc et ses cavaliers passèrent sans la voir. Quand tout danger fut écarté, le rocher s’ouvrit de nouveau et laissa jaillir une source miraculeuse qui existe toujours.

On ne sait pas comment vécut Odile pendant les mois qui suivirent, mais au bout d’un an, Aldaric, apaisé et pris de remords, fit proclamer un Édit, dans tout son duché et dans les régions voisines par lequel il s’engageait, si sa fille voulait revenir dans son palais, à lui laisser entière liberté pour suivre sa vocation...

Odile était à Fribourg quand elle entendit un héraut un proclamer l’Édit de son père. Confiante en la parole de cet homme violent mais loyal, elle revint à Hohenbourg, dans le château paternel. Odile manifesta alors son intention de fonder, en Alsace, une communauté religieuse. Cela se fit, à Hohenbourg, Adalric ayant décidé de lui donner le domaine du château et ses dépendances. C’était en 680. Odile avait 23 ans.

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La fondation

Adalric pourvut à toutes les dépenses nécessaires pour l’aménagement du château en couvent. Les travaux durèrent dix ans, mais dès que l’on sut ce qui se passait à Hohenbourg, des jeunes filles vinrent se placer sous la direction d’Odile.

Sans cesse, de nouvelles recrues arrivaient: on dit qu’à la fin des travaux, elles étaient déjà 130!... Une grande église, dédiée à la Vierge Marie, dut être construite pour abriter la prière de tout ce monde. Cette église fut achevée en 690, Odile enseignait à ses filles à contempler Jésus sur la Croix, et à Le suivre... Connaissant les misères et les faiblesses humaines, Odile veillait à assurer un véritable équilibre de vie, interdisant les jeûnes excessifs et les pénitences immodérées, autant de pratiques qui peuvent ruiner les santés tout en conduisant à l’orgueil.

Surviennent alors un certain nombre de faits miraculeux, dûment attestés par des contemporains:

– Odile vénérait Saint Jean Baptiste et désirait lui faire bâtir une chapelle; mais où la placer? Une nuit Odile, à genoux près d’un buisson, priait le saint pour lui demander la place qu’il choisissait afin d’être honoré. Jean le Baptiste lui apparut au milieu d’une grande clarté. Le lendemain, Odile fit démarrer les fondations. Ces faits furent révélés après la mort d’Odile, par une religieuse qui, étant sortie pour vérifier l’heure à partir des étoiles, vit la clarté, mais pas Jean Baptiste.

– Un peu plus tard, pendant les travaux, un char à bœufs qui transportait, sur un sentier bordant une falaise, les pierres destinées à la construction, fut entraîné dans l’abîme, jusqu’au pied des falaises. Quand les ouvriers arrivèrent pour constater les dégâts, ils virent les bœufs en train de brouter tranquillement près du char indemne... On attribua ce miracle, à la protection de Saint Jean Baptiste.

– Enfin, c’est Saint Pierre lui-même qui vint lui-même consacrer la chapelle. Odile le vit, entouré d’une troupe d’anges. Cette cérémonie Cui eut lieu en 696, fut longtemps fêtée chaque anée, sous le nom de Consécration des anges. Cette chapelle, souvent rénovée, conserve aujourd’hui le tombeau de Sainte Odile.

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Quelle règle ?  Pour quel monastère ?

La vie s’organisait à Hohenbourg. On priait beaucoup, on travaillait aussi beaucoup. Mais les religieuses de Hohenbourg commençaient à ressentir le besoin d’une règle plus stricte, encadrant une vie cloîtrée et de dures mortifications. Odile proposa une règle souple, ayant pour base la perfection de la vie chrétienne et l’imitation de Jésus. “Ce n’étaient pas des actions d’éclat qu’elle conseillait à ses filles, mais une fidélité quotidienne dans toutes leurs activités, jusque dans les plus petites choses.” C’était déjà la “Petite voie de l’amour.“ On pense que la Règle de cette communauté, que l’évêque approuva, était comme une synthèse inspirée des Règles de Saint Benoît, de Saint Augustin et de Saint Colomban.

Odile, consacrée abbesse, organisa la vie de cette vaste abbaye comportant 130 membres. Les points forts concernaient:

        La formation: étude de la Règle, de la Bible et de la doctrine chrétienne.

        La prière : messe quotidienne, chant de l’office, prière individuelle en cellule, dans les chapelles ou dans le cloître. Par ailleurs, Odile exhortait ses sœurs à transformer en prière chacune de leurs activités.

        La pénitence: À Palma, Odile avait expérimenté les renoncements imposés par la vie communautaire. Elle avait compris qu’il est impossible, pour la nature humaine blessée par le péché, d’atteindre la perfection sur la terre. Elle avait également compris les dangers, l’orgueil, notamment, que comportait l’excès de mortifications. Aussi fit-elle son possible pour faire observer la règle dans toutes ses obligations. “Les rigueurs du climat, la frugalité de la nourriture, l’isolement du monde, la rareté de l’eau, constituaient autant de prétextes à la pénitence qui venaient s’ajouter aux jours de jeûne et d’abstinence imposés par l’Église.”

Le travail : Les religieuses étaient affectées à des tâches correspondant à leurs aptitudes. Pour celles qui le pouvaient, quelques heures étaient réservées à l’étude des belles lettres et du latin.

la charité : Odile avait appris, au cours de sa jeunesse le prix de la charité : sanctification des âmes et soulagement des misères physiques. Hohenbourg devint le refuge des pauvres qui y trouvaient toujours ce dont ils avaient le plus besoin. On raconte qu’un jour de fête, les mendiants étaient si nombreux que toutes les vivres du couvent leur furent distribuées. Il ne restait même plus de vin. La sœur responsable vit trouver Odile qui priait dans l’Église. Odile se contenta de sourire en disant : “Celui qui a rassasié 5000 personnes avec cinq pains d’orge et deux poissons y pourvoira, si tel est son bon vouloir... Allez donc où le devoir vous appelle.” La religieuse retourna à la cave: tous les fûts étaient remplis d’un vin excellent.

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Le refuge des affligés et des malades

Hohenbourg était devenu le refuge de tous les pauvres et des malades; mais pour arriver jusqu’à Hohenbourg, situé en altitude, il fallait traverser une forêt et franchir des escarpements rocheux. Les personnes âgées, les infirmes et les grands malades ne pouvant arriver jusque là, Odile descendait vers eux, juqu’à Obernai. Un jour, elle rencontra un pauvre homme épuisé, mourant de soif. Ne sachant que faire, Odile pria:

– Seigneur ce pauvre homme va mourir ! Je ne puis rien pour lui. Si je vais chercher de l’eau au monastère, il ne sera plus de monde quand je reviendrai... Je vous en supplie, faites sourdre quelques gouttes d’eau, juste assez pour le ranimer.

Alors, d’un geste confiant, Odile frappa le rocher qui surplombait le sentier. Une eau limpide et fraîche se mit à couler.[3] Toutefois, il devenait urgent de prendre les mesures qui s’imposaient: avec l’aide de ses parents, et l’accord unanime de sa communauté, Odile fit construire, non loin du palais ducal d’Obernai, un asile, puis une église dédiée à Saint Nicolas. Il fallut aussi construire un nouveau couvent près de l’asile: ce fut Niedermunster.[4] 

À Niedermunster, le travail était épuisant, et les grâces nombreuses. Mais les forces humaines ont des limites: aussi, régulièrement, Odile envoyait-elle ses sœurs, par petits groupes, reprendre des forces physiques et spirituelles dans le cloître d’Hohenbourg.

6
Les dernières années

6-1-La mort des parents d’Odile

Les parents d’Odile avaient souhaité terminer leur vie auprès de leur sainte fille. Après s’être dégagés de leurs biens, ils revinrent à Hohenbourg, dans une annexe de ce qui avait été, autrefois, leur demeure. Berswinde en appréciait le silence, et Adalric était désireux d’expier ses fautes, et surtout l’assassinat de Saint Germain.[5] Et puis, son attitude passée, à l’égard d’Odile, pesait aussi sur sa conscience...

Vers l’an 700, Adalric mourait dans les bras de la fille qu’il avait rejetée autrefois. Berswinde le suivit quelques jours plus tard.

Odile pleura la mort de sa mère, mais elle se consola vite, car elle était certaine qu’elle était maintenant dans le paradis...

Mais son père ? Il apparut à Odile, quelques jours après sa mort, entouré de vives flammes. Odile s’isola dans ce que l’on appela plus tard la Chapelle des Larmes. Elle pria longtemps : cinq jours et cinq nuits, sans manger, sans dormir. Le sixième jour, une voix retentit dans le silence :

– Cesse de pleurer, car tu as obtenu la rémission des péchés de ton père !...

Après la mort de son père, Odile vécut encore une vingtaine d’années.

6-2- Les dernières années d’Odile

Après la mort de ses parents, Odile reprit sa vie de charité et son service auprès des pauvres. Elle descendait tous les jours à Niedermunster. Patiemment elle rendait l’espérance aux uns,donnait quelques conseils aux autres, ou apaisait des différends. Parfois, elle faisait recouvrer la santé par une prière ou un signe de croix. De la même façon qu’elles soulageaient les corps, Odile et ses sœurs s’appliquaient à remettre les âmes sur les chemins de la foi et de la dignité. Tous ceux qui venaient à Odile étaient incités à devenir de véritables sanctuaires vivants de Jésus soucieux des âmes de leurs semblables.

6-3-La mort d’Odile

Le 13 décembre 720, Odile comprit qu’elle allait bientôt mourir. Elle réunit ses filles et leur prodigua ses derniers conseils. Puis elle leur demanda d’aller à la chapelle et de prier pour elle tout le psautier. Quand elles revinrent, Odile semblait morte... La consternation et les cris furent grands, d’autant plus qu’Odile était partie sans assistance et sans viatique. Ce tumulte sortit Odile de son extase: elle précisa à ses filles qu’elle était en compagnie de Sainte Lucie. C’est alors qu’apparut, entouré de lumière, un ange portant un ciboire[6] . L’ange communia Odile puis disparut ausitôt. L’âme d’Odile s’envola, mais le ciboire resta entre ss mains. Une suave et pénétrante odeur s’exhala du corps d’Odile, et imprégna le monastère. Tous ceux qui vinrent rendre un dernier hommage à Odile, leur bienfaitrice, sentirent le parfum délicieux qui persista jusqu’au jours des obsèques.

7
Le culte rendu à Sainte Odile

Odile fut canonisée immédiatement après sa mort, par la “vox populi”. La senteur qui avait émané de son corps huit jours durant semblait le signe évident de sa sainteté. Des foules en grand nombre vinrent honorer son tombeau. On vint aussi près de la Fontaine qui coulait toujours à flots et dont les eaux salutaires guérissaient les maladies les plus rebelles, surtout les troubles ophtalmiques.

Le monastère fut incendié sept fois au cours des siècles, pillé de nombreuses fois et vendu à des particuliers... Mais quand l’empereur Charles IV de Luxembourg fit ouvrir le tombeau d’Odile, son corps apparu parfaitement intact. Malheureusement l’incendie de 1546 ravagea tout l’ensemble du monastère. Niedermunster continua pendant longtemps ses œuvres de charité. On raconte quelques belles histoires dont la garde d’une parcelle de la vraie Croix, amenée à Niedermunster par un chameau... mais un terrible incendie ravagea tous les bâtiments en 1543.

Qui, dorénavant aurait la garde du tombeau de Sainte Odile?  Les moines Prémontrés commencèrent la résurrection de l’abbaye d’Hohenbourg dès 1607. Les pélerins revinrent, en grand nombre, et beaucoup recouvrirent la vue. La guerre de Trente ans occasionna de nouvelles destructions, en 1622, mais la tombe d’Odile fut miraculeusement préservée. Hélas! ce que les “Barbares” n’avaient pu faire, les Révolutionnaires résolurent de l’accomplir. Mais, n’écoutant que son courage, et sa foi, le chanoine Rumpler, d’Obernai, vint, de nuit, retirer les ossements d’Odile pour les mettre à l’abri à Ottrot.

Hohenbourg fut vendu comme bien national. Mais le 6 octobre 1800, les reliques y furent ramenées au chant du Te Deum... Le 7 juillet 1841, on rassembla les reliques et on les plaça dans une châsse de verre surmontée d’un gisant à l’effigie de Sainte Odile en costume d’abbesse. La générosité des Alsaciens permit à l’évêque du lieu de racheter tous les bâtiments et les terrains avoisinants. Les, reliques de la patronne de l’Alsace reprirent leur place en 1854. Elles en furent encore une fois retirées en 1914, mises à l’abri pendant toute la guerre. Elles retrouvèrent enfin leur place en 1920, et Odile fut déclarée protectrice de l’Alsace. Cette même année, l’archevêque de Paris promut Odile au rang de patronne secondaire de la France.

Le culte rendu à Sainte Odile s’est également propagé en Allemagne. Partout, Odile, patronne de l’Alsace, des aveugles et des ophtalmologistes est invoquée contre les maladies des yeux, contre les maux de tête, contre la varicelle, et pour la délivrance des âmes du purgatoire.

Depuis plus de treize siècles, malgré les incendies, les pillages de toutes sortes, les guerres, les protestants et les révolutionnaires, Odile continue de veiller sur nous, du haut du Mont Sainte Odile.

Paulette Leblanc


[1] Les informations contenues dans cette fiche viennent de l’ouvrage Sainte ODILE, la lumière de l’Alsace de Françoise BOUCHARD -  Éditions RÉSIAC

[2] Aujourd’hui Baume les Dames.

[3] Cette source dont on ne connaît pas l’origine n’a jamais tari. Depuis des siècles elle soulage spirituellement et physiquement ceux qui en boivent avec foi. Les témoignages affirment qu’elle serait très efficace pour la guérison des aveugles et de tous ceux qui souffrent des yeux.

[4] Le monastère d’en bas

[5] Le Père abbé de Moutiers-Grandval, Saint Germain, lui avait, autrefois, reproché son manque de modération.

[6] Ces faits sont-ils réels ou légende? On dit que ce ciboire fut conservé à Hohenbourg jusqu’en 1546 date où le monastère fut incendié; confié au trésor épiscopal de Saverne, il disparut pendant la guerre de Trente Ans.

 

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