Notre-Dame de la Miséricorde

Le Sanctuaire de Pellevoisin

Pellevoisin, modeste village du Berry, serait probablement demeuré inconnu s’il n’avait reçu un privilège exceptionnel: la visite de la Très Sainte Vierge Marie.

L’origine du sanctuaire

Nous sommes en septembre 1875. Estelle Faguette, célibataire de trente deux ans, est atteinte d'une maladie incurable: péritonite chronique probablement tuberculeuse: par d’ailleurs, ses poumons sont également pris par cette redoutable maladie, géné-ralement mortelle à cette époque. Estelle est irré-médiablement condamnée par la médecine, à plus ou moins brève échéance. Or elle a la charge de ses parents, malades et sans aucune ressource. Alors, dans un grand élan de foi, elle écrit une lettre à la Sainte Vierge pour lui demander “d'intercéder au-près de son divin Fils en vue d'obtenir sa guérison.”

La Vierge Marie va répondre à cette lettre à la fois si confiante et si résignée. Dans la nuit du lundi 14 au mardi 15 février 1876, elle apparaît  pour la pre-mière fois à Estelle mourante. Marie se tient près d'Estelle et réconforte la malade. Estelle découvre combien elle est aimée. Au cours de la cinquième apparition, Estelle est guérie...

De juillet à décembre 1876, il y aura dix autres apparitions au cours desquelles Marie fera connaî-tre son désir de voir les fidèles porter le scapulaire du Sacré-Cœur. Estelle Faguette mènera par la sui-te une vie toute remplie d'humilité et de prière. Et de souffrance, aussi. C'est dans une paix totale et dans la certitude de retrouver Marie toute miséri-cordieuse, qu'elle remettra son âme à Dieu, le 23 août 1929, après avoir vécu sa vie très simple de do-mestique, à l’âge de 86 ans.

Le site des apparitions de Pellevoisin

Le site des apparitions de Pellevoisin, c’est la chambre dans laquelle Estelle fut guérie, et qui fut, dès 1877, transformée en chapelle. Les pèlerinages y furent autorisés. Et depuis les pèlerins viennent du monde entier, pour prier  et implorer Notre-Dame de Miséricorde.

Remarque:

La guérison d'Estelle Faguette a été officiellement déclarée miraculeuse le 8 septembre 1983, par Mgr Paul Vignancour, archevêque de Bourges. 

Pellevoisin aujourd’hui

Pèlerinage à Marie, Mère de Miséricorde

Situé aux confins de la Touraine et du Berry à 80km de Tours, 35km de Châteauroux et 12 km de Buzançais, Pellevoisin est resté le petit village, calme et accueillant qu’il était autrefois. Le sanctuaire est régulièrement fréquenté par des pèlerins qui viennent prier. Des retraites, des sessions, des week-ends de prière et de réflexion sont organisés tout au long de l’année. Il y a une messe tous les jours à 11h30.

Renseignements pratiques

Pour écrire:

Sanctuaire Notre-Dame de Pellevoisin
38 Rue Notre Dame
36180 Pellevoisin

Pour téléphoner :
2 54 39 06 49

Fax : 02 54 39 04 66.

Pour envoyer des mails :

sanctuaire@pellevoisin.net

On peut aussi consulter le site Internet:

www.pellevoisin.net

Moyens d’accès:

Par la route : sur l'axe Tours/Châteauroux (N143), prendre Buzançais puis Pellevoisin.

Par le train : Paris-Austerlitz/Châteauroux (2h) puis le bus direction Tours jusqu'à Buzançais-gare et téléphoner au sanctuaire.

Pour en savoir plus sur Pellevoisin

Bref récit des apparitions

La voyante et le site

Estelle Faguette est née le 12 septembre 1843, à Saint Memmie, faubourg de Châlons-sur-Marne, d’une famille extrêmement pauvre. Très attirée par les pauvres et les malades, elle entre en 1860 au novi-ciat des Augustines hospitalières de l’Hôtel-Dieu de Paris. En 1863, une grave chute dans un escalier l’oblige à renoncer à la vie religieuse. En 1865, Estelle entre au service de la comtesse de la Roche-foucault qui cherchait une personne de confiance pour la garde de ses enfants. Dorénavant, entre 1865 et 1876, Estelle suivra les allées et venues de ses maîtres, de Paris au château de Montbel situé à 3 km de Pellevoisin, village du Berry, à 30 km de Châteauroux.

En 1875, Estelle est à bout de forces: sa péritonite chronique est devenue tuberculeuse. Rapidement la tuberculose atteint l’estomac et les poumons. Le 29 août 1875, le professeur Bucquoy de l’École de Médecine de Paris la déclare irrémédiablement per-due. Aussitôt, dès les premiers jours de septembre 1875, Estelle écrit une lettre à la Vierge Marie dans laquelle elle exprime sa douleur pour ses parents qui n’ont qu’elle pour unique soutien, mais aussi son abandon total à la volonté de Dieu. À la deman-de d’Estelle, cette lettre fut déposée, (et retrouvée plus tard, le 8 décembre 1876 par un ouvrier venu faire des réparations) dans une petite réplique de la grotte de Lourdes, érigée dans le parc du château de Poiriers-Montbel.

La tuberculose, même dans son stade final, est souvent à évolution lente. En février 1876, Estelle vit toujours. Elle a 33 ans, et n’a plus que peu de temps à vivre: quatre ou cinq heures... C’est à partir de ce moment que commencent les apparitions de Marie. Le récit qui suit s’inspire uniquement des écrits d’Estelle, lesquels lui furent demandés par les autorités ecclésiastiques.

Première apparition

Nuit du lundi 14 au mardi 15 février 1876.

Estelle est dans un état de torpeur absolue, proche de la mort. Tout à coup Estelle aperçoit au pied de son lit la face horrible et grimaçante du diable. Estelle est saisie d’une grande frayeur, mais immédiatement Marie se présente et expulse Satan. Marie alors, se tourne vers Estelle et lui dit:

― Ne crains rien, tu sais bien que tu es ma fille. Courage, prends patience, mon Fils va se laisser toucher. Tu souffriras encore cinq jours en l’honneur des cinq plaies de mon Fils. Samedi, tu sera morte ou guérie. Si mon Fils te rend la vie, je veux que tu publies ma gloire.

― Comment faire, réplique Estelle?

Une plaque de marbre, reconnue par Estelle comme un ex-voto, se dressa alors entre Marie et Estelle. Mais où le mettre? pense Estelle.

Estelle propose Notre-Dame des Victoires à Paris, mais Marie répond:

― À Pellevoisin il n’y a rien; ils ont besoin de stimulant.

La Vierge Marie reste encore quelques instants sans rien dire, tandis qu’Estelle, incroyablement heureuse, promet à Marie de travailler pour sa gloire. Puis tout disparut.

Deuxième apparition

Nuit du mardi 15 au mercredi 16 février 1876.

Durant cette deuxième apparition Marie annonce la prochaine guérison d’Estelle et commence sa purification et son éducation.

Marie chasse de nouveau le diable et annonce la guérison:

― Cette fois, mon Fils s’est laissé attendrir, il te laisse la vie; tu seras guérie samedi... Mais... ne crois pas que tu seras exempte de souffrances: non, tu souffriras et tu ne seras pas exempte de peines. C’est ce qui fait le mérite de la vie.

Le marbre blanc était présent, avec, à côté, des feuillets de papier de soie. Estelle cherche en vain à les soulever, mais Marie dit:

― Maintenant, regardons le passé. Estelle raconte :

En un instant je vis toutes mes fautes depuis ma petite enfance... La Sainte Vierge ne les nommait pas, mais je les voyais, cependant, je les entendais, mais je ne puis exprimer comment... Je suis encore toute confuse des fautes que j’ai commises dans le passé et qui, à mes yeux, étaient des fautes légères... Marie me fit de graves reproches que j’avais bien mérités. J’aurais voulu crier pardon! mais je ne le pouvais pas, ma peine était grande, j’étais stupéfaite. La sainte Vierge m’a regardée avec bonté, puis elle a disparu sans rien dire. Combien j’avais de chagrin.

Nota : Deux personnes étaient présentes auprès d’Estelle : ses deux gardes malades.

Troisième apparition

Nuit du mercredi 16 au jeudi 17 février 1876

La troisième nuit, Marie fit de nouveaux reproches à Estelle, mais avec tant de douceur qu’elle fut vite rassurée. Cependant les quelques bonnes actions qu’Estelle avait faites, et qui lui furent montrées, lui semblèrent bien peu de chose à côte de ses fautes. Mais Marie ajouta:

― Je suis toute miséricordieuse et maîtresse de mon Fils. Ces quelques bonnes actions et quelques prières ferventes que tu m’as adressées ont touché mon cœur de Mère... Tes parents ont besoin de toi. À l’avenir tâche d’être fidèle. Ne perds pas les grâces qui te sont données, et publie ma gloire.

Marie, maîtresse de son Fils! Ces paroles qui peuvent surprendre signifient, que la Sainte Vierge, en suppliant son Fils, obtient tout de lui et que son Fils, dans son Amour, ne peut rien lui refuser. Ou encore, comme l’a écrit le pape Pie IX: “Marie est toute puissante auprès de Celui qu’elle a enfanté.”

Quatrième apparition

Nuit du jeudi 17 au vendredi 18 février 1876.

Cette nuit, l’apparition fut presque la même que lesprécédentes mais dura un peu moins longtemps. La purification d’Estelle se poursuit et Marie lui redit, au moment de partir: “Tu publieras ma gloire, fais tous tes efforts.”

Cinquième apparition

Nuit du vendredi 18 au samedi 19 février 1876 - La guérison d’Estelle

Cette nuit là, Marie s’approcha du lit d’Estelle; la Vierge Marie, souriante, commença par lui rappeler ses promesses. La plaque de marbre n’était plus toute blanche: il y avait aux quatre coins des boutons de roses d’or, dans le haut il y avait un cœur d’or enflammé transpercé d’un glaive, et une couronne de roses. Sur cet ex-voto était écrit: j’ai invoqué Marie au plus fort de ma misère. Elle m’a obtenu de son Fils ma guérison entière.”

Interrogée par Estelle, Marie déclare qu’on peut se sauver dans toutes les conditions (sociales).

― Où tu es tu peux faire beaucoup de bien et tu peux publier ma gloire...

Ce qui m’afflige le plus, dit Marie, c’est le manque de respect qu’on a pour mon Fils dans la sainte Communion...

Après ces paroles, Estelle demanda si elle devait parler de tout ceci. La Sainte Vierge répondit:

― Oui, oui, publie ma gloire; mais avant d’en parler, tu attendras l’avis de ton confesseur et directeur. Et Marie s’en fut.

À ce moment, Estelle souffrait horriblement... Après un moment de repos elle se sentit bien et demanda l’heure: il était minuit et demi. Elle était guérie, excepté son bras droit toujours paralysé, et dont elle ne put se servir qu’après avoir reçu le Bon Dieu.

Récit de la guérison

Lorsqu’Estelle demanda l’heure, ceux qui étaient près d’elle, son père et Mme Biardeau, furent étonnés de l’entendre parler. Le père lui dit:

― Hé! ma fille, comment vas-tu?

― Mais, tu vois bien je suis guérie!

― Tu es guérie, est-ce possible? dit le papa en sautant et pleurant de joie comme un enfant.

Au grand étonnement des personnes présentes, Estelle demanda à boire, elle qui ne prenait plus rien depuis des jours et des jours. La maman, prévenue, ne veut pas croire au miracle. Mais après, ce fut un délire de joie... Estelle se lève et fait sa toilette, puis Mr le Curé arrive, incrédule. Estelle, avant de se confesser fait le signe de la Croix de sa main gauche, la droite étant toujours paralysée. Mr le Curé hoche la tête et dit:

― Ne vous tourmentez pas, si après avoir reçu le Bon Dieu, vous pouvez faire votre signe de croix de votre bras droit, je croirai. Et le prêtre partit pour célébrer sa messe... Il revint plus tard avec l’Eucharistie, accompagné de plusieurs personnes. Estelle communia, et immédiatement après elle fit le signe de la croix avec son bras droit. Tremblant d’émotion le prêtre dit:

― Recommencez! ce que je fis, raconte Estelle, avec exagération, pour bien faire voir que mon bras droit était guéri.

― Je suis guérie, ajouta la malade, je sens bien que je suis guérie.

Dès le lendemain Estelle écrivait le récit des cinq premières apparitions.

Estelle ne se ressentit plus jamais de cette maladie; elle vivra jusqu’en 1929, à l’âge de 86 ans, soit 53 ans plus tard.

Après la guérison d’Estelle

Apparitions de juillet 1876

Estelle reverra la Sainte Vierge. Les apparitions de juillet 1876 ont pour but la préparation d’Estelle à sa nouvelle mission: publier la gloire de Marie. 

Sixième apparition

1er juillet au soir : de 22h15 à 22h30

La Vierge Marie apparaît environnée d’une douce lumière. Ses bras étaient tendus, et de ses mains tombait comme une pluie. Elle fixait quelque chose et souriait. Puis elle dit:

― Courage, je reviendrai, et elle partit.

Septième apparition

Dimanche 2 juillet 1876, fête de la Visita-tion de Marie : de 23h30 à 24h30

Estelle se réveille et se lève pour aller voir l’heure: il est 11h30. Elle s’agenouille et commence la récitation d’un Je vous salue Marie. Soudain Marie est devant elle... La pluie tombait toujours de ses mains[1] , et dans le fond clair qui l’environnait, il y avait une guirlande de roses[2] .

Un dialogue s’engage et Marie déclare :

― Je suis venue particulièrement pour la conversion des pécheurs.

Elle resta encore un bon moment avec Estelle, puis, doucement, elle s’en alla. La guirlande de roses resta un moment après elle.

Huitième apparition

Lundi 3 juillet 1876: durée, quelques minutes

Marie demande à Estelle d’être plus calme... et comme la voyante a besoin de se reposer, Marie ne restera que quelques minutes. Mais avant de partir, Marie ajouta, toute souriante:

― Je suis venue pour terminer la fête.

Estelle apprit plus tard qu’il s’agissait de la fête du Couronnement de Notre-Dame de Lourdes, à Lourdes. Marie jetait un pont entre Lourdes et Pellevoisin, entre Bernadette et Estelle.

Apparitions de septembre 1876

Neuvième apparition

Dès les premiers jours d’août 1876, Estelle retourna au château de Poiriers-Montbel pour reprendre son service. Jusqu’au 9 septembre, il ne se passa rien.

Samedi 9 septembre  1876: vers 14h45, durée 7 à 8 minutes

Ce 9 septembre, Estelle a enfin pu se rendre dans sa chambre de Pellevoisin, là où elle fut guérie. Elle finissait son chapelet quand Marie se présenta à elle, comme le 1er juillet, mais sans la guirlande de roses. Après un temps de silence Marie dit à Estelle:

― Tu t’es privée de ma visite le 15 août; tu n’avais pas assez de calme. Tu as bien le caractère du Français, il veut tout savoir avant d’apprendre, et tout comprendre avant de savoir. Hier encore je serais venue; tu en as été privée. J’attendais de toi cet acte de soumission et d’obéissance. (celui quelle vient d’accomplir en obéissant à sa patronne)

Marie poursuivit :

― Depuis longtemps les trésors de mon Fils sont ouverts; qu’ils prient. En disant ces mots, raconte Estelle, Marie souleva la petite pièce de laine blanche qu’elle portait sur sa poitrine. Sur cette petite pièce de laine, Estelle aperçut un Cœur rouge: il s’agissait d’un scapulaire duSacré-Cœur. Marie dit en le soulevant:

― J’aime cette dévotion... Puis :

― C’est ici que je serai honorée.

Dixième apparition

Dimanche 10 septembre 1876, fête du Saint Nom de Marie: vers 14h45. Durée: 2 à 3 minutes

Ce 10 septembre, la Sainte Vierge apparut comme la veille, avec le scapulaire bien visible: le Cœur de Jésus semblait vivant sur l’étoffe. Marie ne fit que passer en disant:

― Qu’ils prient, je leur en montre l’exemple.

Onzième apparition

Vendredi 15 septembre 1876, vers 14h45. Durée : trois quarts d’heure

Estelle a pu se rendre dans sa chambre de Pellevoisin, avec la permission de sa maîtresse. Marie est venue vers trois heures moins un quart. Elle portait le scapulaire. La pluie ruisselait de ses mains, abondante. Avant de parler à Estelle elle tourna ses yeux de tous les côtés, puis elle dit:

― Je te tiendrai compte de efforts que tu as faits pour avoir le calme; ce n’est pas seulement pour toi que je le demande, mais aussi pour l’Église et pour la France... La France! Que n’ai-je pas fait pour elle! Que d’avertissements, et pourtant encore elle refuse d’entendre!... La France souffrira... Tant pis pour ceux qui ne voudront pas te croire; plus tard ils reconnaîtront la vérité de mes paroles. Puis doucement, Marie s’en alla.

Apparitions de novembre 1876

Douzième apparition

Mercredi 1er novembre à 12h3O, après la messe de la Toussaint. Durée : 2 ou 3 minutes

Marie se présenta comme d’ordinaire, les bras étendus et portant le scapulaire. Elle regarda de tous les côtés, regarda Estelle avec beaucoup de bonté, puis s’en alla sans rien dire.

Treizième apparition

Dimanche 5 novembre, fête de Saint Ursin, premier apôtre du Berry, vers 14h45. Durée : 10 à 15 minutes

Estelle, en voyant Marie pensa qu’elle était bien indigne des grâces dont elle bénéficiait. La Sainte Vierge sourit en disant:

― Je t’ai choisie... Je choisis les petits et les faibles pour ma gloire. Marie s’arrêta, puis reprit :

― Courage, le temps de tes épreuves va commencer.

Marie croisa ses mains sur sa poitrine et partit.

Quatorzième apparition

Samedi 11 novembre vers 16h15, fête de Saint Martin. Durée : 15 à 20 minutes environ

La mission d’Estelle va commencer par la confection du scapulaire du Sacré-Cœur. Estelle finissait la récitation de son chapelet quand Marie se présenta. Elle était comme les autres jours, les bras étendus, avec son scapulaire magnifique, sur sa poitrine. Elle resta un moment sans rien dire, puis:

― Tu n’as pas perdu ton temps aujourd’hui; tu as travaillé pour moi. (Estelle avait fait un scapulaire) Marie ajouta :

― Il faut en faire beaucoup d’autres. Soudain le visage de Marie devint triste, et, de nouveau, elle redit à Estelle:

― Courage ! Puis elle partit.

Quinze personnes, présentes pendant l’apparition, assistèrent à l’extase d’Estelle.

Quinzième apparition

Vendredi 8 décembre, fête de l’Immaculée Conception, vers 12h30, après la grand’messe. Durée : 15 minutes

Dernière apparition : Marie envoie Estelle en mission.

Marie était plus belle que jamais; il y avait autour d’elle la guirlande de roses, comme au mois juillet. Puis Marie remit dans la mémoire d’Estelle toutes ses paroles, et plus particulièrement celles-ci: “Je suis toute miséricordieuse. Ce qui m’afflige c’est le manque de respect qu’on a pour mon Fils dans la sainte Communion, et l’attitude que l’on prend quand l’esprit est occupé d’autres choses. Je suis venue pour la conversion des pécheurs. Je recommande le calme, non seulement pour toi, mais encore pour l’Église et pour la France. Je t’ai choisie. je choisis les petits et les faibles pour ma gloire. Je t’ai choisie pour publier ma gloire et répandre cette dévotion. (celle du scapulaire)

Chose étonnante, Estelle “voyait” et “entendait” en elle ces paroles qui passaient devant elle.

Principaux points à retenir des
apparitions de Pellevoisin

La Miséricorde de Dieu et sa Gloire sont au cœur de Marie, notre Mère.

Pellevoisin est le lieu où Marie veut être honorée et glorifiée.

À Pellevoisin, Marie rappelle le mystère chrétien et son propre mystère de co-rédemptrice.

Marie révèle le Cœur de Jésus crucifié, Source d’Eau vive. Marie est Mère de Dieu et Mère des hommes. Elle est la dispensatrice des grâces du Christ.


[1] Par les mains de Marie, d’où tombe une rosée, le Christ transmet la grâce à tous les membres de son Corps.
[2] La guirlande de roses est le signe du Rosaire.

 

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