Pierre de Bérulle
(1575-1629)

ÉLÉVATION SUR SAINTE MADELEINE
(suite)

*  *  *

2
Les sÉparations de Jésus d’avec Madeleine

2-1-Madeleine au sépulcre

Pierre de Bérulle estime que l’attitude de Jésus vis à vis de Madeleine, au sépulcre, après sa Résurrection, fut “d’une rigueur extrême.” 

Bérulle s’adresse à Jésus: “Car aussitôt qu’elle est avec vous, vous la séparez de vous; aussitôt qu’elle vous connaît, qu’elle fond à vos pieds et qu’elle se lie à vous comme à sa vie et à son amour, vous l’éloignez de vous et l’obligez de manquer ou à son amour ou à son obéissance... Vous ne permettez à cette amante qu’une seule parole ‘Rabboni’, et au même instant vous la séparez, vous l’envoyez, vous rentrez dans le secret de votre lumière inaccessible et invisible à tout homme mortel... Au même instant qu’elle vous trouve, elle trouve en vous une pierre plus dure que celle du sépulcre, que vos anges lui ont ôtée. Vous lui êtes une pierre non d’achoppement, à la vérité, mais de sépapration... Séparation secrètement et insensiblement unissante son âme à vous en une nouvelle manière; ô amour pur, céleste et divin!...”

Mais, toujours selon Pierre de Bérulle, cette séparation n’est qu’un exercice que Jésus fait faire à Madeleine, ce n’est que le commencement d’une épreuve de trente ans.

Et Bérulle de préciser, à l’attention de Madeleine: “Aux pieds de Jésus glorifié, vous commencez à entrer en l’école de l’amour séparant, comme aux pieds de Jésus humilié vous êtes entrée en l’école de l’amour unissant...”

Madeleine entre dans l’école de l’amour séparant, “et elle n’y entre que lorsque Jésus entre en sa gloire, et par les lois de cette nouvelle discipline, elle aura désormais à vivre une vie séparée de Jésus qui sera au Ciel par son Ascension et elle en la terre par sa pénitence...“

Dieu veut que le corps de Madeleine soit sur la terre et son amour au Ciel: “Ce sont deux états excellents et bien différents de Madeleine, l’un de trois ans, aux pieds de Jésus, l’autre de trente ans, séparée de Jésus. En l’un elle est possédant et possédée de Jésus; en l’autre elle est possédée et séparée de Jésus tout ensemble. En l’un et l’autre état, Jésus est sa vie et son amour dans les délices de Jésus présent, le possédant et possédée de lui par un amour et une puissance réciproques; et durant ces trente ans, Jésus est son amour et sa vie dans les rigueurs d’un amour vif et puissant, d’un amour languissant après un objet tant aimable et tant aimé, mais tant éloigné...

Mais cette rigueur est faveur et amour à qui le sait bien comprendre... C’est l’amour consacré à la Croix de Jésus...

Cet amour de rigueur est l’amour propre à la Croix de Jésus... Si son corps est navré, et navré dans le Ciel, et navré pour jamais, ne nous étonnons pas s’il veut avoir à soi des cœurs navrés. Il les navre de douleur et d’amour, il les presse de rigueur et de faveurs, il les comble de jouissance et souffrance tout ensemble. Et comme la navrure fait et suppose division, aussi ces cœurs navrés sont divisés d’avec eux-mêmes, car un cœur aimant de cette sorte est un cœur séparé de l’objet aimé...”

2-2-Que signifie cette séparation ?

Pierre de Bérulle s’attarde sur la description de cette sorte d’amour, et, revenant à Madeleine, il constate: “C’est la loi d’amour, et cette loi est observée de Madeleine, car si elle a vécu trois ans en faveur, en amour, en jouissance aux pieds de Jésus, elle sera trente ans séparée de Jésus, c’est-à-dire, elle sera trente ans vivante, mais toute vive séparée de sa vie. Car Jésus est sa vie, et si elle paraît vivante ce n’est pas elle, c’est Jésus qui vit en elle; et par ainsi elle est vivante et non vivante, elle vivante et mourante tout ensemble, elle est trente ans en cet état de vie et non vie, en cet état de vie et de mort, en cet état de mort qui est vie et de vie qui est mort... Jésus, en la faisant ainsi mourir, il la fait vie, vivre, car il la tient en vie...”

Ces choses sont difficiles à comprendre, et en ces matières, nous dit Bérulle, “les plus savants, ne sont pas les plus saints, ni les plus intelligents en cette matière, mais les plus humbles et les plus aimants, et ceux à qui Dieu daigne donner ce discernement...”

Tout ceci amène Bérulle à parler des deux sortes de mort: “L’une, (celle des damnés) est faite par la justice de Dieu, l’autre est faite par sa miséricorde... l’une est mort dans le péché, l’autre est mort au péché même. Ce sont deux sortes de mort qui concernent des esprits de condition bien éloignée, mais deux sortes de morts en un certain sens réelles et véritables, l’une damnable et l’autre heureuse... l’une propre au péché, l’autre propre à la grâce. Cette grâce nous rend morts et vivants tout ensemble, morts à la mort, vivants à la vie, tellement que nous apprenons par les éléments de la philosophie chrétienne que la vie et la mort, deux choses si contraires, se trouvent en même temps en un même sujet et dans une même âme...

C’est la sainteté de Dieu qui fait cette sorte de mort rare et divine dans les âmes. Car comme cette sainteté que Dieu a en soi-même le sépare de tout ce qui est hors de lui, quoique saint et parfait, aussi elle établit dans les âmes rares et saintes une séparation de tout ce qui est hors de Dieu pour adhérer à Dieu, non en ses effets, mais en lui-même...  pour être unies à Dieu par lui-même.”

Mais, s’étonne encore Bérulle, pourquoi tant de mort où il y a tant de vie? “C’est le secret de la philosophie chrétienne. Elle nous apprend que les cœurs navrés d’amour divin et les esprits immortels meurent ici-bas tout vivants d’une mort vraiment sainte, qui adore une mort vraiment divine, c’est-à-dire la mort de l’Homme-Dieu. De cette mort divine procède la grâce du christianisme... Dieu fait vivre et mourir Madeleine, il la fait vivre en mourant et mourir en vivant; il la fait vivre d’une vie et mourir d’une mort singulière...

Jésus est donc sa vie (de Madeleine), et sa vraie vie, et sa vie pour jamais. Or par grâce et par amour elle est privée de Jésus, et d’une privation qui la lie et la livre de plus en plus à Jésus, non pour la contenter, mais pour l’angoisser davantage en la rendant plus vive et plus sensible à cette privation... et cette privation est une mort, puisque la mort n’est que privation de vie...

2-3-L’exil de trente ans

Madeleine est donc en la terre et Jésus est au Ciel. Madeleine quitte la Judée, car son Sauveur n’y est plus... mais si son corps est en la terre, son esprit, son amour et sa vie est (sic) au Ciel, et n’est qu’au Ciel...

Cet amour fait vivre dans la mort et mourir dans la vie, et au lieu que la mort sépare et n’unit pas et la vie unit et ne sépare pas, cet amour unit et sépare tout ensemble, et ce qui surpasse l’admiration, il unit en séparant et fait durer trente ans ce divin office en Madeleine, l’unissant à Jésus en la séparant de Jésus durant un si long cours d’années.

Mais pourquoi un si grand exil à un si grand amour? Pourquoi trente ans?  “Ces trente années de Madeleine sont dédiées à rendre honneur et à participer en esprit aux trente ans de la vie de Jésus inconnue au monde. Car Jésus qui est la vie a plusieurs sortes de vies, et le cours de sa vie est partagé en deux: en l’état d’une vie cachée et inconnue au monde par l’espace de trente ans qui ont été réservés à la connaissance et jouissance de sa sainte Mère seule, et en l’état de sa vie publique qui a été exposée au monde et aux pécheurs par l’espace de trois à quatre ans environ...

La vie de Jésus est un trésor pour les hommes, “et ce trésor caché... sera communiqué à Madeleine. Cette vie aimée du Père éternel, adorée des anges, inconnue aux hommes, sera communiquée à cette âme angélique et divine: elle aura part intérieure et spirituelle à ces trente ans de la vie du Fils de Dieu... À cet effet, Jésus la tire à un lieu séparé de tout commerce humain et la conduit à une très profonde solitude.

2-4-Le désert de Madeleine

Par ordonnance divine, Madeleine va entrer dans son désert par hommage à Jésus et à la vie cachée de Jésus qui veut parler à son cœur. Elle entre dans une heureuse pénitence qui n’est qu’amour. “Sa pénitence est amour et son désert est amour, sa vie est amour, sa solitude est amour, sa croix est amour, sa langueur est amour et sa mort est amour. Je ne vois qu’amour en Madeleine, dit Bérulle, qui poursuit: je ne vois que Jésus en son amour; je ne vois que Jésus et amour en son désert; et elle est plus vivante et cachée en Jésus, en la vie inconnue de Jésus et dans les secrètes épreuves de l’amour de Jésus qu’elle n’est vivante et cachée dans ce désert qu’elle habite. Ô désert! Ô Madeleine! Ô Mont bien plus utile à Madeleine que n’était à Saint Pierre celui auquel il disait:’Faisons ici trois tabernacles’...”

2-4-1-Quel amour conduit Madeleine au désert ?

Quel est donc cet amour qui conduit Madeleine au désert, se demande Bérulle, qui répond tout en s’adressant à Madeleine? “C’est un secret réservé à l’ange que Dieu vous a donné et non à l’homme, ange heureux d’être assistant à une telle âme et à un tel amour... Dans ce désert, plus délicieux que le Paradis du premier Adam, vous vivez une vie angélique dans un esprit humain, une vie céleste dans la terre, une vie séraphique dans un corps mortel. Là, vous vivez et mourez par amour. Là vous ne vivez et ne souffrez que de l’amour et de l’amour céleste. Là Jésus est votre objet, votre amour, votre vie. Là vous honorez et participez à ces trente ans par vos trente ans; à sa vie inconnue par votre état inconnu; à son exil par votre exil; à ses privations par vos privations; à sa Croix par vos croix intérieures et divines...

Là vous vivez, vous vivez en terre de la vie de Jésus, comme les saints vivent au Ciel de la vie de Dieu même... Jésus vivant, soleil de gloire et de justice, imprime en vous sa vie, sa lumière, son Esprit. Et vous n’êtes qu’une pure capacité de lui, remplie de lui et remplie de sa grâce, de son amour et de sa gloire.” Mais Madeleine doit vivre tant d’années de séparation, car Jésus est au Ciel, et elle en ce désert. “Jésus est au Ciel et vous en ce désert... Il est à la dextre du Père et vous à la dextre de la Croix... Car Jésus est l’amour et les délices du Ciel et de la terre, et il est votre amour, ô Madeleine, et il vous sépare de lui; et il vous fait sentir l’amertume de cette séparation, et vous la fait sentir à proportion de l’excès d’amour que vous avez pour lui. Et ainsi vous vivez par son amour, car son amour est vie; et vous mourez par son amour, car son amour vous sépare de lui qui est votre amour et votre vie. Ô vie! Ô Croix!, Ô langueurs! Ô amour!”

2-4-2-L’amour qui crucifie

Bérulle découvre, procédant de Jésus, un autre amour dans l’amour crucifié de Madeleine: “Au Ciel, Jésus est source d’un amour de jouissance et en la terre il est source d’un amour de souffrance. En l’amour de souffrance, il y a un amour séparant. Il y a un amour crucifiant... Et, comme Jésus au Ciel imprime sa gloire, en terre il imprime sa Croix, et l’esprit porte une croix intérieure et spirituelle en l’honneur et imitation de Jésus Crucifié...

Madeleine, donc, choisie entre les plus choisies, excellente entre les plus excellentes, a une primauté éminente, et une principauté même en cette sorte d’amour...” Et Bérulle de s’exclamer: “Car Jésus est votre amour, et Jésus crucifié, votre amour donc est crucifié et vous êtes crucifiée aussi. Et ce Jésus qui est votre amour... vous imprime ses plaies qu’il a réservées dans le Ciel... Ces plaies qui qui sont maintenant glorieuses dans le Ciel ont, autrefois, été douloureuses: plaies mortelles et immortelles en Jésus selon ses états différents. Ainsi ces plaies donnent au Ciel vie et joie à Jésus, mais en la terre, elles donnent douleur à Madeleine,... Jésus-Christ opérant en vous (avec proportion) ce que le Père opérait en lui à la Croix et vous communiquant une partie des sentiments douloureux et des impressions saintes qui ont été gravées en ce temps-là dans son Esprit par l’Esprit de son Père. Lors, le Père fit aussi des miracles extérieurs dans la nature corporelle... Il fit aussi des miracles intérieurs, miracles de douleurs visibles aux anges et invisibles aux hommes... C‘était l’état et l’exercice de l’âme de la Vierge et de la vôtre encore au pied de la Croix, voyant souffrir et mourir votre amour et votre vie...

C’est le propre de l’Esprit et amour de Jésus de crucifier, et crucifier ainsi ses plus chères âmes. Et Madeleine le reçoit en cette double qualité, c’est-à-dire comme crucifié et crucifiant...”

2-4-3-Le troisième amour

D’où la troisième sorte d’amour annoncée plus haut par Bérulle: “Un amour incomparable qui excède et couronne les deux amours précédents, un amour qui finit son désert et sa vie. C’est un amour ravissant par la vue de Jésus, non plus crucifié, mais glorifié...

Quel amour! quel état entre les anges, entre les séraphins, et par-dessus les séraphins mêmes, aurez-vous acquis en trente ans d’une vie où vous ne faites que vivre et mourir par amour!...” s’exclame Bérulle s’adressant à Madeleine.

Il est temps pour Bérulle d’entrer dans les pensées de Madeleine: “Quand du plus haut des Cieux, où le Ciel vous a mise par sa grâce puissante, vous contemplez l’état auquel la vanité vous avait mise, et qu’en la lumière de Dieu vous voyez ce que vous étiez par vous-même, ce que vous êtes par Jésus et ce que vous eussiez été sans Jésus, quel amour avez-vous en Jésus? Quel abaissement avez-vous en vous-même? Quel flux et reflux de lui à vous, de vous à lui? Quelle louange, quelle bénédiction, quel ravissement d’esprit et d’amour en lui! L’esprit de l’homme ne suffit pas à y penser, ni la langue des anges à l’exprimer...” Car cet amour est l’humble amour de louange et d’action de grâce.

3
Conclusion

Concluant cette longue méditation, Bérulle la résume, et, parlant à Marie-Madeleine, exprime toute la vénération qu’il a pour elle :

          – ”Je vous vénère en premier lieu chez le pharisien... C’est la première station où je vous trouve avec Jésus... et c’est le premier jour de votre vie en la grâce. Là je vous révère comme pénitente et comme admirable entre les pénitentes. Là je vous révère aux pieds sacrés de Jésus... Car c’est vous et ce n’est pas le pharisien qui l’avez tiré chez le pharisien, c’était pour vous y attendre et pour commencer en un banquet les alliances de votre esprit à son Esprit, et opérer publiquement et solennellement le chef-d’œuvre de grâce et d’amour qu’il voulait accomplir en vous...

          – Je vous révère comme suivant le Fils de Dieu pas à pas; comme le servant de vos biens et nourrissant la vie de celui qui est la vie et l’auteur de la vie... Je vous révère comme attentive à sa parole... comme posant saintement, fréquemment et fixement vos regards sur ce divin objet... Je révère vos demeures et séjours... la salle du pharisien, le château de Marthe, le bourg de Béthanie, la ville de Jérusalem, la province de Judée et de Galilée, le désert de vos trente années,... bref tous les lieux marqués des pas du Sauveur et signalés de votre amour. Mais surtout je révère les pieds sacrés du Fils de Dieu, qui est la meilleure, la plus haute et la plus assidue école de votre âme. Je vous révère à ses pieds chez le pharisien, chez Marthe votre sœur, chez Simon le lépreux, aux champs et aux villages... suivant Jésus pas à pas vers le sépulcre du Lazare... Là, Jésus pleure en vous voyant pleurer, il pleure sur vous en vous voyant pleurer votre frère...

Là, Jésus fit double miracle, et miracle de vie, l’un intérieur, l’autre extérieur; l’un sur vous et l’autre sur le Lazare, car tandis qu’il donnait vie à ce corps mort, il donnait encore plus une nouvelle vie à votre âme... Car si l’une de ces deux nouvelles vies nouvelles était miraculeuse en la nature, l’autre était miraculeuse en la grâce.

          – Je vous révère encore en ce dernier banquet fait à Jésus et en ce dernier devoir que vous lui avez rendu peu de jours avant qu’il n’allât à la Croix. Là vous versez sur lui non vos larmes... mais vous faites une effusion abondante de vos odeurs... Comme Jean-Baptiste était la voix... Madeleine est odeur, et odeur de Jésus, et nous la pouvons ainsi nommer ainsi, puisque toutes ses actions ne respirent et ne répandent que l’odeur de Jésus...

          – Mais de Béthanie il nous faut passer au Calvaire et des délices de ce banquet aux rigueurs de la Croix. Là je vous trouve encore, ô Madeleine, et là, je vous révère au pied de la Croix où vous mourez mille morts voyant mourir celui qui est la vie et votre vie...

          – Que dirais-je du dernier séjour que Dieu vous a choisi, je veux dire votre désert ?... Là je vous révère comme vivant une vie continuelle de miracles, dans l’ordre de la grâce... Je vous révère comme passant de la terre au Ciel... et Jésus vous regarde et vous choisit entre tous devant la face du Père et à la vue de tous ses anges... pour établir la puissance, la principauté et la perfection de son amour en vous.”

Extraits de la prière de Bérulle à sainte Madeleine

“Ô que par vous, Madeleine, nous ayons accès à lui et à ce saint amour! Que je reçoive comme vous une indulgence plénière de sa bouche et que je puisse ouïr ce que vous avez ouï: ‘Vos péchés sont pardonnés.’ Qu’il me dise un jour cette douce parole: ‘Vous avez beaucoup aimé.’... Que je sois facile à écouter la voix de Jésus et ses inspirations... Que j’aie part à cette pureté de cœur et d’esprit, pureté incompatible que vous avez reçue du Fils de Dieu étant à ses pieds, pureté non humaine, non angélique, mais divine...

Ô humble pénitente! Ô âme solitaire! Ô divine amante et aimée de Jésus, faites par vos prières et votre puissance en son amour, que je sois blessé de cet amour; que mon cœur ne repose qu’en son cœur; que mon esprit ne vive qu’en son Esprit; et que nous soyons tous à lui, libres et captifs tout ensemble... Que nous l’aimions, nous le servions, nous le suivions, nous l’adorions de toute notre puissance, et qu’enfin nous soyons avec vous et avec lui pour jamais.”

Bibliographie

Œuvres de Pierre de Bérulle 

On peut citer ici les principales œuvres de Pierre de Bérulle :

– Traité des énergumènes

– L'élévation sur Sainte Madeleine,

– Mémorial de quelques points servant à la direction  des supérieurs

– Discours de l’état et des grandeurs de Jésus

– Notes et entretiens

– Œuvres de piété, conférences et fragments

– La vie de Jésus

– Correspondance

Les Œuvres Complètes de Bérulle (correspondance non comprise), sont publiées aux Éditions du Cerf (8 volumes).

Ouvrages et études concernant Bérulle et son œuvre

R.Boureau : Les Grandeurs de Jésus, extraits choisis, Cerf, 1996.

H.Brémond : Histoire littéraire du sentiment religieux en France 

(tome III) L'École française, Paris, 1921. (tome VII) La Métaphysique des saints, Paris, 1928 (repr. 1967).

P.Cochois : Bérulle et l'école française, Paris, 1963.

L.Cognet : Les Origines de la spiritualité française au XVIIème siècle, Paris, 1949.

L.Cognet: De la dévotion moderne à la spiritualité francaise, Paris, 1958.

L.Cognet : Histoire spirituelle de la France, Paris, 1964.

J.Dagens : Bérulle et les origines de la restauration catholique (1575-1611), Paris, 1952.

R.Deville : L'école française de spiritualité, Desclée de Brouwer, 1987.

M.Dupuy : Bérulle, une spiritualité de l'adoration, Paris, 1963.

M.Dupuy : Bérulle et le sacerdoce. Étude historique et doctrinale : textes inédits, Paris, 1969.

A.Ferrari : Figures de la contemplation : la rhétorique divine de P. de Bérulle, Cerf, 1997.

Y.Krumenacker : L'école française de spiritualité, Cerf, 1998.

S.M.Morgain : P. de Bérulle et les Carmélites en France, Cerf, 1995.

F.Monfort : Petite vie de Pierre de Bérulle, Desclée de Brouwer, 1997.

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