Première partie

L’Eucharistie
à travers les textes du Nouveau Testament

Une remarque préliminaire s’impose: quand on parle de l’Eucharistie, il ne faut jamais oublier que l’Eucharistie n’est présence réelle de Dieu que si le Christ est ressuscité. Sinon, l’Eucharistie ne serait rien, et nous serions les plus malheureux des hommes; et quand nous adorerions, ou vénérerions les espèces consacrées, nous n’adorerions que du pain ou du vin ordinaires, c’est-à-dire des idoles. Mais Jésus est vraiment ressuscité!

L’Eucharistie dans les Évangiles

I
Jésus a longuement préparé les siens
à ce grand mystère

Jésus a longuement préparé les siens au grand mystère de l’Eucharistie. Dans l’Ancien Testament, le prophète Michée, auteur inspiré, avait établi comme une relation entre le Messie et le pain. C’est à Bethléem, Maison de pain que naîtra le Sauveur. L’Évangéliste Saint Matthieu le rappelle fermement: “Et toi Bethléem, terre de Juda, tu n’es pas la moindre des cités de Juda, car de toi sortira le chef qui doit paître Israël, mon peuple.” (Matthieu 2, 6) Par ailleurs, et tout au long de sa vie, Jésus, discrètement, montrera l’importance des repas, de l’eau et du vin, et laissera deviner que le Royaume de Dieu est semblable à des noces ou à des jours exceptionnels de grandes fêtes et de festins.

I-1-L’importance des repas dans les Évangiles

          I-I-I - La multiplication des pains

Il convient de rappeler tout d’abord que lorsque Jésus énonce la première béatitude, “ Bienheureux ceux qui sont pauvres de cœur, car le Royaume des cieux est à eux”, Il ne veut pas dire: “Bienheureux les misérables, ceux qui ont faim, ceux qui n’ont rien.” Non, Jésus veut exprimer le bonheur de ceux qui se confient en la bonté du Seigneur et en sa Providence. La meilleure preuve, c’est que lorque les foules qui Le suivaient n’avaient aucune possibilité de se nourrir, Jésus multipliait les pains. Les Évangélistes nous ont laissé plusieurs récits de ces multiplications des pains.

Ainsi, dans une telle circonstance, Saint Matthieu nous raconte: “Il rompit les pains et les donna aux disciples, et les disciples aux foules. Tous mangèrent à satiété et l’on emporta le reste des morceaux: douze corbeilles pleines.” (Mat 14, 19)

Ou encore une autre fois: “Jésus appela à lui ses disciples et leur dit: “J’ai pitié de cette foule; voilà déjà trois jours qu’elle reste auprès de moi et ils n’ont rien à manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun car ils pourraient défaillir en chemin... Jésus dit: “Combien de pains avez-vous?” Ils répondirent: “Sept et quelques petits poissons.” Il ordonna à la foule de s’asseoir par terre; il prit les sept pains et les poissons et il rendit grâce. Puis il les rompit et les donna à ses disciples, et les disciples à la foule. Tous mangèrent à satiété, et l’on emporta sept corbeilles pleines des morceaux qui restaient.(Mat 15, 29-39)

Saint Marc s’exprime de manière comparable: “Prenant les cinq pains et les deux poissons, Jésus leva les yeux au ciel et dit la bénédiction. Il rompit les pains et il les donna aux disciples pour qu’ils les distribuent; il partagea aussi les deux poissons entre tous. Et l’on emporta les morceaux: douze corbeilles pleines, ainsi que le reste des poissons.” (Marc 6, 40 et 41)

Jésus veut, en effet, montrer l’amour de son cœur pour les hommes: “J’ai pitié de cette foule: voilà trois jours déjà qu’ils restent auprès de moi et ils n’ont rien à manger... Prenant les sept pains, il rendit grâce, il les rompit et il les donna aux disciples pour qu’ils les distribuent à la foule... Jésus fit de même avec les poissons. Ils mangèrent tous et furent rassasiés, et l’on emporta les restes des morceaux: sept corbeilles. Or ils étaient environ quatre mille.”(Marc 8,2-8)

Ce qui deviendra bientôt le geste auguste de l’Eucharistie, Jésus l’accomplit chaque fois qu’Il va multiplier les pains: “Il prit les pains, les bénit et les rompit, et les donna à ses disciples pour qu’ils les distribuent.” Car le don de l’Eucharistie, ce sont les apôtres et leurs successeurs qui devront l’accomplir. Saint Luc, d’ailleurs, est encore plus précis: “Jésus leur dit: “Donnez-leur vous-mêmes à manger.” Mais les apôtres n’avaient pas encore compris. Ils répondirent: “Nous n’avons pas plus de cinq pains et deux poissons... Jésus prit alors les cinq pains et les deux poissons et, levant les yeux au ciel, il les bénit et les rompit, et les donna à ses disciples pour les distribuer à la foule. Ils mangèrent et furent tous rassasiés. On emporta ce qui leur était resté de morceaux: douze couffins.” (Luc 9, 13-17)

L’apôtre Saint Jean a pour principe de ne pas répéter ce que les trois évangélistes synoptiques ont déjà raconté. Mais la multiplication des pains a certainement frappé les esprits d’une manière très particulière, car Jean revient sur l’événement qui permettra à Jésus de se présenter comme le pain de Vie: “... Jésus prit les pains, et, ayant rendu grâce, il les distribua aux convives. De même aussi pour les petits poissons, autant qu’ils en voulaient. Quand ils furent rassasiés, il dit à ses disciples: “Ramassez les morceaux qui sont en trop, pour que rien ne se perde.” Ils les ramassèrent donc et remplirent douze couffins des morceaux des cinq pains d’orge qui étaient restés à ceux qui avaient mangé.”

La foule est bouleversée, et peu à peu les yeux s’ouvrent: “Les gens voyant le miracle qu’il avait fait, disaient: ‘C’est vraiment le Prophète qui doit venir dans le monde!’ Alors Jésus, sachant qu’ils allaient venir l’enlever pour le faire roi, se retira de nouveau, seul, dans la montagne.” (Jean 6, 10-15) Plus tard, la foule était de nouveau autour de Jésus, attendant peut-être un nouveau miracle. Mais Jésus leur dit: “Vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez été rassasiés... Je suis le pain de la vie. Qui vient à moi n’aura pas faim, et qui croit en moi n’aura jamais soif.” Jésus prépare soigneusement son peuple à accueillir le don suprême de Lui-même, le don de son Corps qui sera sans cesse partagé tout au long des siècles.

          I-I-2-Le Royaume de Dieu, c’est un repas, et c’est souvent un repas festif

Jésus enseignait souvent en se servant d’exemples concrets que les hommes de son temps pouvaient comprendre facilement. Ainsi présente-t-il le Royaume de Dieu: “Le Royaume des cieux est comparable à un roi qui fit un festin de noces pour son fils.” (Mat 22, 2)

Sa vie d’union au Père, Jésus la compare à une nourriture: “Il leur dit: “J’ai une nourriture à manger que vous ne connaissez pas... Ma nourriture, c’est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre.” (Jean 4, 31)

La sollicitude de Jésus pour la santé physique de ses disciples ne se départira pas, même après sa résurrection. Les apôtres ont travaillé toute la nuit; le matin, ils sont fatigués: “Il leur dit: ‘Venez déjeuner...’ Alors Jésus s’approche, prend le pain et le leur donne, ainsi que le poisson.” Tout au long des siècles, par son Eucharistie, Jésus continuera toujours à pourvoir à la nourriture spirituelle de ses fidèles.(Jean 21, 12 et 13)

          I-1-3-Les noces de Cana

L’Eucharistie est un repas, c’est la Pâque nouvelle et éternelle. Sous des apparences simples et pauvres, Jésus manifeste sa Gloire. Aujourd’hui, pour le croire, il faut la foi. Cette Action de Grâces, solennelle malgré son extrême discrétion, Jésus l’institua à la fin de sa vie terrestre, juste avant de partir pour souffrir sa Passion. Par contre, la première manifestation publique de Jésus devait être plus voyante, car Il devait prouver à ses disciples, ce qu’il était vraiment.

Saint Jean nous raconte: Jésus fut invité à des noces (à Cana en Galilée). Le vin vint à manquer. Marie signale le fait à Jésus qui ne paraît pas se troubler. Cependant Il dit aux serviteurs: “Remplissez d’eau ces jarres.” Ils les remplirent jusqu’au bord. “Il leur dit: ‘Puisez maintenant et portez-en au maître d’hôtel.’ Ils en portèrent... Quand le maître d’hôtel eut goûté l’eau changée en vin il appela le marié et lui dit: ‘Tout le monde sert d’abord le bon vin, et, quand les gens sont ivres, le moins bon; toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent.’ Tel fut le premier des miracles de Jésus; c’était à Cana de Galilée. Il manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui.” (Jean 2, 2-11)

On peut remarquer que, dès la première manifestation de sa Gloire, Jésus dévoile, en filigrane, ce que sera le mystère de l’Eucharistie: le repas des noces de l’Agneau, avec du vin en abondance (son sang).

L’apôtre Jean, contemplant les œuvres de Jésus reste en profonde adoration. Il a déjà raconté une multitude d’autres miracles de Jésus aux premiers chrétiens. Mais on écrivait peu à cette époque de tradition orale; et on écrivait lentement, et à des coûts élevés. Jean espérait-il que ses récits traverseraient les siècles? Peut-être... et c’est probablement à cela qu’il pensait quand il écrivit: “Jésus a fait beaucoup d’autres miracles devant ses disciples. Ils n’ont pas tous été écrits dans ce livre...” (Jean 20, 30) Et encore: “Il y a encore beaucoup d’autres choses que Jésus a faites. Si elles étaient consignées une à une, je ne pense pas que le monde entier lui-même puisse contenir les livres qu’on en écrirait.” (Jean 21, 25)

De nombreuses paroles de Jésus font allusion, discrètement, à l’importance de la nourriture dans la vie des hommes. Ce qui deviendra la nourriture quotidienne, on en trouve la promesse dans les champs qui ne livreront leurs trésors qu’après de durs et longs travaux. Car, dit Jésus: “le Royaume de Dieu est semblable à un trésor caché dans un champ...” (Mat 13, 44) Et avant de ramasser la récolte, il faut d’abord semer; c’est le rôle du semeur dont la tâche peut être compliquée par la méchanceté de ses ennemis: “Pendant que les gens dormaient, son ennemi est venu semer de l’ivraie au milieu du blé et s’en est allé...” (Mat(13, 25)

I-2-L’eau

Quand on marche longtemps sur les chemins des pays arides, on peut avoir très soif. On ne rencontre les rares puits que près des villages, et les femmes peinent chaque jour pour rapporter à la maison l’eau indispensable à la vie.

          I-2-1-Jésus et la Samaritaine

Ce jour-là, après une longue marche, Jésus est resté seul sur la margelle d’un puits. Il a très soif; Il pourrait prendre un peu d’eau, et se désaltérer. Il ne le fait pas, Il attend quelqu’un, et Il a un important enseignement à délivrer. Enfin la Samaritaine arrive: la scène est bien connue. Jésus lui demande de l’eau à boire. La femme s’étonne: “Toi, un juif! Tu me demandes de l’eau, à moi, une Samaritaine!” Jésus lui répondit: “Si tu savais le Don de Dieu, et qui est celui qui te dit: ‘Donne-moi à boire’, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive... Qui boira de l’eau que je donnerai n’aura plus jamais soif, car elle deviendra en lui source d’eau jaillissante en vie éternelle.” (Jean 4, 10-14)

La Samaritaine n’a compris qu’une chose: si elle avait de cette eau, elle n’aurait plus besoin de venir tous les jours à cette fontaine. Mais Jésus parlait déjà d’une autre eau vive: l’Amour de son Cœur qui s’écoulera à flots, et éternellement, quand il aura été transpercé par la flèche du centurion romain.

          I-2-2-La fête des tentes

Jésus reviendra à plusieurs reprises sur l’importance de l’eau, image du Saint-Esprit qu’il donnera plus tard, et symbole de l’Amour de Dieu pour les hommes. Saint Jean raconte: “Le dernier jour, le plus grand de la fête, Jésus se tenait là et cria: ‘Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive, celui qui croit en moi. Comme dit l’Écriture: des fleuves d’eau vive couleront de son sein.’ Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui.” (Jean 7, 37 et 38)

          I-2-3-Les Béatitudes

Il faut avoir faim de pain et d’eau. Il faut avoir faim aussi des nourritures spirituelles. Ceux-là sont bienheureux qui observent la volonté de Dieu. Il faut avoir faim d’amour, de justice et de paix. Cette nourriture ne leur manquera jamais: “Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice: ils seront rassasiés.” (Mat 5, 6) car, ces affamés, Dieu les comble de biens: “Les affamés, il les a comblés de biens, et les riches, il les a renvoyés les mains vides. (Luc 1, 57)

Oui: “Heureux êtes-vous, vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés.” (Luc 6, 21)

I-3-Le pain est la vie

          I-3-1-Le pain, c’est la vie

Le Père donne toujours “de bonnes choses à ceux qui les lui demandent.” (Mat 7,11) Jésus a appris à prier à ses apôtres lorsque ces derniers le lui demandèrent. Jésus leur donna le “Notre Père” qui deviendra la prière fondamentale de tous les chrétiens. C’est ainsi que tous les jours nous disons: “Donne-nous aujourd’hui notre pain de chaque jour.” (Mat 6,11) Seigneur, ce pain de chaque jour, ce pain de notre vie, c’est aussi ton Eucharistie.

Jésus connaissait l’importance de la nourriture, et du pain en particulier, pour la sauvegarde de la vie. Aussi ne se scandalisa-t-Il pas quand ses apôtres firent ce qui n’était pas permis de faire le jour du sabbat: couper quelques épis pour les manger, quand on a faim: “ Un jour de sabbat, Jésus traversait des champs de blé. Ses disciples, ayant faim, se mirent à arracher des épis et à les manger...” Les pharisiens qui les virent s’offusquèrent. Jésus leur répliqua: “Quand David et ses compagnons eurent faim, il entra dans la maison de Dieu et mangèrent les pains de proposition que ni lui ni ses compagnons n’étaient autorisés à manger, mais seulement les prêtres.”(Mat 12,1-4 et Marc 2, 25 et Luc 6, 3 et 4) 

          I-3-2-Jésus, par son Corps et par sa Parole, est le pain de la vie

Jésus, “le Fils de l’homme est venu sauver ce qui était perdu.” (Mat 18, 11) Jésus le prouvera à plusieurs reprises: “Un jour, des pharisiens dirent aux disciples: ‘Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs?’ Jésus les entendit et dit: ‘Ce ne sont pas les bien portants qui ont besoin de médecin, mais les malades.’” (Mat 9, 11 et 12)

Jésus passa de très longues heures à enseigner ses apôtres, ses disciples, les foules qui Le suivaient, car: “L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu” (Mat 4, 4), et Jésus se devait de préparer, longtemps à l’avance, ceux qui bénéficieraient du Pain de Vie. Le Pain que Jésus allait donner aux foules affamées, c’était son corps d’homme: son Corps livré et son Sang versé pour le salut du monde; mais les hommes n’étaient prêts, ni à accueillir ce pain et ce vin, ni même à en accepter la promesse.

Bien plus tard, l’apôtre Jean comprit que tous les hommes auraient du mal à vivre cette vérité, aussi prit-il la peine, dans un long récit, de résumer l’enseignement magistral de Jésus. Ce récit transpire de vérité, et Jean laisse même filtrer l’hostilité que Jésus rencontra de la part des pharisiens, et même de ses plus fidèles disciples:

“Jésus leur dit: ‘Vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez été rassasiés. Travaillez, non pour la nourriture périssable, mais pour la nourriture qui demeure en vie éternelle, celle que le Fils de l’homme vous donnera’... Certains dirent: ‘Quelle est ton œuvre? Nos pères ont mangé la manne dans le désert, comme il est écrit: du ciel il leur a donné un pain à manger.’ Jésus leur dit: ‘En vérité je vous le dis: non Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel; c’est mon Père qui vous donne, du ciel, le pain véritable. Car le pain de Dieu est celui qui descend du ciel et donne la vie au monde.’ Ils lui dirent alors: ‘Seigneur, donne-nous toujours ce pain-là.’”

Jésus leur dit: ‘Je suis le pain de la vie. Qui vient à moi n’aura pas faim, et qui croit en moi n’aura jamais soif. Mais je vous l’ai dit: vous m’avez vu et vous ne croyez pas... Car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. Voici la volonté de Celui qui m’a envoyé: que je ne perde  aucun de tous ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. Oui, voici la volonté de mon Père: que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle, et que je le ressuscite au dernier jour.’

Les juifs murmuraient entre eux à son sujet parce qu’il avait dit: ‘Je suis le pain descendu du ciel.’ Ils disaient: ‘N’est-ce pas là Jésus, le fils de Joseph dont nous connaissons le père et la mère?’... Mais Jésus insista: ‘Personne n’a vu le Père sinon celui qui vient de Dieu; celui-là a vu le Père. Vraiment je vous le dis: le croyant a la vie éternelle. Je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. Mais celui qui mange le pain qui descend du ciel ne meurt pas. Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra pour toujours; et le pain que je donnerai c’est ma chair pour la vie du monde.’ Les juifs discutaient entre eux: ‘Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger?’

Jésus dit alors: ‘En vérité, en vérité je vous le dis: si vous ne mangez la chair du fils de l’Homme et si vous ne buvez son sang, vous n’aurez pas la vie en vous. Qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est une vraie nourriture, et mon sang est un vrai breuvage. Qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui. Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi. Tel est le pain qui est descendu du ciel: non comme celui qu’ont mangé vos pères, et ils sont morts. Qui mange ce pain vivra pour toujours...’

Beaucoup de ses disciples dirent, après l’avoir entendu: ‘Cette parole est dure! Qui peut l’écouter?’ Mais Jésus sachant en lui-même que ses disciples murmuraient à ce sujet, leur dit: ‘Cela vous scandalise? Et si vous voyiez le Fils de l’homme monter où il était auparavant!... L’esprit vivifie, la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie...’

À partir de ce moment beaucoup de ses disciples se retirèrent... Jésus dit alors aux douze: ‘Voulez-vous partir, vous aussi?’ Simon Pierre lui répondit: ‘Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle. Et nous, nous avons cru et nous savons que Tu es le Saint de Dieu.’ (Jean 6, 26-70) Jésus lui dit: ‘Je suis la résurrection et la vie.’” (Jean 11, 25)

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