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Les chants du serviteur de Yahvé
7-1-Premier chant du Serviteur
7-1-1-Yahvé présente son Serviteur
“Voici mon serviteur, que je soutiendrai, mon élu, en
qui mon âme prend plaisir. J'ai mis mon esprit sur lui. Il annoncera la justice
aux nations. Il ne criera point, il n'élèvera point la voix, on n’entendra pas
ses proclamations sur les places. Il
[1] ne brisera point le roseau cassé, et il n'éteindra
point la mèche qui brûle encore. Il annoncera la justice selon la vérité. Il ne
se découragera point et ne se relâchera point, jusqu'à ce qu'il ait établi la
justice sur la terre, et que les îles espèrent en sa loi. Ainsi parle Dieu,
l'Éternel, qui a créé les cieux et qui les a déployés, qui a étendu la terre et
ses productions, qui a donné la respiration à ceux qui la peuplent, et le
souffle à ceux qui y marchent.
7-1-2-La mission du Serviteur
“Moi, l'Éternel, je t'ai appelé pour le salut, et je te
prendrai par la main, je te garderai, et je t'établirai pour traiter alliance
avec le peuple, pour être la lumière des nations,
pour ouvrir les yeux des aveugles, pour
faire sortir de prison le captif, et de leur cachot ceux qui habitent dans les
ténèbres.
Je suis l'Éternel, c'est là mon nom, et je ne donnerai
pas ma gloire à un autre, ni mon honneur aux idoles. Voici, les premières choses
se sont accomplies, et je vous en annonce de nouvelles: avant qu'elles arrivent,
je vous les prédis.” (Is XXXXII, 1 à 9)
7-1-3-Un chant d’action de grâces et de victoire
Il ne faut pas oublier que lorsque Dieu éclaire un
prophète, dans ses prédictions et visions de nombreuses images peuvent se
superposer, ne tenant pas compte du temps terrestre. Ainsi, après avoir présenté
le Serviteur qui sortira du Petit Reste d’Israël, Isaïe se réjouit des victoires
de Cyrus. Mais ce chant de victoire, très terre à terre, annonce peut-être
d’autres victoires du peuple juif sur ses ennemis. L’Élu choisi n’est-il pas
également, et plus sûrement, le Serviteur sur qui réside l’Esprit, et qui sera
définitivement vainqueur du mal.
Chantez à l'Éternel un cantique nouveau, chantez ses
louanges aux extrémités de la terre, vous qui voguez sur la mer et vous qui la
peuplez, Îles et habitants des îles !
[2] Que le désert et ses villes élèvent la voix ! Que les
villages occupés par Kédar élèvent la voix! Que les habitants des rochers
tressaillent d'allégresse ! Que du sommet des montagnes retentissent des cris de
joie ! Qu'on rende gloire à l'Éternel, et que dans les îles on publie ses
louanges !
L'Éternel s'avance comme un héros, il excite son ardeur
comme un homme de guerre. Il élève la voix, il jette des cris, il manifeste sa
force contre ses ennemis : “J'ai longtemps gardé le silence, je me suis tu, je
me suis contenu; je crierai comme une femme en travail, je serai haletant et je
soufflerai tout à la fois. Je ravagerai montagnes et collines, et j'en
dessécherai toute la verdure. Je changerai les fleuves en terre ferme, et je
mettrai les étangs à sec.”
Ce qui suit est peut-être une allusion au Sauveur que
l’Éternel va envoyer...
“Je ferai marcher les aveugles sur un chemin qu'ils ne
connaissent pas, je les conduirai par des sentiers qu'ils ignorent. Je changerai
devant eux les ténèbres en lumière, et les endroits tortueux en plaine : voilà
ce que je ferai, et je ne les abandonnerai point. Ils reculeront, ils seront
confus, ceux qui se confient aux idoles taillées, ceux qui disent aux idoles de
fonte : vous êtes nos dieux ! Sourds, écoutez! Aveugles, regardez et voyez!”
7-1-4-Isaïe apostrophe le peuple d’Israël qui continue à pécher
Qui est aveugle, sinon mon serviteur Israël
[3] et sourd comme mon messager que j'envoie ? Qui est
aveugle, comme l'ami de Dieu, aveugle comme le serviteur de l'Éternel ? Tu as vu
beaucoup de choses, mais tu n'y as point pris garde ; tu ouvrais les oreilles,
mais tu n'as point entendu. L'Éternel a voulu, pour le bonheur d'Israël, publier
une loi grande et magnifique, et c'est un
peuple pillé et dépouillé ! On les a tous enchaînés dans des cavernes, plongés
dans des cachots. Ils ont été mis au pillage, et personne qui les délivre!
Dépouillés, et personne qui dise: restitue !
Qui parmi vous prêtera l'oreille à ces choses ? Qui
voudra s'y rendre attentif et écouter à l'avenir ? Qui a livré Jacob au pillage,
et Israël aux pillards ? N'est-ce pas l'Éternel ? Nous avions péché contre lui.
Ils n'ont point voulu marcher dans ses voies, et ils n'ont point écouté sa Loi.
Aussi a-t-il versé sur Israël l'ardeur de sa colère et la violence de la guerre.
La guerre l'a embrasé de toutes parts, et il n'a point compris; elle l'a
consumé, et il n'y a point pris garde. (Is XXXXII, 10 à 25)
7-2-Deuxième chant du Serviteur
C’est le prophète qui parle :
Îles, écoutez-moi ! Îles lointaines, soyez attentives !
L'Éternel m'a appelé dès le sein de ma mère, il a connu mon nom avant que je
sois né. Il a rendu ma bouche semblable à un glaive tranchant, il m'a couvert de
l'ombre de sa main ; il a fait de moi une flèche aiguë, il m'a caché dans son
carquois. Et il m'a dit: “Tu es mon serviteur, Israël en qui je me glorifierai.”
Moi je disais : C'est en vain que j'ai travaillé, c'est
pour le vide et le néant que j'ai consumé ma force. Mais mon droit est auprès de
l'Éternel, et ma récompense auprès de mon Dieu. Car j’ai de la valeur aux yeux
de Yahvé, et mon Dieu est ma force
Maintenant, l'Éternel parle, lui qui m'a formé dès ma
naissance, pour être son serviteur, pour ramener à lui Jacob, et pour qu’Israël
se refasse. Il m’a dit : “C'est peu que tu sois mon serviteur pour relever les
tribus de Jacob et pour ramener les restes d'Israël. Je t'établis pour être la
lumière des nations, pour porter mon salut jusqu'aux extrémités de la terre.”
Ainsi parle l'Éternel, le Rédempteur, le Saint d'Israël,
à celui qu'on méprise, qui est en horreur au peuple, à l'esclave des puissants.
Des rois le verront, et ils se lèveront, des princes se prosterneront, à cause
de l'Éternel qui est fidèle, du Saint d'Israël, qui t'a choisi.
Ainsi parle l'Éternel : “Au temps de la grâce je
t'exaucerai, et au jour du salut je te secourrai. Je te garderai, et je
t'établirai pour traiter alliance avec le peuple, pour relever le pays, et pour
distribuer les héritages dévastés ; pour dire aux captifs: ‘Sortez!’ et à ceux
qui sont dans les ténèbres : ‘Paraissez !’ Ils paîtront sur les chemins, et ils
trouveront des pâturages sur tous les coteaux déboisés. Ils n'auront pas faim et
ils n'auront pas soif. Les mirages et le soleil ne les feront point souffrir,
car celui qui a pitié d'eux sera leur guide, et il les conduira vers des sources
d'eaux jaillissantes. Je changerai toutes mes montagnes en chemins, et mes
routes seront frayées. Les voici, ils viennent de loin, les uns du septentrion
et de l'occident, les autres du pays de Sinim.” (Is IL, 1 à 12)
Yahvé aime tous ses enfants, et maintenant, Il révèle son
amour :
7-2-1-D’abord à Sion
“Cieux, réjouissez-vous! Terre, sois dans l'allégresse !
montagnes, éclatez en cris de joie ! Car l'Éternel console son peuple. Il a
pitié de ses malheureux. Sion disait : ‘L'Éternel m'abandonne, le Seigneur
m'oublie ! Mais une femme peut-elle oublier l'enfant qu'elle allaite? N'a-t-elle
pas pitié du fruit de ses entrailles? Même si l’une d’elles l’oubliait, moi je
ne t'oublierais point. Vois, je t'ai gravée sur mes mains. Tes murs sont
toujours devant mes yeux. Tes fils accourent alors que ceux qui t'avaient
détruite et ravagée se retirent.” (Is IL, 13 à 17)
7-2-2-Puis aux nations qui donnent des enfants à Israël
“Porte tes yeux alentour, et regarde: tous ils
s'assemblent, ils viennent vers toi. Je suis vivant! dit l'Éternel. Tu
les revêtiras tous comme une parure, tu t'en ceindras comme une fiancée.” Dans
tes places ravagées et désertes, dans ton pays ruiné, tes habitants seront
désormais à l'étroit, car ceux qui te dévoraient seront enfin dehors.
De nouveau tes fils dont tu étais privée, répéteront à
tes oreilles: ’L'espace est trop étroit pour moi ; fais-moi de la place, pour
que je puisse m'établir.’ Et tu diras en ton cœur : ‘Qui me les a engendrés ?
Car j'étais sans enfant, j'étais stérile. J'étais exilée, répudiée: qui les a
élevés ? J'étais restée seule : ceux-ci, où étaient-ils ?’”
Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel : “Voici : je lèverai
ma main vers les nations, je dresserai ma bannière vers les peuples ; et ils
ramèneront tes fils entre leurs bras, ils porteront tes filles sur les épaules.
Des rois seront tes nourriciers, et leurs princesses tes nourrices. Ils se
prosterneront devant toi la face contre terre, et ils lécheront la poussière de
tes pieds, et tu sauras que je suis l'Éternel, et que ceux qui espèrent en moi
ne sont point déçus.
Peut-on enlever le butin du puissant ? Et le captif d’un
tyran peut-il s’échapper ? “Oui, dit l'Éternel, la capture du puissant lui sera
enlevée, et le butin du tyran lui échappera. Je combattrai tes ennemis, et je
sauverai tes fils. Je ferai manger à tes oppresseurs leur propre chair ; ils
s'enivreront de leur sang comme du moût. Et toute chair saura que je suis
l'Éternel, ton Sauveur, ton Rédempteur, le puissant de Jacob.” (Is XIL, 18 à
26)
7-2-3-Yahvé se justifie
Ainsi parle l'Éternel : “Où est la lettre de divorce par
laquelle j'ai répudié votre mère ? Ou bien, auquel de mes créanciers vous ai-je
vendus ? Voici, c'est à cause de vos iniquités que vous avez été vendus, et
c'est à cause de vos péchés que votre mère a été répudiée. Je suis venu:
pourquoi n'y avait-il personne ? J'ai appelé : pourquoi personne n'a-t-il
répondu ? Ma main est-elle trop courte pour racheter ? N'ai-je pas assez de
force pour délivrer ? Par ma menace, je dessèche la mer, je réduis les fleuves
en désert ; leurs poissons se corrompent, faute d'eau, et ils périssent de soif.
Je revêts les cieux d'obscurité, et je fais d'un sac leur couverture.” (Is
L, 1 à 3)
7-3-Troisième chant du Serviteur
C’est le Seigneur qui forme son Serviteur[4] et
son Serviteur répond et ne se dérobe pas :
Le Seigneur, l'Éternel, m'a donné une langue exercée,
pour que je sache soutenir par la parole celui qui est abattu. Dès le matin il
éveille mon oreille, pour que j'écoute comme écoutent des disciples. Le
Seigneur, l'Éternel, m'a ouvert l'oreille, et je n'ai point résisté, je ne me
suis point retiré en arrière. J'ai livré mon dos à ceux qui me frappaient, et
mes joues à ceux qui m'arrachaient la barbe. Je n'ai pas dérobé mon visage aux
ignominies et aux crachats.
Mais le Seigneur, l'Éternel, m'a secouru; c'est pourquoi
je n'ai point été déshonoré, c'est pourquoi j'ai rendu mon visage semblable à
une pierre, sachant que je ne serai point confondu. Celui qui me justifie est
proche: qui disputera contre moi ? Allons ! comparaissons ensemble ! Que mon
adversaire s'avance vers moi ! Si le Seigneur Yahvé est avec moi, qui me
condamnera ? Regardez, ils tombent tous en lambeaux comme un vêtement, et les
mites les dévorent.
Quiconque parmi vous craint l'Éternel, qu'il écoute la
voix de son serviteur ! Quiconque marche dans l'obscurité et manque de lumière,
qu'il se confie dans le nom de l'Éternel, et qu'il s'appuie sur son Dieu !
Sinon, vous tous qui allumez un feu, et qui êtes armés
de torches, brûlez au milieu de votre feu et de vos torches enflammées ! C'est
par ma main que ces choses vous arriveront, et vous vous coucherez dans la
douleur. (Is L, 4 à 11)
7-4-Quatrième chant du serviteur
7-4-1-Réveille-toi, Israël, écoute ton Dieu
Réveille-toi! Réveille-toi ! Revêts ta parure, Sionq!
Revêts tes habits de fête, Jérusalem, ville sainte, car il n'entrera plus chez
toi ni incirconcis ni impur. Secoue ta poussière, lève-toi, mets-toi sur ton
séant, Jérusalem ! Détache les liens de ton cou, Captive, fille de Sion !
(Is LII, 1 et 2)
7-4-2-La parole de Yahvé annonce une Grande et Bonne Nouvelle
Car ainsi parle l'Éternel : “C'est gratuitement que vous
avez été vendus, et vous serez rachetés sans argent.” Oui, ainsi parle le
Seigneur, l'Éternel : “Jadis mon peuple descendit en Égypte, pour y séjourner.
Puis l'Assyrien l'opprima sans raison. Et que ferai-je, dit l'Éternel,
maintenant que mon peuple a été enlevé sans que j’y gagne ? Ses tyrans poussent
des cris, dit l'Éternel, et toute la durée du jour mon nom est outragé. C'est
pourquoi mon peuple connaîtra mon nom. C'est pourquoi, ce jour-là, mon peuple
saura que c'est moi qui ai dit : me voici !”
7-4-3-Le Seigneur bénit ses prophètes, messagers de sa Bonne Nouvelle et de
sa victoire.
“Qu'ils sont beaux sur les montagnes, les pieds de celui
qui apporte de bonnes nouvelles, qui publie la paix, qui apporte de bonnes
nouvelles, qui publie le salut et qui dit à Sion : ‘ton Dieu règne !’ La voix de
tes sentinelles retentit ; elles élèvent la voix, elles poussent ensemble des
cris d'allégresse : car de leurs propres yeux elles voient que l'Éternel revient
à Sion.”
Éclatez ensemble en cris de joie, ruines de Jérusalem!
Car l'Éternel console son peuple, il rachète Jérusalem. L'Éternel découvre le
bras de sa sainteté, aux yeux de toutes les nations. Et toutes les extrémités de
la terre verront le salut de notre Dieu. Partez, partez, sortez de Babylone ! Ne
touchez rien d'impur ! Sortez du milieu d'elle! Purifiez-vous, vous qui portez
les vases de l'Éternel ! Ne sortez pas avec précipitation, ne partez pas comme
des fuyards, car l'Éternel ira devant vous, et le Dieu d'Israël fermera votre
marche. (Is LII, 3 à 12)
Car bientôt, Dieu, pour sauver son peuple, va envoyer son
Serviteur, celui qui enseignera ce qui n’avait encore jamais été dit. Mais ce
sauveur, qui portera le poids du péché de toutes les nations, sera un humble
Serviteur souffrant.
7-4-4-Le Serviteur souffrant. Paroles de Yahvé
“Voici, mon serviteur prospérera, il montera, il
s'élèvera, il sera porté au plus haut.”
Pourtant :
“Voici qu'il a été pour plusieurs un sujet d'effroi,
tant son visage était défiguré, car il n’avait plus figure humaine, son
apparence n’était plus celle d’un homme. De même il sera pour beaucoup de
peuples un sujet de joie; devant lui des rois fermeront la bouche, car ils
verront ce qui ne leur avait point été raconté, ils apprendront ce qu'ils
n'avaient point entendu.” (Is LII, 13 à 15)
7-4-5-Annonce de la Passion du Christ
Le poème du Serviteur souffrant a été écrit cinq siècles
avant la venue de Jésus-Christ. À qui le prophète pensait-il en proclamant un
Sauveur humilié ? Au petit reste, fidèle mais humilié, du peuple juif ? Ou
mieux, à celui que Dieu enverra, et qui, par son sacrifice et son humiliation,
sauvera le monde? Mais qui pourrait croire une telle chose ?
Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? Qui a reconnu le
bras de l'Éternel ? Il [5] s'est
élevé devant lui comme une faible plante, comme un rejeton qui sort d'une terre
desséchée. Il n'avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, et son
aspect n'avait rien pour nous plaire. Méprisé et abandonné des hommes, homme de
douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui devant qui on détourne son
visage. Nous l'avons dédaigné, nous n'avons fait de lui aucun cas.
Cependant, ce sont nos souffrances qu'il portait, c'est
de nos douleurs qu'il s'était chargé. Et nous pensions qu’une plaie de Dieu
l’avait frappé et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé à cause
de nos iniquités. Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et
c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.
Nous étions tous errants comme des brebis, chacun
suivait sa propre voie. Et l'Éternel a fait retomber sur lui l'iniquité de nous
tous. Il a été maltraité et opprimé, et il n'a point ouvert la bouche, semblable
à un agneau qu'on mène à la boucherie. Comme une brebis muette devant ceux qui
la tondent, il n'a point ouvert la bouche. Il a été enlevé, puis jugé, puis
éliminé. Qui a réfléchi à son sort ? Et parmi ceux de sa génération, qui a cru
qu'il était retranché de la terre des vivants et frappé, pour les péchés de mon
peuple ?
On a mis son sépulcre parmi les méchants, son tombeau
avec les riches, quoiqu'il n'eût point commis de violence et qu'il n'y eût point
de mensonge dans sa bouche. Il a plu à l'Éternel de le briser par la
souffrance... Mais, après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, il
verra une postérité et ses jours seront prolongés, et l'oeuvre de l'Éternel
réussira entre ses mains. À cause du travail de son âme, il rassasiera ses
regards. Après ses épreuves, il sera comblé, et jouira de la pleine
connaissance.
Mon serviteur, le juste, justifiera beaucoup d'hommes,
et il se chargera de leurs iniquités. C'est pourquoi je lui donnerai sa part
avec les grands. Il partagera le butin avec les puissants, parce qu'il s'est
livré lui-même à la mort, et qu'il a été mis au nombre des malfaiteurs, parce
qu'il a porté les péchés de la multitude et qu'il a intercédé pour les
coupables. (Is LIII)
[1] Le Serviteur doux et humble de cœur.
[2] C’est-à-dire toutes les nations
[3] Ici il s’agit du peuple
élu.
[4] De qui le prophète
parle-t-il ? De lui-même, d’Israël enfin fidèle, ou du Sauveur annoncé ?


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