Deuxième Partie

2-1
Première série des messages
(21 à 25)


Vingt-et-unième Message
Ramener l'humanité à la Croix
 
14 février 1950
 

Ce message concerne d'abord l'éducation de la jeunesse.

Après avoir fait signe à de nombreux jeunes de venir se placer devant elle, la Dame dit: "Je ne les vois pas encore, les légions de jeunes hommes et de jeunes filles. Pourquoi ne pas commencer par là, pourquoi néglige-t-on cela?... C’est pourquoi je viens ici pour attirer votre attention là-dessus. Ceci est également destiné à l’Allemagne."

Puis, la Dame revient aux thèmes habituels et particulièrement à l'esprit du mal qui cherche à détruire le bien: "Il y a dans le monde un grand courant qui tend au bien. Voilà justement pourquoi l’autre esprit est à l’œuvre. Cet esprit est en train d’influencer le monde et de le corrompre. Les hommes ne sont pas mauvais en soi, mais faibles." Puis s'adressant à Ida et montrant une croix: "Est-ce que tu vois cette croix? C’est à elle qu’il va falloir ramener l’humanité. Je le leur demande instamment: qu’ils n’oublient pas, dans ce monde moderne à la technique moderne, cette simple croix."

De nouveau Ida voit le pape et tout le Vatican sur lequel des gouttes, venant de la Dame, continuent à tomber. Sur un ton d’avertissement, elle dit: "Cette Église a encore une chance, mais je n’en dis pas plus à ce sujet. Je viens de parler du monde moderne. Pourquoi Rome ne recourt pas davantage aux moyens modernes, pourquoi n’œuvrent-ils pas davantage dans l’esprit moderne? Qu’ils saisissent ces moyens pour gagner à leur cause l’esprit de ce monde! D’autres prendront soin du corps. C’est à l’Église de façonner l’esprit. Une chance sans pareille leur est offerte, étant donné que l’humanité est en quête. Ce n’est plus contre les nations, mais contre l’esprit."

La Dame poursuit: "Il va y avoir là un grand combat: l’Amérique et la Russie; ça s’approche." Nous sommes en 1950; la Dame parle peut-être de la Guerre froide. Mais elle continue: "Le Japon va se convertir..." Ida ne sait pas quoi en penser, et on la comprend. La Dame dit ensuite: "Si Rome est prête à agir comme il faut, de nouvelles impulsions viendront de tous côtés. Ida voit encore le Vatican. La Dame dit ensuite comme si elle se parlait à elle-même: "Il y a encore une chance. Ce pape (Pie XII) doit prendre conscience de la grande œuvre qu’il lui faut accomplir en ce temps."

La Dame montre ensuite l’Allemagne et dit: "Demande donc que le pape envoie des lettres apostoliques. L’Allemagne a en effet tellement besoin du bon esprit. Cet esprit, ils peuvent l’apporter." Ida voit un archevêque en Allemagne, et entend: "Il va mener un combat." Puis elle ajoute: "Agissez sur la jeunesse d’Allemagne, vous tous qui en avez la charge! Je ne vous le dis pas pour rien." Et la Dame disparaît.
 

Vingt-deuxième Message
Toujours le souci de la jeunesse
 (27 mai 1950)
 

La Dame est debout et dit en regardant la paume de ses mains: "Mon enfant, je vois des mains encore et toujours vides. Je te demande de rapporter que c’est vraiment ma ferme intention de former, justement parmi ce noyau de gens, un groupe qui veuille le bien et fasse le bien. Écoute bien! On consacre beaucoup de temps aux choses matérielles. Qu’ils consacrent du temps aussi aux choses spirituelles. C’est si urgent! J’aimerais que ce cercle de gens finisse par en prendre conscience. Je te le répète: ces catholiques doivent travailler dur. Un grand danger menace. Une sorte de duel attend l’Italie."

La Dame montre de nouveau la basilique Saint-Pierre et dit: "Il y en a d’autres qui s’activent à former quelque chose de même dimension, mais dans d’autres directions... En Allemagne, il faut travailler dur. Heureusement, on a entrepris certaines choses pour œuvrer de nouveau plus et mieux parmi les croyants. Mais c’est loin de suffire. L’Allemagne, surtout, doit être vigilante. On joue par là un rôle malhonnête, avec l’Allemagne." Ida voit alors un grand groupe de jeunes gens rassemblés autour de la Dame qui les regarde et dit à Ida: "Mon enfant, qu’ils entreprennent de ramener les jeunes à la forme de religion qu’il faut. C’est difficile et dur pour ceux qui veulent s’engager à faire ça. Mais je n’insisterai jamais assez dans ce sens. Il est grand temps de s’y mettre."

Enfin une parole d'espérance pour nous, car la Dame dit ensuite: "Tu verras qu’après bien des malheurs et des calamités, on replantera la croix. Que chacun y mette du sien, selon ce qu’il peut. Et je porte de nouveau votre attention sur le premier et principal commandement: l’Amour, l’Amour du prochain." Et la Dame disparaît brusquement.
 

Vingt-troisième Message
15 août 1950 - Assomption
 

Ce message très long n'est pas toujours facile à comprendre;

Ida décrit d'abord un personnage de type oriental portant un long vêtement, un turban et des signes étranges. Et voici, tout à coup, un animal symbolique, inconnu d'Ida... Il y a une île devant elle dont le nom lui est donné: c’est l’île de Formose. Il y a au sud, une île plus petite et Ida entend: "Amérique, tu te vois mise en garde ici!"

La Dame dit: "C’est l’époque de la lutte politico-chrétienne. Cela, je l’ai déjà dit à plusieurs reprises. De grands évènements vont à présent s’intensifier. Le chaos dont j’ai parlé est en cours. Les calamités sont arrivées, les gouvernements ont démissionné, et c’est loin d’être tout. Fais bien attention, mon enfant, le combat va s’engager. Je te montre ces quatre doigts et décris un cercle autour d’eux. Un prince va régner, un règne très bref et puissant. Tu ne t’en apercevras pas dans ton cercle restreint."

La Dame dit ensuite: "Regarde... Regarde..." Des animaux arrivent: un loup, un autre loup ou un chien tenant un flambeau dans la gueule. Une lionne se met à côté de lui puis un grand aigle arrive et une colombe blanche. La Dame dit: "Ceci est un esprit nouveau qui va venir." Des rayons partent de la colombe et la Dame dit: "Tu en comprendras le sens plus tard." De nombreuses étoiles apparaissent alors tout autour.

La Dame semble ensuite descendre une marche. Elle dit: "Viens." Ida et la Dame s'arrêtent sur un grand plateau. La Dame dit alors: "Tu vois ça?" La Dame étend les bras et Ida a l'impression qu’elle place, sur ce plateau, deux murs[1] l’un en face de l’autre. Puis elle prolonge les murs sur une longue distance, et montre d’un geste l’Est et l’Ouest. Suit une scène difficile à comprendre et la Dame frappe trois coups. Ida voit alors les Balkans et la Grèce entourés d’une grande chaîne, de même que l’Allemagne de l’Est. Ida raconte: "On dirait que la Dame attache ces pays en serrant fort sur la chaîne. Je vois qu’une partie est restée libre. À l’arrière-plan, je vois quelqu’un qui est assis, la tête appuyée sur la main. La voix me dit: 'Les travailleurs et les penseurs de la destruction du monde.'

Puis une scène orientale m’apparaît... La Dame porte mon attention sur quelque chose qui est par terre; elle montre le sol. Je vois une lourde poutre et il me faut la repousser. Je vois alors brusquement s’ajouter une traverse. Le tout forme une croix. La Dame me montre la poutre qui a été écartée et dit: 'La chrétienté.'" Tout éclate en morceaux et se met à tourbillonner. La Dame dit: "Tu diras ceci: chrétienté, tu ne connais pas le grand danger qui te menace. Il y a un esprit qui vise à te saper. Mais… la victoire est à Nous!"

Maintenant Ida voit l'Angleterre que la Dame avertit: "Pourquoi être si rigide en tout? Ne peux-tu pas revenir à la simplicité?" Ida voit ensuite la tête du roi d’Angleterre et de Churchill, et soudain, l'évêque de Canterbury. Par derrière apparaissent alors un grand nombre de flèches et de clochers et la Dame dit: "Là, il va y avoir du changement." Mais Ida a l’impression que ce sera pour plus tard. Puis, elle voit le pape et en face de lui, l’évêque de Canterbury. Un autre ecclésiastique apparaît soudain à ses côtés[2]. La Dame dit: "Regarde!" La Dame passe un doigt au-dessus de la tête des ecclésiastiques anglais avant de le passer entre les deux doigts écartés du pape.

Le Pape Paul VI reçoit l’archevêque de Canterbury, A. M. Ramsey

Les chiffres, 51 et 53, et une nouvelle image, apparaissent. Une voix dit: "Des météores. Prêtes-y attention!" Puis, la Dame dit: "Viens!" Et la Dame dit: "Le combat en Corée est trompeur et le début de grands malheurs." Ida voit qu’on établit, par intervalles, des délimitations. Quelqu’un est assis, et Ida comprend intérieurement que c’est un chef d’État russe; et elle entend subitement une voix tout près d'elle: "Je vous ai mis en garde contre ce danger." Ida doit alors tracer une ligne droite tandis qu'une terrible angoisse s’empare d'elle.

Les visions continuent... Retour en Italie du Sud. La Dame dit: "Non, ce n’est pas du tout comme il faut. Où sont les Encycliques?" Ida voit des mains vides et encore des mains vides et la basilique Saint-Pierre. La Dame dit: "Connaissez-vous bien votre pouvoir? Mais connaissez-vous votre doctrine?" et elle écrit: "Encycliques", puis dit: "C’est bien, appliquez-les donc! Inondez-en la droite et la gauche, le haut et le bas! Êtes-vous bien conscients… que ce pouvoir a un tel pouvoir?"

La Dame dit encore: "Regardez vos lois." On dirait que la Dame étire quelque chose qui se fait de plus en plus long et large. Tout en faisant cela, la Dame dit: "Sachez bien que votre temps est là!" La Dame regarde alors la basilique Saint-Pierre et dit: "Pourquoi se cramponner comme ça? Ayez donc plus de largeur d’esprit!" Elle emmène Ida dans un espace vide et dit: "C’est vers ça qu’il faut aller." Une voix se fait entendre: "De tout ce chaos sortira d’abord un combat et seulement après viendra un essor." Une grande mélancolie envahit la voyante. En partant, la Dame dit: "Je reviendrai te porter des messages."
 

Vingt-quatrième Message[3]
La Dame de tous les Peuples
 16 novembre 1950
 

Ida voit la Dame debout sur le globe terrestre. Elle dit: "Mon enfant, je me tiens sur ce globe parce que je veux qu’on m’appelle la Dame de tous les Peuples." Et ces mots "de tous les Peuples" s’inscrivent en demi-cercle au-dessus de sa tête.

Puis la Dame continue: "Je t’ai dit: être missionnaire en son propre pays. Et à présent, je veux te montrer quelque chose." La Dame a les pieds sur l’Allemagne. Les mains tendues, elle pose un regard affligé sur l’Allemagne et dit: "Mon enfant, j’ai posé les deux pieds sur elle. Il faut que l’Allemagne soit sauvée. Le Fils t’a conduite justement ici (La voyante se trouvait alors en Allemagne), pour que tu le comprennes mieux. J’ai fait guérir beaucoup de malades." Ida reconnais Lourdes. La Dame dit ensuite: "Comprends-tu enfin ce que je veux ici? Il y a tant d’âmes malades ici; il faut les sauver. Pourquoi tant de membres du clergé partent d’ici, d’Allemagne, pour les missions? Qu’ils restent donc ici! Il y a tant de travail à faire."

Ida voit le Vatican tandis que la Dame dit: "Que le pape envoie donc des moyens et exhorte le clergé, sinon l’Allemagne va se perdre. On assiste à une apostasie de grande, très grande ampleur. Les gens ne veulent faire aucune offrande pour de nouvelles églises et de nouveaux bâtiments. Il faut pousser le clergé à changer ça. C’est un travail difficile. Je ne fais que prévenir. Les autres s’activent à détacher le peuple allemand de Rome... Le Fils veut accorder sa protection particulière et Il m’a envoyée pour aider l’Allemagne. Mais il faut les pousser à faire ce que je dis."

Comment faire? Ida voit de nombreux petits enfants se regrouper autour d’elle. Ils la regardent d’un air émerveillé. La Dame rapproche les mains et dit: "L’Allemagne doit commencer à ramener l’unité, chacun chez soi dans sa propre maison. Les enfants doivent de nouveau ne faire qu’un avec leur père et leur mère. Qu’ils s’agenouillent ensemble et prient le chapelet!...  Il faut que cela parte de la base et s’étende ensuite au monde. Puis il faut se remettre à beaucoup pratiquer la charité. Il faut qu’on en vienne à une grande action parmi les catholiques. On peut le faire en diffusant cela, en prêchant davantage là-dessus dans les églises. Dans l’ensemble, plus d’action!... Il est de la plus haute importance que cela se fasse. Il y en a d’autres qui s’emploient à détruire l’Allemagne. Le peuple est prêt à présent. Dis-le leur, dis-le leur!... Qu’ils travaillent dur!" Puis, Ida voit Rome et le pape. La Dame dit: "Le pape y satisfera si on le lui demande."

La Dame quitte l’Allemagne et la voici une nouvelle fois debout sur le globe. Elle montre Rome et avertit: "Que le pape continue toujours dans ce sens! Rome a une grande chance à saisir... C’est maintenant la grande chance, à condition que le pape fasse ce qu’il a l’intention de faire." D’un geste de protection, la Dame étend alors la main au-dessus du pape, puis elle dit: "De grands troubles viennent sur le monde. Les Russes n’en restent pas là. C’est pourquoi je dis: 'Je suis la Dame de tous les Peuples.'"
 

Vingt-cinquième Message
10 décembre 1950
 

Ce vingt cinquième message est l'un des plus longs et des plus explicites. Le monde entier est concerné. Force nous est de constater aujourd'hui, en 2010, que bien des choses qui avaient été annoncées au cours de ce message de décembre 1950 se sont réalisées. Mais hélas! tout n'est pas achevé.

* * * * *

Ida voit la Dame. Bientôt elle déplie le globe terrestre comme si c’était un planisphère. Elle dépose ensuite quelque chose sur cette carte et une douleur atroce s’empare d'Ida; la Dame a déposé sur la carte une croix très grande et très épaisse. La Dame dit, en montrant la longue poutre: "C’est la poutre qui est en train d’être posée sur le monde." Et montrant la traverse puis toute la croix, elle dit: "Ce sont les douleurs de cette poutre, que je te fais ressentir."

La Dame dit à Ida: "Viens! Nous nous arrêtons en plein milieu. Je veux poser les pieds au milieu du monde et je vais te montrer: …voici l’Amérique... puis la Mandchourie, où il va y avoir une terrible insurrection." Ida voit ensuite des Chinois, et une ligne qu’ils franchissent. Ida est au-dessus de Formose et de la Corée. La Dame dit: "Mon enfant,  il y aura des périodes de calme trompeur. Mais cela ne durera pas longtemps. Les peuples d’Orient ont été réveillés par un type d’humanité qui ne croit pas au Fils[4]." À présent, c'est la Grande Chine: Ida voit un grand homme, grand par la grandeur d’âme, assis sur un trône. La Dame dit: "Il est affligé. Son royaume va être momentanément divisé." La Dame montre ensuite l’Amérique et bouge le doigt en signe de réprobation tout en disant d’un air grave: "Ne pousse pas trop loin ta politique!"

Puis la Dame étend ses mains sur une partie de l'Asie, peut-être l’Ukraine, comme pour la protéger, et Ida voit une lumière éblouissante à gauche en haut de la Russie qui semble exploser à partir du sol. C’est un spectacle affreux, "Et puis on ne voit plus rien" dit la Dame. Il n'y a plus qu'une étendue desséchée, comme si la mort était passée dessus.

Ida voit maintenant des gens portant des turbans, d’amples manteaux jetés sur leurs épaules. La Dame les désigne et dit: "Là aussi, le combat reprend pour de la terre sainte, et ils vont se livrer un duel à cause de notre lieu... Le Japon doit lui aussi se montrer prudent. Je te parle de tout cela parce que tu le vivras. C’est que je suis la Dame de tous les Peuples et cela, tu le diras." Inquiète, Ida demande: "Vont-ils me croire[5]?" La Dame répond: "Oui, c’est pourquoi, je suis déjà venue à toi auparavant, alors que tu ne le comprenais pas encore. Ce n’était pas nécessaire à ce moment-là. Ça a été la preuve pour maintenant."[6]

La Dame dit ensuite: "La Vérité l’emportera toujours. Mais il faudra malheureusement que beaucoup de choses changent encore. Dis que l’Église est à présent en bonne voie..." Les séculiers et les réguliers... Les séculiers, on peut encore leur ôter tant d’indifférence. Qu’ils soient bien attentifs à leur tâche en ce temps!" La Dame semble ensuite former deux rangées de personnes. À sa droite, des hommes, à sa gauche, des femmes. Désignant alors la rangée de femmes elle prend un air apitoyé: "Savez-vous encore quelle est votre tâche? Écoutez bien: tant vaut la femme, tant vaut l’homme! Vous, femmes, donnez l’exemple. Retournez à la femme en vous." Aux hommes, elle dit: "J’ai une question à vous poser, à vous, les hommes: où sont les soldats pour le Christ? C’est tout ce que j’ai à vous dire."

La Dame semble alors les rapprocher. Ida voit, à perte de vue, des rangées d’hommes et de femmes, côte à côte. Tout à coup, ils forment comme une grande église. Au centre de cette église, une Colombe blanche émet des rayons de lumière. La Dame dit: "Qu’ils descendent sur les hommes de la terre. Je les aiderai, mais il faut travailler dur et vite!"

De nouveau voici le pape. La Dame dit au pape: "Vous êtes sur la bonne voie. Je vais vous aider. Recourez davantage encore à vos moyens modernes et persévérez! C’est maintenant la chance pour Rome. Saisissez-la! Il vous faudra passer par des ouragans, mais on vous aidera." Ida voit alors de violentes tempêtes et des torrents d’eau.

La Dame dit ensuite: "Allons plus loin. La France va au plus mal... France, tu as beaucoup baissé sur le plan militaire, économique et spirituel. Que reste-t-il de ta renommée et de ta fierté?..." Il y a plein de taches rouges sur la France. La voix dit: "Il en faut cependant si peu pour amener ces gens à de meilleurs sentiments." Puis, la Dame montre une série de pays et dit: "Pourquoi ne s’unissent-ils pas?" Ida voit alors les Pays-Bas, la France, la Belgique et l’Angleterre.

La Dame indique ensuite une ligne épaisse en Allemagne. Elle dit: "L’Europe est divisée en deux." Ida enlève la ligne de la main et voit alors un endroit très noir, sauf les régions côtières qu'elle voit très nettement. Voici un fleuve: L’Oder. La Dame dit: "Et il est rouge de sang." Ida voit alors des affluents rouges qui en partent pour se diriger vers l’Ouest. Puis elle entend dire: "Turquie, tu fais bien attention?" Ida voit le Bosphore et le Détroit des Dardanelles. De ses mains, elle doit faire des griffes et les appuyer fortement sur la carte. Elle doit aussi tenir ses bras à la manière des pattes d’une bête. La Dame dit: "Tu dois seulement en représenter l’image. Tu es comme une bête qui tient ses deux griffes sur l’Europe, prête à bondir." Ida voit alors un animal prêt à sauter sur l’Europe. Il regarde à droite et à gauche, mais retire ensuite très lentement ses pattes.

Ida entend la voix qui lui dit: "Après bien des angoisses et des douleurs, tu verras ce qui suit." Ida se trouve alors dans un paisible coin de campagne où se trouvent des agneaux et des brebis avec un pasteur au milieu d’eux. La Dame dit: "Comprends bien tout cela et transmets-le."  Puis la Dame a disparu.


[1] Peut-être le rideau de fer...
[2] La voyante a reconnu cette image quand elle a vu à la télévision la rencontre historique du pape Paul VI et de l’archevêque de Canterbury, A. M. Ramsey, qui a eu lieu en 1966 à la chapelle Sixtine du Vatican.
[3] Le 1er novembre 1950, le pape Pie XII proclame le dogme de l’Assomption de la Sainte Vierge. C’est comme un tournant dans l'énoncé des messages. En effet, juste après cette proclamation dogmatique, la Vierge Marie se nomme pour la première fois "La Dame de tous les Peuples". Dans les messages suivants, elle va donner sa prière et porter notre attention sur l’image. Pour la première fois aussi, elle parle du dernier et du plus grand dogme marial de Marie Corédemptrice, Médiatrice et Avocate.
[4] Peut-être les bouddhistes.
[5] Ida pose cette question à cause de toutes les difficultés qu'elle a déjà rencontrées.
[6] À l’âge de douze ans, Ida avait vu une belle Dame rayonnante. Cette vision s’était reproduite trois samedis consécutifs. Le premier de ces samedis était le 13 octobre 1917, jour du miracle du soleil lors de la dernière apparition de la Vierge Marie à Fatima. 

   

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