Deuxième Partie

Deuxième série de messages
(de 26 à 30)
 

Vingt-sixième Message
Le jeûne eucharistique
25 janvier 1951
 

Dans la nuit du 24 au 25 janvier 1951, Ida fait un rêve. Elle se trouvait dans une petite salle étrange. Tout à coup, la Dame est là, en face d'elle, vêtue d’un ample manteau; ses pieds nus étaient glissés dans des sandales. Elle dit: "Regarde bien et écoute". Ida assiste à la Cène. La Dame répète: "Regarde bien et écoute!" Soudain la salle se change en une grande église remplie de monde. Ida entend la voix de la Dame: "On promulguera, il faudra promulguer un décret afin que les gens n’aient plus besoin d’être à jeun pour communier. Il y a tellement de gens qui, une fois à l’église, ressentent un besoin prodigieux d’aller à la table (d'aller communier) et qui en sont écartés parce qu’ils ne sont pas restés à jeun."[1] La Dame dit: "Tiens, regarde!... Ils ne sont d’abord qu’un petit nombre à aller s’agenouiller pour recevoir la communion." Et soudain Ida entend une voix qui semblait venir du dehors et qui promulguait ce décret.[2] Alors les gens se sont mis à affluer et à s’agenouiller pour recevoir la communion. La Dame a dit: "Voilà ce qui doit arriver et ce qui arrivera. Vois-tu à présent la différence?" Et aussitôt, tout disparut.
 

Vingt-septième Message
très important
Vision du Concile Vatican II. La Dame, Marie, Mère de tous les Peuples donne sa prière
 11 février 1951 – Fête de Notre-Dame de Lourdes - Ida est en Allemagne.
 

La Dame est là, debout. Elle dit : "'Je suis la Dame, Marie, Mère de tous les Peuples.' Tu peux dire:  'La Dame de tous les Peuples ou Mère de tous les Peuples, qui fut un jour Marie.' C’est précisément aujourd’hui que je viens pour te dire que c’est cela que je veux être. Les hommes de tous les pays finiront bien par ne faire qu’un!" La Dame dit encore: "Le monde entier est en révolution. Pourtant, voici le plus grave: on met les hommes de ce monde en révolution." Ida voit alors le monde entier entrer dans un grand désordre et en révolution.

Tout à coup, Ida se trouve avec la Dame au-dessus de l’Italie. Elle entre avec la Dame dans la basilique Saint-Pierre. Toutes les deux passent dans l’allée centrale et s'arrêtent à peu près au milieu. Des deux côtés, il y a des estrades, des bancs disposés en gradins. Sur les bancs, un grand nombre de cardinaux et d’évêques avec des mitres blanches[3]. La Dame dit: "Regarde bien! Ce sont les évêques de tous les pays." Le pape, portant la tiare, est  assis au bout de l’allée centrale. Autour de lui se tiennent quelques hommes d’Église. La Dame dit: "Écoute bien, mon enfant. Il y a déjà eu des changements et d’autres sont en cours d’élaboration. Toutefois, je veux porter le message du Fils. La doctrine est bonne, mais les lois peuvent et doivent être changées. Je désire te dire cela précisément aujourd’hui parce que le monde est en grande révolution. Personne ne sait où ça va aller. C’est pourquoi le Fils veut que j’envoie ce message."

Soudain Ida est devant une grande croix, et elle souffre beaucoup. La Dame dit: "Que tous reviennent à la Croix, c’est la seule façon de ramener la paix." Puis, devant la Croix, la Dame ajoute: "Répète après moi." La Dame devient de plus en plus belle, dans une très vive lumière. La Dame dit alors: "Prie donc devant la Croix:"
 

Seigneur Jésus-Christ, Fils du Père,
envoie à présent Ton Esprit sur la terre.
Fais habiter l’Esprit Saint
dans les cœurs de tous les peuples
afin qu’ils soient préservés
de la corruption, des calamités et de la guerre.

Que la Dame de tous les Peuples,
qui fut un jour Marie,
soit notre Avocate.
Amen.
 

Ida raconte : "La Dame dit cette prière d’une voix tellement belle et impressionnante que personne au monde ne saurait l’imiter. Elle insiste sur 'à présent' dans 'envoie à présent Ton Esprit' et sur 'tous' dans 'fais habiter l’Esprit Saint dans les cœurs de tous les Peuples'. Elle dit aussi le mot 'Amen' sur un ton très beau et très solennel. Je reste devant la Croix et je continue à prier et à répéter ces mots que la Dame m’a dictés. Ils sont comme gravés en moi. Je les vois maintenant écrits en grosses lettres."

La Dame poursuit: "Mon enfant, cette prière est tellement simple et courte que chacun peut la dire dans sa propre langue et devant sa propre croix. Et ceux qui n’ont pas de croix, qu’ils la disent en eux-mêmes. Tel est le message que je veux dire précisément aujourd’hui, car je viens dire maintenant que je veux sauver les âmes. Coopérez donc tous à cette grande œuvre du monde. Ah! Si chaque homme essayait de mettre ça en pratique! Surtout quant au premier et principal commandement: l’Amour. Qu’ils commencent donc par là!" Le mot "Amour" s'écrit en grandes lettres. Et Ida voit ensuite des personnes que la Dame regarde avec beaucoup de compassion en disant: "Et les petits de ce monde diront alors: À quoi bon? N’est-ce pas les grands qui nous font cela?” Mais l'expression de son visage change et elle insiste fortement: "Et moi, je dis aux petits: si vous pratiquez, entre vous, la Charité dans toutes ses finesses, les grands n’auront plus aucune chance. Allez devant votre croix et dites la prière que je vous ai dictée et le Fils l’exaucera!"

Voici maintenant de grands avertissements

La Dame dit ensuite: "Une autre grande catastrophe va se produire. Les grands de ce monde vont rester en continuel désaccord. Les gens chercheront de-ci de-là. Méfie-toi des faux prophètes. Cherche et demande seulement le véritable Esprit, le Saint Esprit. C’est, en effet, en ce moment, une guerre d’idées. L’enjeu du combat, ce ne sont plus les races ni les peuples; l’enjeu du combat, c’est l’esprit. Comprends bien cela!"

Ida voit de nouveau le pape avec des cardinaux et des évêques. Semblant s’adresser au pape, la Dame dit: "Vous pouvez sauver ce monde. J’ai dit bien des fois: Rome a sa chance. Saisissez l’occasion. Aucune église au monde n’est construite comme la vôtre. Mais soyez de votre époque et pressez religieux, religieuses, prêtres, séminaristes, etc., etc. à adopter vos changements modernes. Ne perdez pas ça de vue. Réalisez cela jusque dans le moindre détail. La doctrine reste, mais il est possible de changer les lois. Faites que les enfants de ce monde savourent davantage la mémoire de mon Fils." Et s'adressant à Ida: "Je t’ai fait voir... comment on peut appliquer la pratique de la communion fréquente. Je te dis cela pour les Pays-Bas et pour tous les pays où cela n’est pas fait."

Puis la Dame passe à l'Allemagne et à d'autres pays: "Pour l’Allemagne, je désire dire: qu’on travaille et qu’on travaille dur dans ce pays afin de ramener les gens, qui se sont égarés loin, très loin, à la Croix. Il y a trop peu de prêtres, mais il y a beaucoup de laïcs. Engagez une grande action parmi les laïcs pour les pousser à agir dans ce but! Œuvrez dans ce sens avec surtout beaucoup d’amour et de charité. Que les grands d’Allemagne apportent leur aide et ne se détournent pas de l’Église. Deutschland jedoch liegt mir sehr am Herzen. Die Mutter Gottes weint über die Kinder Deutschlands. (L’Allemagne, cependant, me tient très à cœur. La Sainte Vierge pleure sur les enfants d’Allemagne.) Pour la France, la Belgique, les Balkans et l’Autriche, je dis ceci: ne vous laissez pas envoyer vers l’esprit mauvais. Pour l’Italie, je dis: vous, les grands d’Italie, connaissez-vous votre tâche? À l’Angleterre, je dis: je reviens, Angleterre. À l’Amérique, je dis: ne pousse pas trop loin ta politique et cherche le vrai Esprit. Je suis heureuse qu’en ce moment, l’Amérique trouve mieux la foi.

Pour l’Afrique, dis-leur que j’aimerais qu’on y fasse un séminaire! J’aiderai les Dominicains. Dis-le à ton directeur spirituel.[4] Dis-lui aussi que le Fils est satisfait de son travail et de sa direction. Dis-lui d’oser, dans cette cause, en faire davantage." Puis à Ida: "Je ne veux me servir de toi que pour accomplir la volonté du Fils en ce temps. Je veux tout de même te demander, à toi, d’aider les hommes autant que possible. Je t’en donne la force et t’apporte le soutien nécessaire. Ton directeur spirituel est choisi pour t’aider uniquement dans cette œuvre. Quant aux autres choses, tout peut rester tel quel. Il me comprendra.

Je veux ajouter à l’adresse des peuples de l’Est et des peuples asiatiques, qu’ils connaissent ou non le Fils: Nous prenons soin d’eux." La Dame montre le globe et dit: "Ce temps, c’est notre temps. Toi, mon enfant, tu sers d’instrument à seule fin de transmettre ces choses. Tu feras cela. Oui, il y a assez de preuves que j’ai répétées aujourd’hui encore. Dis que je veux être la Dame de tous les Peuples."
 

Vingt-huitième Message
L'image
4 mars 1951
 

La dame est là, dans une lumière très vive. Elle dit à Ida: "Regarde bien et écoute ce que j’ai à te dire: mon enfant, oui, tu vas transmettre mon message. Ma seule intention est de faire que l’on observe la volonté du Fils en ce temps. Comprends bien, tu n’es que l’instrument... Regarde mon image et observe-la bien." Ida peut réellement toucher les contours comme immatériels de sa forme. La Dame a des cheveux épais et ondulés qui tombent sur ses épaules. Selon Ida, on dirait par moments que c’est un être humain, et à d’autres moments, non. La Dame dit: "Voilà, grave-la bien dans ta mémoire. Je me tiens sur le globe, les deux pieds fermement posés dessus. De même, tu vois bien distinctement mes mains, mon visage, mes cheveux et mon voile. Le reste est comme dans le flou... Regarde bien ce qui dépasse à hauteur de mes épaules, des deux côtés, et au-dessus de ma tête." C’est une croix.

La Dame sourit et dit: "Je t’ai montré ma tête, mes mains et mes pieds pareils à ceux d’un être humain. Fais bien attention: pareils à ceux du Fils de l’Homme. Le reste, c’est l’Esprit... Tu feras faire cette image, et la prière que j’ai dite, tu la diffuseras avec. C’est mon souhait pour aujourd’hui et je veux que cela se fasse en beaucoup de langues. Voilà la réponse pour ton directeur spirituel. Mon enfant, une fois de plus, j’insiste pour que cela soit réalisé. Il est de la plus haute importance que toi, enfant de ce monde, tu ne laisses pas autrui t’en détourner. Toi-même, tu seras forte et tu persévéreras." Ida s'inquiète: "Je me sens pourtant si faible en tout cela. Est-ce qu’ils vont le croire?" La Dame répond: "Je ne te demande pas autre chose que de faire ce que je te dis. On n’attend rien de plus. Je désire seulement que ça se fasse. Toi, être humain, tu n’es pas capable de mesurer toute la valeur que cela peut avoir. Dis cela aussi à ton directeur spirituel. C’est que je veux être la Dame de tous les Peuples en ce temps. Et c’est pourquoi je désire qu’on traduise la prière, avec l’image, dans toutes les langues les plus répandues et qu’on la prie tous les jours. N’aie pas peur!"

La Dame garde un moment le silence puis explique l'image: "Je vais à présent t’expliquer pourquoi je viens ainsi, sous cette forme. Je me tiens devant la Croix, en tant que Dame. La tête, les mains et les pieds pareils à ceux d’un être humain. Le corps, cependant, comme appartenant à l’Esprit, le Fils étant venu de par la volonté du Père. Mais à présent, l’Esprit va venir sur le monde; c’est pourquoi je veux qu’on prie pour cela... Je me tiens sur le globe parce que ceci concerne le monde entier... Regarde bien!" Sur un arc de cercle fait d’une étrange sorte de lumière des lettres  noires apparaissent: 'La Dame de tous les Peuples'. La Dame dit: "Pourquoi te donner cela ici? J’ai un dessein particulier, ce sera clair plus tard. Transmets bien tout cela. Tel est mon message pour aujourd’hui. L’esprit de fausseté s’infiltre tellement qu’il est nécessaire de mettre vite cela à exécution. Le monde entier est en état de corruption; c’est pourquoi le Fils envoie la Dame de tous les Peuples, qui fut un jour Marie."
 

Vingt-neuvième Message
Le terrible déclin de la foi
28 mars 1951

 

La Dame de tous les Peuples est revenue. Elle dit: "Je viens te porter uniquement ce message. Dis à ton directeur spirituel que tout va bien ainsi. Seulement, le Fils veut qu’on lui obéisse. Il faut que sa volonté soit réalisée... Regarde une fois de plus mon apparence... Voilà comment il va falloir diffuser mon image. Il ne faut rien changer au texte de la prière que j’ai dictée." La Dame prie avec Ida.

Seigneur Jésus-Christ, Fils du Père,
envoie à présent Ton Esprit sur la terre.

Fais habiter l’Esprit Saint
dans les cœurs de tous les peuples
afin qu’ils soient préservés
de la corruption, des calamités et de la guerre.

Que la Dame de tous les Peuples,
qui fut un jour Marie,
soit notre Avocate. Amen.
 

La prière apparaît en lettres d’imprimerie. Ida voit que quelques mots sont soulignés: "à présent" dans "envoie à présent Ton Esprit" et "tous" dans "la Dame de tous les Peuples" Puis, la Dame dit: "Qui fut un jour Marie[5], ça reste ainsi... De plus, dis à ton directeur spirituel que la prudence est bonne. Mais le Fils m’envoie auprès de toi pour exécuter ce qui est sa volonté. N’aie pas peur, mon enfant. En tant que Dame, je me tiens devant la croix et c’est ainsi que je veux être ramenée dans le monde. Et toi, mon enfant, tu es l’instrument, rien que l’instrument.

Abordant la Corée[6], la Vierge Marie avait montré les chiffres “51 et 53”. Aujourd'hui elle les montre de nouveau et demande à Ida: "Sais-tu, mon enfant, de quel genre de période il s’agit? Au cours des siècles, le monde n’est jamais passé par une telle période, un tel déclin de la foi; c’est pourquoi, je veux qu’on exécute cela, vite et sans peur. Dis-le à ton directeur spirituel, qu’en ces temps modernes, en ce monde moderne, qui sait agir sans délai et si vite quant aux choses matérielles, il convient d’agir de même, vite, sans délai et de façon moderne quant aux choses spirituelles"

Puis, soudain, Ida est à Rome. Elle entend la Dame qui dit d’un air de désapprobation: "Est-ce que vous connaissez vos lois?" Et, se tournant vers Ida: "De plus, dis à ton directeur spirituel de ne pas avoir de craintes. Il me comprendra. N’est-ce pas moi qui l’ai choisi ainsi que toi pour transmettre cela? Tel est mon message particulier pour aujourd’hui afin qu’on agisse. Je t’ai déjà dit auparavant: il faut ramener Cette croix dans le monde, en ces années 51-53. Tu ne sais pas ce qui est dissimulé dans l’avenir. Tu n’es pas consciente du grand danger pour Rome. Rome continue à penser qu’elle est forte, mais elle ignore à quel point elle est minée. Sais-tu combien il faut agir vite? Sais-tu que la théologie doit céder le pas à la cause de mon Fils?"

La Dame dit ensuite à Ida: "Tu finiras par faire ce que je dis, mon enfant. Je vous assisterai, toi et les autres. Je veux que ce soit diffusé en beaucoup de langues. Je les y aiderai. N’aie donc pas tant de craintes! Pourquoi craindre la cause du Fils? Diffuse donc cela! Sinon, le monde tombera dans la corruption. Sinon, le monde se détruira. Sinon, il y aura toujours des guerres et une destruction permanente. Il faut que Rome connaisse sa tâche en ce temps. Est-ce que Rome sait quel ennemi est aux aguets et se glisse tel un serpent dans le monde? Et je ne parle pas seulement du communisme; d’autres prophètes vont venir, de faux prophètes. Voilà pourquoi il faudra recourir à ces moyens.

En tant que Dame, je me tiens devant la Croix, en tant que Mère devant mon Fils qui, par le Père, est venu en moi. Voilà pourquoi je me tiens devant mon Fils en tant qu’Avocate et Porteuse de ce message dans ce monde moderne."
 

Trentième Message
Marie explique son image.
1er avril 1951
 

La Corédemption de Marie

La Dame a certainement compris qu'Ida et beaucoup d'autres personnes avaient et auraient bien du mal à comprendre ses messages. Aussi, ce jour, commence-t-elle par donner quelques explications: "Mon enfant, la fois dernière, je suis venue uniquement pour te faire savoir que c’était moi. Me voici à présent pour te donner de plus amples explications. Regarde bien et écoute bien ce que j’ai à te dire. Je me tiens ici et veux être la Dame de tous les Peuples, non pas d’un peuple en particulier, mais de tous!" À ces mots, la Dame tend les mains et Ida voit une foule de gens différents, même des types humains dont elle ignorait l’existence.

La Dame poursuit: "À présent, je vais te réexpliquer, écoute-moi bien. Essaie de comprendre le contenu de ce message. Je me tiens devant la Croix, la tête, les mains et les pieds pareils à ceux d’un être humain. Mon corps comme appartenant à l’Esprit. Pourquoi est-ce que je me présente ainsi? Mon corps a été élevé, pareillement au Fils. Maintenant, je me tiens en offrande devant la Croix. C’est que j’ai souffert avec mon Fils, spirituellement et plus encore physiquement. Ce sera un dogme[7] très contesté." Décidément, la sainte Vierge sait ce qui l'attend...

Devant les craintes d'Ida la Dame dit: "Mon enfant, transmets cela et dis: avec lui la série des dogmes marials sera complète... Tu n’as rien d’autre à faire qu’à transmettre cela. J’ai dit: il faut que la théologie cède le pas à la cause de mon Fils. Je veux dire par là: théologiens, pour sa cause, le Fils recherche toujours ce qui est petit et simple. Croyez-vous à ce qui est petit et simple, ainsi que vous l’enseignez vous-mêmes aux autres? Une foi simple! Nous n’avons pas le temps d’attendre longtemps. Ce temps, c’est notre temps."

À présent, la Dame se tient devant la Croix. Son corps est tellement transparent qu'Ida voit clairement la Croix, comme à travers lui. La Dame dit enfin: "Mon enfant, de même qu’Il a souffert, de même j’ai souffert en tant que Mère du Fils de l’Homme. Répète bien cela!"

La Dame montre ensuite le globe terrestre sur lequel elle se tient. On dirait qu’il neige autour d’elle. La Dame dit: "Tu ne comprends pas? Regarde bien le globe." Ida voit le globe recouvert d’une épaisse couche de neige. La Dame sourit et dit: "Regarde encore une fois le globe." Le soleil brille sur le globe, la neige fond et disparaît  dans le sol. La Dame dit: "Tu te demandes ce que cela veut dire? Je vais te donner à présent l’explication de ma venue aujourd’hui. De même que les flocons de neige tourbillonnent au-dessus du monde et tombent par terre pour former une épaisse couche, de même l’image et la prière se répandront sur le monde et tomberont dans les cœurs de tous les peuples."

Ida voit tous les peuples devant elle. La Dame montre alors du doigt son propre cœur puis les cœurs de tous ces hommes et dit: "De même que la neige se dissout dans la terre, de même le fruit, l’Esprit, viendra dans les cœurs de tous les hommes qui prieront quotidiennement cette prière. Ils demandent en effet que l’Esprit Saint vienne sur le monde. Et je m’adresse à présent à ceux qui veulent un miracle. Eh bien! je leur dis: commencez, d’un cœur brûlant de zèle, à prendre part à cette œuvre de rédemption et de paix, et vous verrez le miracle. Tel est le message que je vous laisse aujourd’hui car le temps presse. Il faut entreprendre une grande action pour le Fils et la Croix, pour l’Avocate et Celle qui amène la paix, la Dame de tous les Peuples. Toi, mon enfant, tu vas devoir y coopérer sans angoisse ni crainte aucune. Tu vas souffrir dans ton âme et dans ton corps. Ils découvriront plus tard quelles ont été mes intentions. Je te donnerai des instructions quant à la diffusion. Je t’ai amenée ici aujourd’hui, dans le plus grand silence et dans la plus grande paix, afin que tu puisses bien transmettre mon message.

Dis que c’est pressé. Le monde est dans un tel état de corruption, et tellement matérialiste qu’il est grand temps de ramener une foi simple parmi les hommes. La seule chose dont ils ont besoin, c’est la Croix avec le Fils de l’Homme. Vous, les plus âgés de ce monde, enseignez donc à vos enfants à retourner à la Croix! Je les aiderai en tant que Dame de tous les Peuples. Et toi, mon enfant, je mets dans ton sein les enfants des hommes du monde entier. Regarde-moi et fais donc confiance!" La Dame regarda Ida un long moment et dit en disparaissant: "Ce temps, c’est notre temps."


[1] N'oublions pas que nous sommes en 1951, et que le jeûne eucharistique était obligatoire.
[2] Le 6 janvier 1953 et le 19 mars 1957, le Pape Pie XII publia des décrets dans lesquels il assouplissait la pratique de la communion à jeun. Cette mesure disciplinaire fut encore allégée par le Pape Jean XXIII.
[3] Plus de dix ans après, Ida reverra et reconnaîtra ces images, du Concile Vatican 2 (1962-1965), à la télévision .
[4] Le directeur spirituel de la voyante, Ida, était le Père Frehe de l’Ordre des Dominicains. Certains de ses confrères lui avaient demandé de prier pour la fondation d’un séminaire des Dominicains en Afrique.
[5] Certes, la Vierge Marie reste toujours Marie, mais elle veut montrer par ces mots qu'elle s'adresse maintenant à tous les peuples de la terre. Toutefois, plus tard, l'Église remplaça cette expression: "qui fut un jour Marie" par "la bienheureuse Vierge Marie" .
[6] À la date du message, 28 mars 1951, on était en pleine guerre de Corée.
[7] La corédemption de Marie.

   

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