Histoire de l'icône
Marie  Porte  du  ciel

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L'icône de Toulouse

Grâce aux reproductions de l'icône, Marie continue de se manifester dans le monde entier, pour nous assurer de la présence de son coeur maternel. Et chose étonnante, beaucoup de ces photographies suintent, elles aussi, de l'huile parfumée. Ce phénomène s'est, notamment, manifesté à Toulouse, le 11 février 1990. Cet étrange phénomène attira des milliers de curieux venus de toute la France, d'Espagne et d'ailleurs, pour prier et admirer, à Toulouse, l'icône qui "suintait" de l'huile odoriférante. Que s'était-il passé ?

En 1984, un vieux Toulousain très pieux, achète une reproduction de l'icône de Marie Porte du ciel, lors d'un passage à l'abbaye d'En Calcat, et l'installe chez lui. Il pose l'icône sur un pupitre appuyé contre un bouquet de roses, à côté d'une statuette de Bernadette Soubirous. Le 11 février[1] 1990, revenant de la messe, le propriétaire de l'icône découvre, pour la première fois, un liquide gras sur la précieuse copie. L'icône semblait transpirer une étrange substance qui ressemblait à de l'huile, et cela n'avait jamais été observé auparavant, tant chez les moines d'En Calcat que chez son nouveau propriétaire.

La chose se sut très rapidement, et dans la petite pièce où se trouvait l'icône, des fidèles s'agglutinèrent immédiatement, venus se rendre compte par eux-mêmes du curieux phénomène. L'huile recouvrait désormais quotidiennement la "sainte" image et les pèlerins affluaient. Le liquide gras suintant de l'icône dégageait une odeur de jasmin et de rose qui faisait songer aux fleurs du Liban. Le propriétaire[2] de l'icône qui connaissait bien ce pays, et dont l'honnêteté était inattaquable, affirma : "C'est un parfum qu'on ne retrouve que là-bas." Il disait également: "Dès que je téléphone à Beyrouth, l'image suinte plus fort."

Une vive polémique se manifesta à l'époque autour du phénomène. L'évêché ouvrit une enquête et observa, ce qui est normal pour ce genre de phénomène, une "prudente réserve". Dix-huit ans plus tard, l'icône, récupérée par la hiérarchie religieuse, gardait toujours son mystère.


[1] Le 11 février, c'est précisément la date de la première apparition de la Vierge à Bernadette.
[2] Il appartenait à un groupe de croyants, l'Olivier, rattaché au mouvement du Renouveau charismatique, qui axe son nouveau souffle sur le retour du Saint-Esprit. Sa famille est très honorablement connue à Toulouse.

   

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