Annexe
Quelques informations concernant
José Muñoz
José Cordez-Muñoz
naquit en 1950, d'une grande famille espagnole. Son père ayant
été envoyé en mission au Chili, sa famille s'installa à
Santiago. Joseph y fit ses études. Il appréciait
particulièrement les carmélites et les carmels chiliens.
En 1962, José avait
douze ans. S'étant égaré, un dimanche, en septembre, dans les
rues de Santiago, il entra par hasard dans la cathédrale
orthodoxe russe où l'on fêtait la solennité de la Précieuse
Croix. Bouleversé par la beauté des icônes et des chants il
embrassa, en 1964, la foi orthodoxe. Il partit au Canada où il
apprit l'iconographie dans un monastère orthodoxe qui donnait
des cours d'iconographie. Puis, il enseigna l'histoire à
l'université de Montréal.
"La toute sainte
doit partir avec vous."
Encore laïc, en
1981-1982, il décida de visiter les lieux saints de Grèce. Au
cours de son pèlerinage sur le mont Athos, il s'égara et fut
hébergé dans l'ermitage de la Nativité. Dans l'atelier de
l'ermitage il fut très impressionné par une icône et supplia la
Théotokos de lui faire la grâce de l'emporter au Canada. Au
moment où il s'éloignait vers la côte, l'abbé du lieu, le Père
Clément lui apporta l'icône en disant : "La toute sainte doit
partir avec vous." Bientôt une "voix" lui commanda d'aller
à Iviron, et de placer son icône auprès de la célèbre
Portaïtissa. Ce qu'il réussit à faire.
Retour au Canada, à
Montréal avec l'icône qu'on lui avait donnée. Chaque nuit José
priait l'hymne acathiste devant son icône. Le 24 novembre 1982,
un an après la glorification de plusieurs martyrs russes, le 1er
novembre 1981, José fut réveillé, vers trois heures du matin,
par une très forte odeur de rose. Après en avoir cherché
l'origine, il vit que son icône était pleine d'huile. Un prêtre
la porta à l'église, et pendant qu'il disait la messe, le
phénomène se reproduisit. Quinze jours plus tard, la même chose
se reproduisait chez Mgr Vital, l'archevêque russe de Montréal.
Puis plusieurs miracles liés à la sainte icône eurent lieu.
À cette époque, les
persécutions contre les chrétiens étaient très vives dans l'URSS
communiste. José pensa que, peut-être, ce qui se passait sur son
icône était lié à la Passion et à la résurrection de la Russie.
Aussi en peignit-il une qu'il fit porter après la chute du
rideau de fer, à l'évêque des catacombes Mgr Lazare. Entre
temps, il envoyait en Union Soviétique, des cotons imbibés de
l'huile odorante et miraculeuse et cherchait à faire vénérer,
dans de nombreux pays, la Vierge Marie représentée sur l'icône.
Grâce à l'icône qu'il faisait vénérer dans le monde entier, il
rappelait à l'humanité la valeur inouïe de la pureté, de la
chasteté et du sacrifice.
En France, la
demande de la hiérarchie ecclésiastique, José Muñoz fut
également conduit à porter l'icône de paroisse en paroisse et de
diocèse en diocèse. Ainsi, il passa un jour en Bourgogne pour y
faire vénérer l'icône au couvent russe de Bussy-en Othe. Il alla
aussi à Laon et dans le diocèse de Reims et dans quelques autres
paroisses, notamment à Val de Vesle,
à Sillery et à Provemont près de Gisors. Quelques
personnes de cette région ayant assisté à la présentation de
l'icône par José Muñoz, ont vu une exsudation d'huile. Les
cotons d'huile qu'elles conservent depuis plus de quinze ans,
exhalent toujours leur délicieux parfum.
Ses nombreux
déplacements et le fait qu'il envoyait des cotons imbibés
d'huile en Union Soviétique furent-ils mal interprétés ? Est-ce
pour cela qu'il fut souvent espionné et suivi ?
José Muñoz
fréquentait régulièrement le couvent russe de Notre-Dame de
Lesna en Normandie où il apportait souvent l'icône qui, là,
répandait de l'huile en abondance. Comme nous l'avons dit
ci-dessus, l'humble moine, José Muñoz, avait parcouru de
nombreux pays pour y faire vénérer l'icône de Marie Porte du
Ciel et s'élever contre l'hédonisme et la pornographie délirante
de l'époque. Est-ce pour cela que Joseph Muñoz fut torturé et
assassiné à Athènes, dans une chambre d'hôtel,
pendant la nuit du 30 au 31 octobre
1997, probablement par un groupe de satanistes. L'icône n'a
jamais été retrouvée depuis.
Bibliographie
Sites
Internet
www.marieporteduciel.fr
http://fr.wikipedia.org/wiki/Notre-Dame_Porte_du_Ciel_Porta%C3%AFtissa
http://mpc.orthodoxe.free.fr/explicationdelicone.html
icône marie porte
du ciel
www.porteduciel.org
Notre documentation
concernant José Cortez-Muñoz vient, en partie, d'un ouvrage de
Jean Besse, en date du 21 janvier 1998, intitulé: Un élu du
royaume. Le moine martyr Joseph (1950-1998)
Nous avons
également utilisé les conférences :
– du Père Roland
Persico, canadien, donnée à Québec, dans les années 80,
enregistrée dans un DVD
"Histoire de l'icône miraculeuse Marie Porte du ciel"
– du Père Didier
Rance
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