Seigneur, à l’aube des
temps nouveaux, Tu as confié à Saint Joseph la garde des mystères du salut;
accorde maintenant à ton Église, toujours soutenue par sa prière, de veiller sur
leur achèvement. (Oraison de la fête de
Saint Joseph)
Dans cette oraison, l’Église
rappelle le rôle qu’eut Saint Joseph sur la terre. Souvent aussi elle le prie
directement, et les prières qui, tout au long des siècles, ont été composées
pour demander que, par l’intercession de Saint Joseph, des grâces nous soient
accordées, sont innombrables. Nous n’en rapporterons que quelques-unes, parmi
celles qui nous ont paru les plus belles ou les plus faciles à prier.
Prière d’Ubertin de CASALE
Après avoir longuement médité sur
la vie et les vertus de Saint Joseph, Ubertin de Casale lui adresse cette
prière:
“Souvenez-vous donc de nous, ô
bienheureux Joseph, et par le suffrage de votre prière, sans cesse procurez-nous
ce pain du ciel. Rendez-nous également favorable la bienheureuse Vierge, votre
épouse, et obtenez-nous que, malgré notre indignité, comme des fils très chers
nous soyons adoptés par elle.”
Pierre d’AILLY termine son
opuscule sur Saint Joseph par cette prière:
“Seigneur Jésus-Christ, Dieu
dans l’éternité de Dieu et dans le temps des hommes, par votre ineffable
humilité d’homme né d’une vierge, qui avez voulu, en Saint Joseph, donner à
votre Mère vierge un époux vierge, à cette femme humble un humble compagnon de
vie, et qui l’avez merveilleusement élevé d’un état de petitesse à un état de
grandeur, et d’un état d’humilité à un état de sublimité par une augmentation de
vertus et de prérogatives, donnez-nous, nous Vous en prions, par son exemple,
ses mérites et ses prières, la pureté de l’âme et du corps, la vrai vertu
d’humilité, et une fois fixés dans l’humilité, une augmentation de foi,
d’espérance, de charité et de toutes les vertus, afin que par nos mérites
vertueux nous puissions obtenir avec lui la récompense de la gloire éternelle.
Vous qui étant Dieu vivez et régnez avec le Père et le Saint-Esprit dans tous
les siècles des siècles. Amen!”
Prière de Saint François de
SALES à Saint Joseph
“Glorieux Saint Joseph, époux de
la Vierge Marie, accorde-nous ta protection paternelle, nous t’en supplions par
le Coeur de Jésus.
Ô toi dont la puissance s’étend
à tous nos besoins et qui sais rendre possibles les choses les plus impossibles,
ouvre tes yeux de père sur les intérêts de tes enfants. Dans l’embarras et la
peine qui nous pressent, nous recourons à toi en toute confiance.
Daigne prendre sous ta
charitable conduite cette affaire importante et difficile, cause de nos
inquiétudes (nommer ici cette intention), et fais que son heureuse issue tourne
à la gloire de Dieu et au bien de ses dévoués serviteurs. Amen!”
Prière rédigée par le pape LÉON
XIII
“Nous recourons à vous dans
notre tribulation, bienheureux Joseph, et, après avoir
imploré le secours de
votre sainte Épouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage. Par
l’affection qui vous a uni à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu; par l’amour
paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder
avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis de son sang et de nous assister
de votre puissance et de votre secours dans nos besoins.
Protégez, ô très sage Gardien de
la divine Famille, la race élue de Jésus-Christ; préservez-nous, ô Père très
aimant, de toute souillure d’erreur et de corruption; soyez-nous propice et
assistez-nous, du haut du ciel, ô notre très-puissant Libérateur, dans le combat
que nous livrons à la puissance des ténèbres; et de même que vous avez arraché
autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la Sainte
Église de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité. Accordez- nous
votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par votre exemple et votre
secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir la
béatitude éternelle du ciel. Ainsi soit-il.”
Prière de JEAN XXIII, terminant
sa Lettre Apostolique du 19 mars 1961
“Ô Saint Joseph! C’est là qu’est
ta place (l’autel de Saint Joseph à Saint Pierre au Vatican) de protecteur de
l’Église universelle! Nous avons voulu, avec les paroles et les documents de
nos prédécesseurs immédiats de ce dernier siècle, de Pie IX à Pie XII, t’honorer
d’une couronne en écho aux témoignages d’affectueuse vénération qui, désormais
proviennent de toutes les nations catholiques et de tous les pays de mission.
Sois toujours pour nous un protecteur! Que ton esprit intérieur de paix, de
silence, de bon travail et de prière, au service de l’Église, nous vivifie
toujours et nous réjouisse, en union avec ton épouse bénie, notre mère très
douce et immaculée, dans l’amour très fort et très doux de Jésus, Roi, glorieux
et immortel des siècles et des peuples! Ainsi soit-il!”
Francis JAMMES (1868-1938) prie
Saint Joseph
“...J’ai ce tourment de vous
louer, ce tourment et cette impuissance. J’ai plus d’une fois déchiré mes
feuilles comme un enfant dépité mord un bouquet. Il est évident que ce n’est pas
moi qui devais prétendre à ceci! Mais d’en être incapable, la honte
m’envahissait. Et alors j’allais, de droite et de gauche, comme un pèlerin qui a
faim et soif, mendier pour obtenir ce génie qu’il me faut, les prières des curés
de campagne, des religieuses illétrées et des Princes de l’Église. Tellement
qu’à certains jours j’en avais honte! Et j’attendais le souffle de l’ange. Et il
ne venait point. Et je vous cherchais en vain, ô patriarche, dans cette contrée
d’Orient où il y a tant de parfums et de verdure, là même où vous avez vécu!
Mais il ne me semblait pas que vous convinssent tant de tableaux que
j’ébauchais. Sitôt que j’essayais de les peindre, les fleurs et les pelouses se
fanaient au soleil du sobre Évangile. Ah! Il me fallait redescendre dans mon
coeur.
Joseph! Rapprochez-vous de tous
les solitaires dont le coeur est près de défaillir. Adoptez-les! Recevez-les
dans votre Sainte Famille. Il est si dur d’être dans l’abandon, sans mère, sans
femme et sans enfants! Il est si humiliant de comprendre que l’on ennuie les
autres avec sa souffrance! Ranimez ceux qui sont dans le désert que l’égoïsme
fait autour d’eux!...
Ah! Je ne vous ai pas accueilli
dans mon âme avec une assez grande charité, père des nécessiteux!... Heureux vos
vrais disciples qui, dans l’humble auberge, se privent d’une part de leur
nourriture pour la donner en souriant à leurs petits!...
Vous m’êtes témoin, ô Saint
Joseph! que les seules vraies joies que j’ai goûtées, c’est dans l’ombre quand
je me sens avec vous. Lorqu’on est privé d’honneurs, combien il est doux d’aimer
son métier, de se dire que l’on travaille sur votre établi et que notre famille
contemple notre oeuvre du moins avec l’oeil bienveillant de la foi...
Vous, Patron bien-aimé, vous
avez déposé dans le coeur des ouvriers de bonne volonté, à qui ne vont point les
faveurs des passants de ce monde, cette graine cachée qui s’appelle l’amour et
qui ne se vend ni ne s’achète. Cette graine, vous la faites si fructifier en
moi, et embaumer, que ma bouche ne sait vous dire mon allégresse.” [1]
Jean MARTUCCI
“Je te salue, Joseph, homme de
la nuit;
A l’image du patriarche dont tu
portes le nom, c’est dans la nuit que le Seigneur t’a parlé et c’est comme en
songe que tu as connu les projets de Dieu.
Je te salue dans la nuit qui te
fit comprendre d’accepter Marie, de la prendre chez toi, et de ne rien craindre,
car l’Esprit de Dieu était présent dans l’incompréhensible évènement.”
Paul VI
“Joseph, Patron de l’Église, toi
qui, près du Verbe Incarné, as travaillé chaque jour pour gagner le pain, toi
qui as éprouvé l’angoisse des lendemains, la pauvreté, la précarité du travail,
regarde l’immense famille qui t’est confiée.
Protège les travailleurs dans
leur dure existence quotidienne. Soutiens les pauvres, suscite en leur faveur
l’aide de leurs frères. Amen!”
Réjouis-toi, Joseph, image de Dieu
le Père!
Réjouis-toi, Joseph, père
nourricier de Dieu le Fils!
Réjouis-toi, Joseph, sanctuaire du
Saint-Esprit.
Réjouis-toi, Joseph, bien-aimé de
la Très Sainte Trinité!
Réjouis-toi, Joseph, très digne
époux de la Vierge-Mère. Réjouis-toi, Joseph, chef de la Sainte Famille!
Réjouis-toi, Joseph serviteur de la
pauvreté. Réjouis-toi, Joseph, modèle de chasteté. Réjouis-toi, Joseph, exemple
de douceur et d’humilité!
Béni sois-tu, Joseph, sur ton coeur
l’Enfant-Dieu s’est reposé!
Béni sois-tu, Joseph, embrasé
d’amour pour le Père bien-aimé!
Béni sois-tu, Joseph, infiniment
affectueux envers Jésus et Marie!
Béni sois-tu, Joseph, Patron de
l’Église universelle!
Béni sois-tu, Joseph, en tous ceux
qui t’aiment!
Et bénies soient les âmes blessées
qui ont recours à ta puissante intercession!...
“Je vous salue
Joseph, fils de David, homme juste, digne époux de la Vierge Marie de laquelle
est né Jésus.
Saint Joseph,
père nourricier de Notre Seigneur Jésus-Christ, priez pour nous, pauvres
pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen!”
“Je te salue, Joseph, docile à
l’Esprit-Saint, le Seigneur est avec toi. Tu es l’Époux virginal de Marie, et
Jésus, que Dieu te confia, est béni.
Saint Joseph, père par le coeur,
prie pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen!”
“Je vous salue, Joseph, vous que la
grâce divine a comblé. Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos
yeux. Vous êtes béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de votre
virginale épouse, est béni.
Saint Joseph, donné pour père au
Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de
travail, jusqu’à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l’heure de notre
mort. Amen!”
“Joseph, tu as écouté l’Ange,
envoyé de Dieu, tu as obéi à sa parole. Ta confiance et ta sainteté t’ont mis en
route pour réaliser le dessein de Dieu, sans savoir encore où il te conduirait.
Saint Joseph, fais que nous
sachions nous engager au service de Dieu et de notre prochain, dans l’espérance
qui vaincra toute peur.
Rappelle-nous la nécessité de
l’obéissance; aide-nous à prendre du temps pour écouter le silence de Dieu,
chaque jour, avec persévérance.
Saint Joseph, homme de confiance,
apprends-nous à faire la volonté de Dieu.”
“Ô bon Joseph, miracles et
privilèges dont tant d’autres ont profité, n’ont pas été ton partage et ne
seront pas le mien.
Mais, puis-je souhaiter quoi que ce
soit si je jouis, comme toi, de la présence de Jésus?
Peut-on chercher d’autre bonheur
que de se laisser envahir par un tel Dieu qui n’a qu’un voeu, avoir accès à nos
coeurs, vivre en nous et nous en Lui?”
“Marie, je te donne mon coeur
d’époux, cette corde sponsale de mon coeur d’homme consacré pour toujours
à
Jésus dans la virginité, afin que l’Esprit-Saint la fasse vibrer toujours mieux,
plus fort et plus juste...Que mon âme de religieux et de prêtre soit vraiment
l’épouse de Jésus, vibrant toujours dans l’acte d’amour: “Jésus mon Époux, je
T’aime”. Ô Marie, en te donnant tout mon coeur d’époux pour que tu l’offres à
Jésus, je te demande humblement de me donner aussi tout ton coeur d’épouse.
Puisque tu te donnes tout entière à celui qui se donne tout à toi, tu es
vraiment toute à moi comme je suis tout à toi (totus tuus).
Que je puisse donc t’aimer dans
l’Esprit-Saint, ton divin Époux, avec le coeur même de Saint Joseph, ton époux
humain. Donne-moi de communier à tout l’amour virginal d’époux et de père qui
unissait Joseph à toi et à Jésus en toi, selon la Parole de Dieu qui lui fut
adressée: “Ne crains pas de prendre chez toi Marie, ta femme, car Celui qui est
engendré en elle vient de l’Esprit-Saint”, et encore: “Prends l’Enfant et sa
Mère“. En accueillant ces paroles, je pourrai “aimer josèphement” Jésus et toi,
Jésus en toi, dans ton sein, en dilatant mon coeur de père et d’époux...
Marie, en même temps que mon coeur
d’époux, je te donne mon coeur de père, cette corde si masculine de l’amour
paternel, liée à mon sacerdoce. Enseigne-moi cette paternité virginale qui est,
dans le coeur d’un homme, le plus fidèle écho de ta maternité, comme tu l’as
fait pour Saint Joseph, ton époux, en lui donnant l’Enfant de ta virginité pour
qu’il soit aussi son Enfant. Donne-moi d’aimer Jésus avec tout mon coeur de
père, en lui disant si souvent avec toi et avec Saint Joseph: “Jésus, mon
Enfant, je T’aime”. Apprends-moi aimer avec ce même coeur de père tous les
enfants que tu me confies; que chacun, chacune d’entre eux soit vraiment mon
enfant bien-aimé dans l’Amour de Jésus, donné par toi, la Toute belle et Toute
Pure. Avec saint Joseph, apprends-moi à être un vrai père, plein de tendresse,
de pureté et de courage, de douceur et de force, de patience et de miséricorde,
à l’image du Père infiniment miséricordieux.”
Paul Claudel contemple Joseph qui
est avec Marie, et Marie qui est avec le Père
[3]
“Nous aussi, pour que Dieu enfin
soit permis, dont les oeuvres surpassent notre raison;
Pour que sa lumière ne soit pas
éteinte par notre lampe et sa parole par le bruit que nous faisons:
Pour que l’homme cesse, et pour que
votre Règne arrive et pour que votre Volonté s’accomplisse,
Pour que nous retrouvions l’origine
avec de profondes délices,
Pour que la mer s’apaise et pour
que Marie commence,
Celle qui a la meilleure part et
qui de l’antique Israël consomme la résistance,
Patriarche intérieur, Joseph,
obtenez-nous le silence!”
C’est vous, patriarche Joseph,
Ouvrier digne des autels,
Ravi de vous cacher dans l’ombre de Nazareth,
Q’à hautes voix comme à pleins cœurs
Cette nuit nous allons chanter.
Une descendance de rois
Et la condition des pauvres,
Vous portez tout cela calme et silencieux,
En nourrissant l’Enfant sacré
Grâce au dur labeur de vos mains.
Saint Ouvrier, des ouvriers
Le pur miroir, combien aux humbles
Votre existence apporte un modèle splendide,
Pour que les sueurs du travail
Et l’atelier soient choses saintes!
Les miséreux qui sont sans pain,
Accueillez-les avec amour.
Calmez toute révolte, apaisez tout conflit;
Qu’en nous croisse le Christ mystique
Sous votre garde paternelle.
Ô Dieu trine et un à la fois,
Père de tous, auteur du monde,
Donnez-nous d’imiter par toute notre vie
Le saint patriarche Joseph,
De l’imiter en notre mort!
Prière à Saint Joseph Artisan,
composée et indulgenciée en 1958 par Pie XII, en faveur des artisans
qui la récitent avec contrition et dévotion.
“Ô glorieux patriache Saint Joseph,
humble et juste artisan de Nazareth, qui avez
donné à tous les chrétiens, mais
spécialement à nous, l’exemple d’une vie parfaite dans le travail constant et
dans l’admirable union à Marie et à Jésus, assistez-nous dans notre tâche
quotidienne, afin que, nous aussi, artisans catholiques, nous puissions trouver
en elle le moyen efficace de glorifier le Seigneur, de nous sanctifier et d’être
utiles à la société dans laquelle nous vivons, idéals suprêmes de toutes nos
actions.
Obtenez-nous du Seigneur, ô notre
très aimé protecteur, humilité et simplicité du coeur, goût du travail et
bienveilance envers ceux qui sont nos compagnons de labeur, conformité aux
divines volontés dans les peines inévitables de cette vie et joie dans leur
support; conscience de notre mission sociale particulière, et sentiment de notre
responsabilité, esprit de discipline et de prière, docilité et respect à l’égard
de nos supérieurs, fraternité envers les égaux, charité et indulgence pour nos
subordonnés. Soyez avec nous dans nos moments de prospérité, quand tout nous
invite à goûter les fruits de nos fatigues; mais soutenez-nous dans les heures
de tristesse, alors que le Ciel semble se fermer pour nous et que les
instruments du travail eux-mêmes paraissent se rebeller dans nos mains.
Faites que, à votre exemple, nous
tenions les yeux fixés sur notre Mère Marie, votre très douce épouse, qui, dans
un coin de votre modeste atelier, filait ssilencieusement, laissant errer sur
ses lèvres le plus gracieux sourire; faites aussi que nous n’éloignions pas
notre regard de Jésus qui peinait à votre établi de menuisier, afin que nos
puissions ainsi mener sur terre une vie pacifique et sainte, prélude de celle
éternellement heureuse qui nous attend dans le Ciel, durant les siècles des
siècles. Ainsi soit-il.”
Merci à toi, Joseph, d’être venu
dans ma vie.
Vois-tu, je ne te connaissais pas,
ou si mal. Et parce que je ne te connaissais pas, je ne te priais pas. Je ne
connaissais pas ton âme silencieuse, j’ignorais tout de ton obéissance et de ton
humilité. Et je n’avais aucune idée de ta tendresse, ni de l’immensité d’amour
qui t’habitait, qui t’habite toujours. Et je ne savais rien de ta grande bonté.
Merci à toi, Joseph, car grâce à
toi j’ai découvert un homme selon le Coeur de Dieu. Grâce à toi j’ai mieux
compris la richesse d’un coeur pauvre, la noblesse d’un coeur humble, la
fécondité d’un coeur vierge, la liberté d’un coeur obéissant.
Merci à toi, Joseph, dont la
jeunesse fut si pure qu’elle mérita d’être mariée à la Toute Pure, la Toute
Sainte dont tu deviendras le gardien et le protecteur. Et, vierge toi-même, tu
seras, toute ta vie, le gardien de sa virginité. Merci à toi Joseph d’avoir cru
à la parole de l’Ange, et d’avoir accueilli Marie sous ton toit. Merci à toi,
Joseph, d’avoir ainsi accueilli le Messie attendu. Merci d’avoir été le
collaborateur discret, silencieux mais attentif de l’oeuvre de l’Incarnation.
Merci à toi, Joseph d’avoir sauvé
Jésus des féroces griffes d’Hérode. Merci à toi, Joseph, d’avoir soigné Jésus
et de l’avoir nourri... Merci aussi à toi, Joseph, de l’avoir éduqué, de lui
avoir enseigné la Loi de Dieu, de lui avoir appris son métier d’homme. Merci à
toi Joseph d’avoir prié avec Jésus, avec Marie. Merci à toi, Joseph, d’avoir été
pour la Vierge Marie l’époux prévenant, attentionné et fidèle. Merci Joseph,
d’avoir été pour Jésus le père plein d’affection, de tendresse et d’amour.
Merci à toi, Joseph, de nous avoir
donné une Sainte Famille à contempler, à imiter, à aimer, une Sainte Famille
accueillante chez qui nous réfugier dans les heures douloureuses ou agitées. Car
chez toi, dans ta Sainte Famille, il y a l’amour, il y a la paix.
Merci à toi, Joseph, d’avoir
accompli, sans faille, la volonté de Dieu. Comme nous, tu ne comprenais pas
toujours les désirs de Dieu, tu ne comprenais pas bien pourquoi tu devais fuir,
pourquoi tu devais si souvent renoncer au petit confort que tu avais
amoureusement préparé, avec Marie, pour l’ Enfant tant aimé. Tu ne comprenais
pas, mais tu obéissais...
Merci à toi, Joseph, de nous avons
montré la richesse de la vie humble de Nazareth, une vie simple, la vie de tous
les jours de tous les hommes sur la terre, une vie sans grandes choses, mais la
vie voulue par Dieu. Une vie de travail réalisé avec amour, une vie pauvre mais
heureuse, car vécue cachée dans le Coeur de Dieu.
Merci à toi, Joseph, d’avoir connu
la tendresse de Jésus, et l‘ayant si souvent posé sur tes genoux, d’avoir pu
reposer ton coeur contre son Coeur. Merci à toi Joseph pour cette tendresse et
cet amour bénis. Par toi, nous connaissons la tendresse de Dieu et l’amour de
son Cœur si proche de nos coeurs.
Merci à toi Joseph. Avec Marie tu
nous donnes Jésus et tu nous fais comprendre, grâce à la richesse de ton coeur
de père, la tendresse du Coeur de Dieu le Père. Merci à toi, Joseph, de révéler
à tous les pères du monde entier, à tous les pères dont tu es le modèle, une
merveille trop peu connue: la merveille d’être père.
Merci à toi Joseph d’avoir été un
saint, mais un saint tout simple, un saint qu’on peut imiter, le saint de tous
nos jours terrestres. Merci à toi, Joseph, d’avoir été tout simplement Joseph.
Merci à toi Joseph. Nous te
connaissons encore peu, mais nous savons maintenant que tu seras le compagnon
fidèle des siècles à venir, des siècles du troisième millénaire.
Merci à toi, Joseph, d’être venu
dans ma vie, de venir dans nos vies.
Merci à toi Joseph!
d’AGREDA Marie “La
Cité Mystique de Dieu”
cette oeuvre de Marie d’Agreda,
a été écrite au XVIIe siècle, puis traduite de l’Espagnol par Thomas
CROSET, religieux Récolet, éditée en 1857, et reproduite intégralement en
offset par les Éditions TÉQUI en 1970.
ARON Robert “Les
années obscures de Jésus” Éditions Desclée de Brouwer
BERGERON Henri-Paul
“Le Frère André” Éditions de l’Oratoire Saint Joseph à Montréal
Saint BERNARD
“Oeuvres mystiques” Éditions du Seuil
BÉRULLE Pierre de “La vie de
Jésus” Éditions du CERF
BOSSUET Bénigne
“Sermons sur Saint Joseph” DMM
CRISTIANI Léon (Mgr)
“Saint Joseph, Patron de l’Église universelle” Apostolat de la presse
(1962)
DEISS Lucien “Joseph,
Marie, Jésus” Éditions saint Paul
DEROBERT Jean “Saint
Joseph, Gardien de l’Agneau” Éditions Jules Hovine
DOZE André “Joseph,
ombre du Père” Éditions des Beatitudes
DOZE André “Joseph,
gardien du Shabbat” Éditions des Béatitudes
ÉPHRAÏM “Joseph, un
père pour le nouveau millénaire” Éditions des Béatitudes
FOUCHER Daniel “Notre
père, Joseph le charpentier “ - Éditions de MONTLIGEON - (1999)
GASNIER Michel O.P.
“Les silences de Saint Joseph” Éditions Le Laurier (1958)
Saint HILAIRE
”Commentaires sur Saint Matthieu”
JEAN XXIII - Lettre
apostolique du 19 mars 1961
JEAN-PAUL II, - Homélie
du 19 mars 1982 sur la sainteté de Joseph.
JEAN-PAUL II -
Exhortation apostolique “Redemptoris custos” du 15 août 1989
JEAN-PAUL II - Homélie
du 19 mars 1990
JEAN-PAUL II - Homélie
du 19 mars 1993
JO CROISSANT “Le
Corps, Temple de la Beauté” Éditions des Béatitudes
LALLEMENT D.J.
“”Mystère de la paternité de Saint Joseph” Éditions Téqui
LÉON XIII - Encyclique
“Quamquam pluries” du 15 août 1889
Moines de l’Abbaye de
Solesmes ”Saint Joseph” - textes choisis - Édité en 1995 par
les Éditions du Sarment-FAYARD
MOREAU Émile “Joseph
le Charpentier” Éditions RÉSIAC
PAUL VI - Homélie du 19
mars 1965
PHILIPPE Marie-Dominique
(Père) “Le mystère de Joseph” Éditions saint Paul
PIE IX - Décret
du 8 décembre 1870, de S.S. Pie IX “Quemadmodum Deus”
PIE XI - Encyclique de Divini
Redemptoris, du 19 mars 1937
Traditions monastiques
“Saint Joseph, Époux de Marie” Éditions traditions monastiques
(1997)
[1] “Le
Livre de Saint Joseph” Francis JAMMES. Cité par Mgr VILLEPELET
[2] Extraits
de La Théologie de l’Amour de Jésus de F.M. LÉTHEL - Éditions du
CARMEL - Conclusion: La Théologie en Prière
[3] “Feuilles
de saints” Paul CLAUDEL - Édité chez Gallimard.
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