L'humanité païenne,
semble régner sur la terre, au détriment du peuple de Dieu.
Pourtant, c'est Dieu qui a choisi son peuple. Alors pourquoi tant de
souffrances, tant de misères? Pourquoi ceux qui connaissent Dieu et
croient le servir, sont-ils toujours la proie des méchants? Dieu
s'est efforcé d'éduquer son peuple. Il lui a donné la Loi qui devait
lui assurer le bonheur, à condition toutefois qu'il fût fidèle. Mais
la Loi est parfois trop astreignante et les tentations furent
grandes, pour le peuple de Dieu, d'aller voir ailleurs, d'adorer des
idoles qui semblaient si favorables à ceux qui les vénéraient, et de
devenir riche comme tous ces peuples païens.
Mais Dieu est le seul
et unique Dieu; en conséquence, le plus grand péché, le péché
inexpiable, c'est l'idolâtrie. L'idolâtrie est d'autant plus grave
que "Dieu est un dieu jaloux". Cela, le Seigneur le rappelle
constamment. Pourtant, reconnaître ses fautes, avouer que l'on est
pécheur est une chose bien difficile! Ce n'est que très lentement et
très progressivement, que le peuple de Dieu acquit un peu
d'humilité. Et encore, en continuant d'accuser les autres, y compris
ses pères, ses ancêtres, d'être responsables de ses propres fautes…
Le
Psaume 78
a probablement été composé pendant, ou juste après la déportation du
peuple hébreu à Babylone. Ce psaume n'est qu'un constat, un peu
consternant. En effet, le domaine de Dieu est envahi par les païens
qui ont tout souillé, même le temple. Ces envahisseurs ne respectent
rien de la Loi de Dieu: "Dieu, les
païens ont envahi ton domaine; ils ont souillé ton temple
sacré et mis Jérusalem en ruines.
Ils ont livré les cadavres de tes
serviteurs en pâture aux rapaces du ciel, et la chair de tes
fidèles, aux bêtes de la terre;
ils ont versé le sang
comme l'eau aux alentours de Jérusalem:
les morts restaient sans sépulture." (Ps 78, 1 à 3)
Le résultat, c'est que
le peuple vaincu est: "la risée
des voisins, la fable et le jouet de l'entourage."
D'où la question au Seigneur qui est comme un reproche: "Combien
de temps, Seigneur, durera ta colère et brûlera le feu de ta
jalousie? Déverse ta fureur sur les païens qui ne t'ont pas
reconnu, sur les royaumes qui n'invoquent pas ton nom,
car ils ont dévoré Jacob et ravagé son
territoire." (Ps 78, 4 à 6)
En réalité, il s'agit bien du feu de la
jalousie de Dieu, car le peuple sait que Dieu, unique, est un Dieu
jaloux; inconsciemment le psalmiste doit, intérieurement, commencer
à penser qu'il y a peut-être, un peu de la faute de son peuple
infidèle… Et, naturellement, les hommes qui souffrent ne sont pas
ceux qui ont péché, mais leurs pères: "Ne
retiens pas contre nous les péchés de nos ancêtres: que nous
vienne bientôt ta tendresse, car nous sommes à bout de force!"
(Ps 78, 7 et 8)
Pourtant, le psalmiste sent que les
hommes de son époque sont un peu coupables, eux aussi: "Aide-nous,
Dieu notre Sauveur, pour la gloire de ton nom! Délivre-nous,
efface nos fautes, pour la cause de ton nom!"
En effet, Dieu a de bonnes raisons pour
libérer son peuple: "Pourquoi
laisser dire aux païens: 'Où donc est leur Dieu?' Que les païens,
sous nos yeux, le reconnaissent: il sera vengé, le sang versé de tes
serviteurs. Que monte en ta
présence la plainte du captif! Ton bras est fort: épargne ceux qui
doivent mourir." (Ps 78, 9 à
11) Hélas! C'est encore le désir de vengeance qui revient avant la
louange: "Rends à nos voisins,
sept fois, en plein cœur, l'outrage qu'ils t'ont fait, Seigneur
Dieu. Et nous, ton peuple, le troupeau que tu conduis, sans fin
nous pourrons te rendre grâce et d'âge en âge proclamer ta louange."
(Ps 78, 12 et 13)
"Qu'il
est bon de rendre grâce au Seigneur, de chanter pour ton nom, Dieu
Très-Haut, d'annoncer dès le
matin ton amour, ta fidélité, au long des nuits,
sur la lyre à dix cordes et sur la
harpe, sur un murmure de cithare.
Tes œuvres me comblent de joie; devant l'ouvrage de tes
mains, je m'écrie: 'Que tes
œuvres sont grandes, Seigneur! Combien sont profondes tes
pensées!'" (Ps 91, 2 à 6)
Hélas! De nouveau le psalmiste revient à
ses injustes comparaisons, qui manifestent toujours son orgueil:
"L'homme borné ne le sait pas,
l'insensé ne peut le comprendre:
les impies croissent comme l'herbe, ils
fleurissent, ceux qui font le mal, mais pour disparaître à tout
jamais… Vois tes ennemis, Seigneur, vois tes ennemis qui périssent,
et la déroute de ceux qui font le mal." (Ps 91, 6 à 8 et
10)
Pourtant, c'est le
Seigneur qui donne tout aux hommes justes: "Toi,
qui habites là-haut, tu es pour toujours le Seigneur.
Tu me donnes la fougue du taureau, tu me
baignes d'huile nouvelle; j'ai
vu, j'ai repéré mes espions, j'entends ceux qui viennent m'attaquer.
Le juste grandira comme un palmier,
il poussera comme un cèdre du Liban;
planté dans les parvis du Seigneur, il
grandira dans la maison de notre Dieu.
Vieillissant, il fructifie encore, il
garde sa sève et sa verdeur pour
annoncer: 'Le Seigneur est droit! Pas de ruse en Dieu, mon rocher!'"
(Ps 91, 11 à 16)
Et dans le psaume 74,
Dieu répond après avoir entendu la louange du chantre: "À
toi, Dieu, nous rendons grâce; nous rendons grâce, et ton nom est
proche: on proclame tes merveilles!"
(Ps 74, 2) Dieu accepte cette louange
et, rappelant sa justice, Il proclame ce qu'Il fera lors du
jugement: "Oui, au moment que
j'ai fixé, moi, je jugerai avec droiture.
Que s'effondrent la terre et ses
habitants: moi seul en ai posé les colonnes!
Aux arrogants, je dis: 'Plus
d'arrogance!' et aux impies: 'Ne levez pas votre front!
Ne levez pas votre front contre le ciel,
ne parlez pas en le prenant de haut!' Ce n'est pas du levant ni du
couchant, ni du désert, que vient le relèvement.
Non, c'est Dieu qui jugera: il
abaisse les uns, les autres il les relève.
Le Seigneur tient en main une coupe où
fermente un vin capiteux; il le verse, et tous les impies de la
terre le boiront jusqu'à la lie."
(Ps 74, 3 à 9)
Le psalmiste semble avoir compris: aussi
reprend-il les paroles de Dieu: "Et
moi, j'annoncerai toujours dans mes hymnes au Dieu de Jacob: 'Je
briserai le front des impies, et le front du juste s'élèvera!"
(74, 10 et 11)
Enfin l'homme reconnaît
que Dieu seul peut le rendre juste et lui apprendre à faire la
volonté divine. De même, seul Dieu est vainqueur des ennemis de
l'homme. Le psaume 142 est comme l'ébauche de la vérité et une
approche de l'humilité. Ce psaume est vraiment la prière de l'homme
pécheur et accablé.
"Seigneur,
entends ma prière; dans ta justice écoute mes appels, dans ta
fidélité réponds-moi. N'entre pas
en jugement avec ton serviteur: aucun vivant n'est juste devant
toi. L'ennemi cherche ma
perte, il foule au sol ma vie; il me fait habiter les ténèbres avec
les morts de jadis. Le souffle en
moi s'épuise, mon cœur au fond de moi s'épouvante.
Je me souviens des jours d'autrefois, je
me redis toutes tes actions, sur l'œuvre de tes mains je médite.
Je tends les mains vers toi, me voici
devant toi comme une terre assoiffée.
Vite, réponds-moi, Seigneur: je suis à
bout de souffle! Ne me cache pas ton visage: je serais de ceux qui
tombent dans la fosse." (Ps
142, 1 à 7)
D'où une véritable prière d'humble
demande adressée à l'amour du Seigneur: "Fais
que j'entende au matin ton amour, car je compte sur toi.
Montre-moi le chemin que je dois prendre: vers toi, j'élève mon
âme! Délivre-moi de mes
ennemis, Seigneur: j'ai un abri auprès de toi.
Apprends-moi à faire ta volonté,
car tu es mon Dieu. Ton souffle est bienfaisant: qu'il me guide en
un pays de plaines. Pour
l'honneur de ton nom, Seigneur, fais-moi vivre; à cause de ta
justice, tire-moi de la détresse.
À cause de ton amour, tu
détruiras mes ennemis; tu feras périr mes adversaires, car je suis
ton serviteur." (Ps 142, 8 à 12)
Incontestablement
l'homme a des devoirs à remplir envers Dieu et envers les autres
hommes. Mais l'homme ne sait pas très bien; aussi interroge-t-il le
Seigneur qui lui répond clairement. Certes, cette réponse nous
paraît bien succincte, mais nous ne devons jamais oublier les
mentalités terribles et vengeresses des peuples contemporains des
psalmistes: "Seigneur, qui séjournera
sous ta tente? Qui habitera ta sainte montagne?
– Celui
qui se conduit parfaitement, qui agit avec justice et dit la
vérité selon son cœur.
Il met un frein à sa langue, ne fait pas de tort à son frère
et n'outrage pas son prochain.
À ses yeux, le réprouvé est méprisable
mais il honore les fidèles du Seigneur. S'il a juré à ses
dépens, il ne reprend pas sa parole.
Il prête son argent sans intérêt,
n'accepte rien qui nuise à l'innocent. Qui fait ainsi demeure
inébranlable." (Ps 14, 1 à 5)
L'homme a compris qu'il
était pécheur. Il sait comment il doit se conduire selon la Loi de
Dieu. L'espérance est née dans son cœur: il sait que s'il est
fidèle, Dieu le recevra toujours. C'est tout le thème du psaume 26.
"Le
Seigneur est ma lumière et mon salut; de qui aurais-je crainte?
Le Seigneur est le rempart de ma vie; devant qui tremblerais-je?
Si des méchants s'avancent contre moi
pour me déchirer, ce sont eux, mes ennemis, mes adversaires qui
perdent pied et succombent.
Qu'une armée se déploie devant moi, mon cœur est sans crainte; que
la bataille s'engage contre moi, je garde confiance.
J'ai demandé une chose au Seigneur, la
seule que je cherche: habiter la maison du Seigneur tous les jours
de ma vie, pour admirer le Seigneur dans sa beauté et m'attacher à
son temple. Oui, il me réserve un
lieu sûr au jour du malheur; il me cache au plus secret de sa tente,
il m'élève sur le roc.
Maintenant je relève la tête
devant mes ennemis. J'irai célébrer dans sa tente le sacrifice
d'ovation; je chanterai, je fêterai le Seigneur.
Écoute, Seigneur, je t'appelle!
Pitié! Réponds-moi!
Mon cœur m'a redit ta parole:
'Cherchez ma face.' C'est ta face, Seigneur, que je cherche:
ne me cache pas ta face. N'écarte pas ton serviteur avec colère: tu
restes mon secours. Ne me laisse pas, ne m'abandonne pas, Dieu, mon
salut! Mon père et ma
mère m'abandonnent; le Seigneur me reçoit.
Enseigne-moi ton chemin, Seigneur,
conduis-moi par des routes sûres, malgré ceux qui me guettent.
Ne me livre pas à la merci de
l'adversaire: contre moi se sont levés de faux témoins qui soufflent
la violence. Mais j'en suis sûr,
je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants.
– Espère le Seigneur, sois
fort et prends courage; espère le Seigneur." (Ps 26, 1 à
14)
Les hommes ont reconnu
qu'ils étaient pécheurs. Dieu a pardonné toutes les fautes qu'ils
ont avouées et Il les invite dans sa maison. Le bonheur des hommes
est immense. Dieu montre sa puissance et son Messie a visité la
terre pour préparer les moissons. Les habitants du bout du monde,
saisis d'effroi sont tous évangélisés et eux aussi se réjouissent.
Tout exulte et chante. Le psaume 64 traduit tout ce bonheur et toute
cette joie. Saurons-nous accueillir les bienfaits de Dieu?
"Il
est beau de te louer, Dieu, dans Sion, de tenir ses promesses envers
toi qui écoutes la prière.
Jusqu'à toi vient toute chair
avec son poids de péché; nos fautes ont dominé sur nous: toi, tu
les pardonnes.
Heureux ton invité, ton élu: il
habite ta demeure! Les biens de ta maison nous
rassasient, les dons sacrés de ton temple!
Ta justice nous répond par des prodiges,
Dieu notre sauveur, espoir des horizons de la terre et des
rives lointaines. Sa force
enracine les montagnes, il s'entoure de puissance;
il apaise le vacarme des mers, le
vacarme de leurs flots et la rumeur des peuples.
Les habitants des bouts du monde sont
pris d'effroi à la vue de tes signes; aux portes du levant et du
couchant tu fais jaillir des cris de joie.
Tu visites la terre et tu
l'abreuves, tu la combles de richesses; les ruisseaux de
Dieu regorgent d'eau: tu prépares les moissons. Ainsi, tu prépares
la terre, tu arroses les
sillons; tu aplanis le sol, tu le détrempes sous les pluies, tu
bénis les semailles. Tu couronnes
une année de bienfaits; sur ton passage, ruisselle l'abondance.
Au désert, les pâturages ruissellent,
les collines débordent d'allégresse.
Les herbages se parent de troupeaux et
les plaines se couvrent de blé. Tout exulte et chante!"
(Ps 64)
Maintenant, les hommes
sauront-ils mettre en œuvre les béatitudes qui expriment la Loi du
Seigneur, joie du bonheur sans fin? Le psaume 36 est-il la
préparation des béatitudes que Jésus-Christ, le Messie de Dieu,
donnera à ses disciples ?
Tout d'abord la
confiance : "Fais confiance au
Seigneur, agis bien, habite la terre et reste fidèle;
mets ta joie dans le Seigneur: il
comblera les désirs de ton cœur.
Dirige ton chemin vers le Seigneur, fais-lui confiance, et
lui, il agira." (Ps
36, 3 à 5)
"Il fera lever comme le jour ta
justice, et ton droit comme le plein midi.
Repose-toi sur le Seigneur et compte sur
lui. Ne t'indigne pas devant celui qui réussit, devant l'homme qui
use d'intrigues… Les
méchants seront déracinés, mais qui espère le Seigneur possédera la
terre. Encore un peu de temps:
plus d'impie; tu pénètres chez lui: il n'y est plus. L'impie peut
intriguer contre le juste et grincer des dents contre lui,
le Seigneur se moque du méchant car il
voit son jour qui arrive."
(Ps 36, 6, 7, 9 à 13)
et "L'impie a tiré son épée, il a
tendu son arc pour abattre le pauvre et le faible, pour tuer l'homme
droit. Mais l'épée lui
entrera dans le cœur, et son arc se brisera… Car le bras de l'impie
sera brisé, mais le Seigneur soutient les justes."
(Ps 36, 14, 15, 17) Et encore: "Jamais,
de ma jeunesse à mes vieux jours, je n'ai vu le juste abandonné ni
ses enfants mendier leur pain."
(Ps 36, 25)
Cela ne nous
fait-il pas penser aux paroles de Jésus: "Heureux ceux qui
ont faim et soif de la justice, car ils
seront rassasiés."
Le psaume 36 continue:
"Les doux posséderont la terre
et jouiront d'une abondante paix…
Les justes posséderont la terre et
toujours l'habiteront." (Ps
36, 11) Jésus dira plus tard: "Heureux les doux, car
ils recevront la terre en héritage."
Dans la même optique, le psaume 36 dit
également: "Considère l'homme
droit, vois l'homme intègre: un avenir est promis aux pacifiques."
(Ps 36, 37) Jésus affirmera:
"Heureux les artisans de paix, car
ils seront appelés fils de Dieu."
Le psaume 36 est presque évangélique:
"Pour le juste, avoir peu de biens
vaut mieux que la fortune des impies.
Il connaît les jours de l'homme intègre
qui recevra un héritage impérissable.
Pas de honte pour lui aux mauvais jours;
aux temps de famine, il sera rassasié. (Ps 36, 16,
18, 19) Mais le bonheur promis par Jésus va encore plus loin car aux
pauvres de cœur, Il promet le ciel: "Heureux les pauvres de
cœur, car le Royaume des Cieux est à eux."
Dieu est toute miséricorde. Le mal
finira: "Mais oui, les impies
disparaîtront comme la parure des prés; c'en est fini des ennemis du
Seigneur: ils s'en vont en fumée.
L'impie emprunte et ne rend pas; le juste a pitié: il donne.
Chaque jour il a pitié, il prête; ses descendants seront bénis."
(Ps 36, 20, 21, 26) Oui, le juste a pitié. Ce juste n'est-il pas
le modèle de ceux qui auront pitié, non seulement matériellement en
apaisant la faim des pauvres, mais aussi en pardonnant les offenses.
Oui, dira Jésus: "Heureux les
miséricordieux, car ils obtiendront
miséricorde."
L'homme a-t-il compris la volonté de Dieu
et la pureté de ceux qui se plient à la Loi de Dieu, qui "évitent
le mal, font ce qui est bien; et ils auront une habitation pour
toujours, car le
Seigneur aime le bon droit, il n'abandonne pas ses amis.
Les lèvres du juste redisent la sagesse
et sa bouche énonce le droit.
La loi de son Dieu est dans son cœur; il
va, sans craindre les faux pas." (Ps 36, 27,28,
30,31) Ici, nous sommes bien proches de ceux dont Jésus dira:
"Heureux les cœurs purs, car ils verront
Dieu."
Pourtant, sur la terre il y aura
toujours des impies, les puissances de Satan chercheront à faire
tomber les justes. Des persécutions, il y en aura toujours. En
effet, dit le psalmiste, "les
impies guettent le juste, ils cherchent à le faire mourir…
J'ai vu l'impie dans sa puissance se
déployer comme un cèdre vigoureux. " (Ps 36, 32,
35) Mais le Seigneur ne saurait
abandonner le juste, ni le laisser condamner par ses juges…
car le Seigneur aime tous ceux qui
l'aiment, "le
Seigneur les aide et les délivre, il les délivre de l'impie, il les
sauve, car ils cherchent en lui leur refuge."
(Ps 36, 33 et 40)
Un jour le Seigneur Jésus, voyant, dans son Esprit, toutes les
persécutions auxquelles seront soumis ceux qui lui seront restés
fidèles, n'hésitera pas à les déclarer bienheureux: "Heureux
les persécutés pour la justice, car le Royaume des Cieux est à eux."
Le Seigneur est le salut pour les
justes, leur abri au temps de la détresse. "Heureux
les affligés, car ils seront consolés." (Ps 36, 39)
Toujours il faut espérer dans le
Seigneur: "Espère le Seigneur,
et garde son chemin: il t'élèvera jusqu'à posséder la terre; tu
verras les impies déracinés. Les
pécheurs seront tous déracinés, et l'avenir des impies, anéanti."
Et Jésus ajoutera:
"Heureux êtes-vous si l'on vous insulte, si l'on vous persécute et
si l'on vous calomnie de toutes manières à cause de moi. Soyez dans
la joie et l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les
cieux. "(Ps 36, 34 et 38) |