Léon Dupont
Le “saint homme” de Tours
1797-1876

 « simple laïc », déclaré « vénérable » par l’Église
 

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Quelques remarques importantes

 

Il est inévitable que ceux qui connaissent la sainte Face de Tours se posent la question que M. Dupont se posa lui-même: "Pourquoi Notre-Seigneur ne se montre-t-il pas aujourd'hui à sa pieuse servante[1] sous les traits représentés sur le voile de Véronique?... Ne serait-ce pas pour nous faire comprendre qu'au XIXème siècle, le crime du blasphème est mille fois plus grand qu'aux jours de la Passion?..."

M. Dupont mourut en 1876. Aujourd'hui tout le monde connaît les photographies du saint Suaire de Turin. Il fut photographié pour la première fois par Secondo Pia, en 1898, et le négatif de la photo montra avec une évidence bien supérieure que le "positif", tous les "signes" que le suaire cachait. C'est ainsi que l'on découvrit le vrai visage du Christ, bien différent de celui vénéré par M. Dupont. Le Seigneur veut certainement nous faire comprendre qu'aujourd'hui les plus grands crimes commis par les hommes, ce ne sont pas les blasphèmes, mais les meurtres et l'athéïsme.

Il y a encore autre chose: en 1978, des experts de la NASA soumirent le saint Suaire de Turin à des examens minutieux. Après avoir photographié la sainte Face du Suaire, et commencé quelques tirages sur papier, le photographe vit, sur la 7ème photo, les yeux de Jésus s'ouvrir. Le photographe athée devint instantanément croyant. Cette photographie s'est répandue par milliers dans le monde. Et tous ceux qui ont la chance et le bonheur de posséder des reproductions de cette photo savent combien les yeux de Jésus sont vivants et expressifs.

Alors, laquelle de ces saintes Faces faut-il vénérer? Peu importe. Ce que par contre nous devons bien savoir,  c'est que ces images ne sont pour nous que des aides, des précieuses, certes, mais seulement des images pour mieux adorer Notre Sauveur. Il faut savoir aussi que, rappelant les nombreuses grâces obtenues devant la sainte Face de Jésus, M. Dupont ajoutait: "Oh! Mon cher ami, tout prouve que Notre Seigneur a pour agréables les hommages rendus à sa Face adorable!" Il écrivit aussi: "À la suite de ces prodiges, j'ai commencé à comprendre que Notre Seigneur avait révélé la dévotion à la sainte Face pour nous faire entrer dans le mystère de ses souffrances continuées par les âmes... Il y a obligation pour tout ami de Jésus de tenir la place de Véronique sur la nouvelle voie douloureuse.... Il faut donc avant tout aimer et se faire aimer du prochain... La charité seule pourra ouvrir les cœurs et redonner naissance à Jésus dans les âmes."

Il alla encore plus loin quand il écrivit, le 10 octobre 1855: "Nous sommes à l'heure marquée où l'amour des ennemis devient obligatoire..."


[1] Théodolinde Dubouché.

   

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