JÉSUS-CHRIST EST LE FILS DE DIEU
TOME IV

La vie publique de Jésus-Christ

 

par Paulette Leblanc

 

9
La prière de Jésus et de ses fidèles

 

9-1-La prière de Jésus (tome 4 – Chapitre 24) 

Souvent Jésus s'éloignait de ses disciples pour prier. C'était un temps précieux pour Jésus que ces instants qu'Il passait avec son Père: "Il le louait et Le bénissait de ses bontés pour le monde qu'Il venait racheter; Il L'implorait pour les rebelles. Il Le contemplait dans ses extases où Il aurait voulu nous voir tous entrer pour exalter la miséricorde infinie et nous faire part de sa béatitude...." 

9-2-Vers l'union à Dieu (tome 4 – Chapitre 24) 

La prière de Jésus dans sa solitude renouvelle les âmes dans l'amour et l'union à Dieu et de la vie cachée en Dieu avec Lui. Marie-Aimée écrit: "L'âme fidèle confie à Jésus ses peines, ses difficultés, des difficultés, ses désirs, ses projets de perfection; elle écoute ses conseils, le laisse agir... elle prie avec Lui et lui demande de prier avec elle et pour elle. L'intimité se fait plus grande..."  

L'union a Dieu, c'est ce qu'il y a de plus souhaitable pour les âmes. Mais la souffrance ne doit pas les surprendre. En effet, "les âmes qui aiment Jésus ardemment, ont souvent leur part de sa souffrance dans sa vie publique. Mais ici, dans le désert où Jésus prie et où Il est trouvé, aimé, acclamé, l'Esprit-Saint leur a préparé quelques instants de repos et de bonheur. Cependant, il faudra sortir du désert puisque Jésus en sort..." Ainsi, Jésus nous apprend que la solitude est nécessaire à l'âme qui veut vivre pour Dieu seul. Mais, après avoir cité l'Ecclésiaste (IV, 10), "l'âme en solitude est avec Dieu ou avec le démon, ou avec elle-même," Marie-Aimée revient au sujet qui la préoccupe: ceux qui nient la divinité de Jésus, et elle gémit: "Faut-il s'étonner de l'infamie de ces livres[1] inventés, écrits dans la solitude, de ces crimes conçus et exécutés dans la solitude, de ces monstres d'hérésie et d'impiété enfantés dans la solitude? C'est dans la solitude que se fait le plus grand mal, c'est aussi dans la solitude que s'opère le plus grand bien: la conversion des âmes, les œuvres de zèle, l'expiation des péchés, l'immolation de soi-même la préparation à la mort, la consommation en Dieu..." Mais prévient Marie-Aimée, "la solitude sans occupation est dangereuse." 

9-3-Jésus et sa sainte Mère (tome 4 – Chapitre 30) 

Nous connaissons mal les relations existant entre Jésus, pendant sa vie publique, et sa Mère. Toutefois, quelques rares détails nous permettent de comprendre la profondeur de ces relations et comment elles sont des modèles pour nous. Ainsi, après avoir longuement écouté les enseignements de Jésus, une femme s'écria: "Bienheureuses les entrailles qui vous ont porté et les mamelles qui vous ont allaité. Mais Jésus répondit: Bienheureux plutôt ceux qui entendent la parole de Dieu et qui la mettent en pratique." 

Certes Jésus ne méprise pas sa Mère, bien au contraire, mais il veut montrer qu'elle n'est ce qu'elle est que parce "qu'elle avait écouté la parole de Dieu... Et Marie est plus heureuse d'avoir reçu de Jésus la vie de la grâce, que d'avoir eu l'honneur de donner la vie corporelle au Fils de Dieu..." Oui, bienheureux ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique. Marie a écouté la parole de Dieu et l'a mise en pratique en faisant la volonté de Dieu. "Voilà tout le mystère! Marie a écouté la parole de Dieu et l'a mise en pratique; elle a conçu le Verbe et l'a enfanté; elle a conçu dans le temps la parole éternelle selon l'humanité, elle a cru à cette parole, c'est-à-dire à sa divinité."  

9-4-La volonté de Dieu (tome 4 – Chapitre 31) 

Marie-Aimée profite de cette digression de Jésus pendant un de ses longs enseignements, pour réfléchir sur la nécessité de faire la volonté de Dieu. Elle constate tout d'abord que "l'âme de Jésus était appliquée par l'Esprit-Saint, aux choses éternelles, élevée jusqu'à la divinité, perdue en la divinité. Jésus, c'est l'homme céleste, l'Homme Dieu, le Verbe incarné, le fils de la Vierge Marie... le prêtre éternel." Et Jésus se soumet à son Père!  

Jésus va plus loin encore: sa Mère, ses frères, ce sont tous ceux qui sont autour de Lui et qu'Il regarde avec amour. Marie-Aimée s'écrie: "Heureux ceux qui furent ainsi regardés!... Heureux ceux que Jésus reconnut pour ses frères, ses sœurs, ses mères..." En accomplissant la volonté de Dieu, on n'est pas nécessairement et indifféremment frère ou sœur de Jésus; on est frère de Jésus en accomplissant la volonté de Dieu avec allégresse. À nous de savoir ce que nous voulons être à Jésus, et ce que nous voulons que Jésus soit pour nous. Et Marie-Aimée écrit: "Il y a une grande similitude entre la parole de Jésus: 'Quiconque fait la volonté de mon Père est mon frère, ma sœur et ma mère, et celle de l'Esprit-Saint: 'Écoute la fille et prête l'oreille, oublie ton peuple et la maison de ton père et le roi sera épris de ta beauté'." Et Marie-Aimée de poursuivre: "Toute âme religieuse a entendu cette parole divine; mais il y a une grande différence entre l'entendre et lui obéir, entre lui obéir en apparence et le faire en réalité."


[1] Ceux d'Ernest Renan, entre autres.

   

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